Chazelles-sur-Lyon est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Chazelles-sur-Lyon | |
![]() La Mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Montbrison |
Intercommunalité | Communauté de communes de Forez-Est |
Maire Mandat |
Pierre Vericel 2020-2026 |
Code postal | 42140 |
Code commune | 42059 |
Démographie | |
Gentilé | Chazellois(es) [1] |
Population municipale |
5 423 hab. (2019 ![]() |
Densité | 259 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 38′ 22″ nord, 4° 23′ 33″ est |
Altitude | Min. 414 m Max. 631 m |
Superficie | 20,91 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Chazelles-sur-Lyon (ville-centre) |
Aire d'attraction | Chazelles-sur-Lyon (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Feurs |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | chazelles-sur-lyon.fr |
modifier ![]() |
Chazelles-sur-Lyon est située à 28 km de Montbrison[2], sa sous-préfecture, et à 33 km de sa préfecture, Saint-Étienne[3].
La commune de Chazelles-sur-Lyon est proche de la rivière Coise.
Communes limitrophes :
![]() |
Maringes | Viricelles | Grézieu-le-Marché (Rhône) | ![]() |
Bellegarde-en-Forez, Saint-Galmier |
N | Pomeys (Rhône) | ||
O Chazelles-sur-Lyon E | ||||
S | ||||
Saint-Médard-en-Forez | Chevrières | Saint-Denis-sur-Coise |
Chazelles-sur-Lyon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chazelles-sur-Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 2 communes[7] et 6 172 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chazelles-sur-Lyon, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,2 %), zones agricoles hétérogènes (24,9 %), forêts (11,8 %), zones urbanisées (11 %), terres arables (6,2 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Il existait à Chazelle-sur-Lyon une paroisse de l'église de Saint-Romain-le-Vieux[13] dépendant de l'Île Barbe, plus ancienne que l'église Notre-Dame actuelle et disparue au XIIIe siècle. J.-E. Dufour l'a formellement localisée à l'emplacement du hameau la Tour[14].
En 1889, le tramway circule pour la première fois entre les gares de Viricelles-Chazelles et de Saint-Symphorien-sur-Coise (séparées de 5 kilomètres). Il a assuré le service de 1899 à 1933, en transportant une moyenne annuelle de 100 000 voyageurs, et 15 000 tonnes de marchandises dans les années fastes, avant d’être définitivement fermé.
En 1943, les Allemands installèrent à quelques kilomètres du bourg l'une des plus importantes stations de radars du sud de la France (dénommée « Falter » et consistant en deux bases distinctes éloignées de deux kilomètres, l'une au hameau de La Mornandière et l'autre au lieu-dit La Quinardière). Des installations (deux radars de grande détection de type Freya pour le premier site, deux radars de précision de type Würzburg pour le second) que l'occupant dynamita dans son repli, au petit matin du 21 août 1944[15].
Guy II, comte du Forez, céda ses droits sur Chazelles en Forez, en 1148, aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ceux-ci donnèrent le nom de Chazelles-sur-Lyon à la commune, et apportèrent, d’après la légende, la technique du feutre (amalgame de poils liés par foulage).
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Les armoiries de Chazelles-sur-Lyon se blasonnent ainsi :
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1909 | 1919 | Eugène Provot | ||
1919 | 1941 | Étienne Peronnet[16] | ||
1941 | 1944 | Max Fléchet | ||
1944 | 1947 | Armand Bazin | Rad. | |
1947 | mars 1959 | Max Fléchet | CNI | Industriel Sénateur (1948-1965) Conseiller général (1945-1967) |
mars 1959 | mars 1983 | Armand Bazin | Rad. puis DVG | Conseiller général (1967-1985) |
mars 1983 | mars 1989 | Gérard Seux | RPR | Conseiller général (1985-1992) |
mars 1989 | juin 1995 | Jean-Paul Auberger | ||
juin 1995 | janvier 2000 | Jean Bouthéon | ||
janvier 2000 | mars 2008 | Marguerite Lacroix | DVD | |
mars 2008 | En cours (au 26 mai 2020) |
Pierre Véricel [17] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
LR puis DVD | Artisan Conseiller départemental |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2019, la commune comptait 5 423 habitants[Note 3], en augmentation de 5,59 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 400 | 2 364 | 3 017 | 3 071 | 3 079 | 2 822 | 3 011 | 3 086 | 3 272 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 011 | 5 332 | 5 688 | 5 870 | 5 915 | 6 017 | 5 567 | 5 461 | 5 607 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 727 | 6 090 | 6 041 | 5 425 | 5 774 | 6 008 | 6 003 | 6 108 | 5 902 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 717 | 5 546 | 5 360 | 5 021 | 4 895 | 4 801 | 5 041 | 5 074 | 5 137 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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5 357 | 5 423 | - | - | - | - | - | - | - |
Un atelier musée du chapeau est ouvert depuis 1983 dans une ancienne fabrique, dans la commune. Cet atelier-musée est le seul en France qui travaille le chapeau de feutre de poil. Cette fabrication a fait la renommée de Chazelles-sur-Lyon à la fin du XIXe siècle et dans la 1re moitié du XXe siècle. Cette industrie employait alors 2 500 ouvriers dans plus de 20 usines, dont quelques cheminées restantes rappellent l'importance.
L'Atelier-Musée est labellisé Musée de France. Il présente le processus de fabrication via des visites guidées, des vidéos, des animations, des machines en fonctionnement, des démonstrations de mise en forme du chapeau, des stages de loisirs créatifs; une galerie de coiffures du XVIIIe siècle à nos jours, avec des modèles de grands couturiers ou modistes comme Christian Dior, Nina Ricci, Paco Rabanne, Pierre Cardin, Hermès, Jacques Pinturier ; des chapeaux de célébrités : Grace Kelly, Fernandel, François Mitterrand, Fellag, Marc Veyrat ; un atelier de production et un centre de formation dont les chapeaux sont en vente à la boutique; enfin, une biennale des Arts du Chapeau.
L'ouverture du nouveau Musée a eu lieu le 7 avril 2013 : il a été transféré à "La Chapellerie", nom officiel donné au site d'une ancienne usine de chapeaux de feutre de poils de lapin, l'usine Fléchet, datant de 1902, aujourd'hui inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. La restauration du bâtiment par le cabinet d'architectes Vurpas (Lyon); la muséographie, entièrement repensée ; le déploiement du centre de formation et de l'atelier de production ; l'installation sur place d'une résidence de créateurs de mode et d'un restaurant : tous ces éléments font du lieu un pôle attractif capital pour le territoire, et ouvert au national comme à l'international.
En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[22].
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