Surcamps est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Le village, situé au nord-ouest d'Amiens, est implanté sur le bord de l'ancienne voie romaine, appelée chaussée Brunehaut. Ailly-le-Haut-Clocher se trouve à 5 km à l'ouest.
En 1897, le hameau de Blanc Mont est composé de deux habitations et compte six habitants[1].
La localité est desservie par la ligne d'autocars no28 (Saint-Léger - L'Étoile - Flixecourt - Amiens) du réseau inter-urbain Trans'80 [2].
Urbanisme
Typologie
Surcamps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (77,1%), prairies (14,2%), forêts (8,7%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Dès 844, Hariulfe relève la forme latinisée de Sacercampus. Sircampus est cité en 1108 dans un cartulaire de Bertaucourt. En 1242, Surcamp est écrit dans une vente au prieuré de Domart[10].
Le nom du village résulterait d'un camp à partir duquel il se serait construit[1].
Histoire
Des armes de pierre et des poteries anciennes ont été trouvées à Brucamps[1].
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, douze bombardements alliés visent le camp de lancement de V1 installé par les Allemands dans le bois du Coroy[11].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2019, la commune comptait 65 habitants[Note 3], en diminution de 10,96% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
88
74
138
141
139
157
169
187
200
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
201
216
218
197
192
147
144
147
134
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
113
110
105
87
80
87
89
75
75
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
74
67
82
73
64
56
69
73
65
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
65
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge (XIXesiècle), comprenant une Vierge à l'Oiseau et une sainte Catherine du XVesiècle.
Présence de cercles et enclos antiques.
Au bois du Coroy (propriété privée) se trouvent les restes d'un site de lancement des V1 allemands, construit dès l'été 1943 par des prisonniers français. Malgré douze bombardements alliés (du au ), il demeure remarquablement bien conservé[11].
Le chevet de l'église.
L'église.
Le monument aux morts.
Tombe de soldat allié dans le cimetière.
La chaussée Brunehaut, venant de Saint-Ouen, s'éloigne de la vallée de la Nièvre et monte en direction de Surcamps.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
M. Danel, instituteur, Notice géographique et historique, (lire en ligne).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme (lire en ligne), p.325.
«Les V1 à Surcamps», Courrier picard, édition de la Somme,.
Olivier Bacquet, «Le maire de Surcamps est mort, quelques jours avant son 6emandat: Maire de Surcamps, près de Flixecourt, Lucien Carle est mort en tout début de semaine. Il venait d'être réélu pour un sixième mandat à la tête de ce village de 64 habitants», Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le )«Maire de Surcamps depuis 1989, Lucien Carle est décédé dans la nuit de dimanche à lundi».
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