Bellegarde-en-Forez est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Bellegarde-en-Forez | |
![]() Le château. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Montbrison |
Intercommunalité | Communauté de communes de Forez-Est |
Maire Mandat |
Jacques Laffont 2020-2026 |
Code postal | 42210 |
Code commune | 42013 |
Démographie | |
Gentilé | Bellegardois [1] |
Population municipale |
1 993 hab. (2019 ![]() |
Densité | 105 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 38′ 53″ nord, 4° 17′ 56″ est |
Altitude | Min. 361 m Max. 606 m |
Superficie | 18,91 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Étienne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Andrézieux-Bouthéon |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-bellegarde-en-forez |
modifier ![]() |
Saint-Cyr-les-Vignes | Maringes | |
Saint-André-le-Puy | ![]() |
|
Cuzieu | Saint-Galmier | Chazelles-sur-Lyon |
Comme son nom l'indique, Bellegarde se situe dans la plaine du Forez, aux portes des Monts du Lyonnais, sur la N89 entre Montrond-les-Bains à 5 km[2] et Chazelles-sur-Lyon à 8 km[3]. Saint-Étienne, la préfecture, est distante de 30 km [4].
Bellegarde-en-Forez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (29,9 %), forêts (29,9 %), terres arables (24,2 %), zones urbanisées (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), mines, décharges et chantiers (3,1 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lors de la fondation du prieuré dépendant de l'abbaye de St Martin d'Ainay à Lyon, vers 800 à 900, le village construit autour de ce prieuré portait le nom de "Farges" et l'ancienne église romane édifiée au XIIe siècle était placée sous le vocable de Notre Dame de Bellegarde.
Ce n'est qu'au XIVe ou XVe siècle que la commune, ou plutôt la paroisse tout entière, prit le nom de Bellegarde, du nom du château féodal et du petit village qui se trouvait à l'intérieur de la forteresse, construite entre 1000 et 1100 (parce que c'était une belle garde).
Ensuite, il y eut un transfert de nom. Les maisons situées sur la Route Nationale (à l'époque Route Royale construite en 1780) et qui ont presque toutes été bâties après 1800 prirent le nom de "La Farge" et les habitations situées autour de l'église devinrent "Le Bourg".
En 1903, pour éviter des retards à l'acheminement du courrier postal et des confusions avec Bellegarde (Loiret), la municipalité demande à la Préfecture que Bellegarde porte à l'avenir le nom de Bellegarde-en-Forez, ce qui est accepté et officialisé par un décret en date du signé par le Président de la République, Émile Loubet et le Président du Conseil, Émile Combes[11].
Histoire seigneuriale
1673 : Balthazar Hérail de Pierrefort, comte de la Roue, beau-frère et héritier de Claude Charles de Bron est le sixième seigneur de Bellegarde et comte de la Liègue.
1680 : à la suite d'une procédure et d'un jugement de la sénéchaussée de Lyon (), une vente adjugea les terres de Bellegarde et de la Liègue à Pierre de Vinole, seigneur de la Tourette. Balthasar Hérail de Pierrefort se retira dans ses terres de la Roue de Montpeloux et de la Chaux. Il est le 7e seigneur de Bellegarde et de la Liègue.
1685 : Genest de Vinole, fils de Pierre de Vinole, est le 8e seigneur de Bellegarde à la suite du décès de Pierre de Vinole.
1690 : Genest de Vinole, fils de Pierre de Vinole, cède le Bellegarde à la Liègue à Jean d'Aubarède, mari de sa sœur Jeanne. Jean d'Aubarède, beau-frère de Genest de Vinols est le 9e seigneur de Bellegarde et de la Liègue. Il est également conseiller au Présidial de Lyon (tribunal). Mort en .
1729 : Mort de Jean d'Aubarède. Annet Ranvier, gendre de Jean d'Aubarède, 10e seigneur de Bellegarde et de la Liègue, succède, le , à Jean d'Aubarède (mort en 1778).
1759 : Claude Javogues était un membre influent de la Convention (né à Belle-Garde en 1759). À son passage à Bellegarde-en-Forez, il multiplia les attaques contre la noblesse locale et les partisans du roi.
1794 : Jean Marie Ranvier, 11e seigneur de Bellegarde, est condamné à mort par le tribunal révolutionnaire de Lyon et exécuté le .
Le maire sortant, Jacques Laffont, a été réélu aux élections municipales de 2014 au premier tour avec 56,14 % des voix, battant Robert Michel. Le taux de participation est de 71,46 %[12]. Le nouveau conseil municipal de Bellegarde-en-Forez, pour le second mandat de Jacques Laffont, se compose de 4 adjoints : Bernard Philippon (personnel, urbanisme, sécurité-défense, attractivité), Anne-Marie Bruyas (action sociale, sport, vie associative), André Lurol (finances, communication) et Christelle Rousset (affaires scolaires et périscolaires); ainsi que de 14 conseillers municipaux que sont Fabienne Chavaren, Pascal Enjolras, Hervé Forissier, Marie-Claude Galois, Laurent Limouzin, Florence Magat, Robert Michel, Robert Mouleyre, Michèle Muller, Xiaoying Philippon, Christian Picard, Marie-Christine Réocreux, Robert Sturm et Noémie Thomas.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1945
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1945 | 1953 | Jean Poy | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1953 | 1989 | Paul Bonnet | PS | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1989 | 1995 | Albert Sommier | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1995 | 2006 | Henri Grange | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2006 | 2008 | Jean Fayolle | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2008 | En cours (au 26 mai 2020) |
Jacques Laffont [13] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
DVG | Retraité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2019, la commune comptait 1 993 habitants[Note 3], en diminution de 0,15 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 000 | 721 | 782 | 1 094 | 1 133 | 1 229 | 1 194 | 1 306 | 1 345 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 399 | 1 468 | 1 457 | 1 431 | 1 453 | 1 613 | 1 638 | 1 553 | 1 528 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 510 | 1 501 | 1 438 | 1 236 | 1 173 | 1 181 | 1 092 | 1 084 | 1 028 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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1 047 | 1 043 | 1 081 | 1 280 | 1 283 | 1 464 | 1 757 | 1 775 | 1 847 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 979 | 1 993 | - | - | - | - | - | - | - |
La plupart des actifs sont des agriculteurs (éleveurs et céréaliers) mais on peut trouver également une carrière de granulats, des artisans...
De la chapellerie à l'artisanat
En 1848, la famille Ferrier, qui possède alors deux parcelles de terrain, situées près du stade, fonde une chapellerie. En 1883, elle se porte acquéreuse d'une troisième parcelle et crée la Manufacture de Chapeaux Jules Ferrier, qui est exploitée jusqu'en 1959, date à laquelle les bâtiments sont vendus aux entreprises J.J. Giraud, fabricant de meubles. Successivement, ces locaux sont investis, en 1980, par la société MENU-MOBI, fabrique de meubles, puis en 1989 par la société SFCI, spécialisée dans les meubles de cuisine, en 1992, par la société Nouvelle SFCI, cuisines incorporées et enfin de 1994 à 2003, par la société SODETEK, fabrique de planchers. En 2003, la commune de Bellegarde-en-Forez a profité d'une opportunité pour se rendre acquéreuse de cette ancienne chapellerie, afin de concrétiser des projets, mais ils n'ont pu aboutir à cause du sol de la zone, contaminé par les produits chimiques utilisés pendant l'activité de la chapellerie. Philippe Brunel a été le premier entrepreneur à investir les lieux en , en créant son atelier "DECO PHIL Ferronnerie d'art", spécialisé dans les créations à base de fer, ainsi que dans le sablage et le gommage sur pierre, fer ou bois.
Carrières de la Loire DELAGE
Claude Javogues (1759-1796), député à la Convention, siégeant à la Montagne, y est né.
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