Ville-le-Marclet est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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En 2019, la localité est desservie par la ligne de bus no17 , Amiens-Flixecourt-Abbeville, et la ligne no28 (Saint-Léger - Flixecourt - Amiens) du réseau interurbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[1].
Ville-le-Marclet est arrosée par la Nièvre, affluent de la Somme.
Hameaux et écarts
La commune comporte quatre écarts: le Marclet, Bois Riquier, Réderie et la Cavée[2].
Urbanisme
Typologie
Ville-le-Marclet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Elle appartient à l'unité urbaine de Flixecourt, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 3 646 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (78,4%), forêts (6,7%), zones agricoles hétérogènes (6,2%), zones urbanisées (4,3%), prairies (2,4%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2%)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Toponymie
Jusqu'en 1899, le village se nomme Ville-Saint-Ouen[2],[13].
Viile-le-Marclet provient du latin villa, maison de campagne, propriété rurale, et du mot marché[2].
Histoire
Le milieu du XIXesiècle est marqué par l'arrivée de l'activité textile due à la société Saint Frères[2].
La stèle aux résistants.
Dans la nuit du , six résistants sont fusillés dans le parc du château par les Allemands[2].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2019, la commune comptait 469 habitants[Note 3], en diminution de 4,48% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
200
212
229
247
296
307
323
325
323
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
310
333
436
462
515
510
631
745
681
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
687
732
776
623
575
518
558
521
517
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
472
485
556
512
508
511
479
471
492
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
482
469
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
En 2017, l'école à deux classes (59 élèves de la petite section au CM2) bénéficie d'un service de cantine et de garderie[20].
Loisirs
La commune gère un étang de pêche. Des rempoissonnements ont lieu régulièrement en rotengles et gardons, effectués par la société de pêche La Sardine[21].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Nicolas, construite en brique, au XIXe siècle. Elle est de style néo-gothique.
Chapelle Saint-Lambert. Cet édifice est situé à l'emplacement d'une chapelle mentionnée dès le XIIIesiècle. Elle était réputée contenir une relique du saint, gardée par un ermite jusqu'en 1830. Reconstruite en 1868, elle change plusieurs fois de propriétaire avant d'être désaffectée et de devenir une habitation[22].
Le château actuel remplace le château primitif qui a été détruit en 1912. Il avait appartenu au seigneur local, le baron de Tournon. Robert Saint, maire du village, fut propriétaire du château reconstruit entre 1918 et 1922. Il fut ensuite affecté en 1973 à un institut médico-éducatif (IME) par l'association PEP 80[2]. Ni classé ni répertorié par les Monuments Historiques, le château est uniquement préservé au niveau des façades. Il est envisagé par ses nouveaux propriétaires de le transformer en lieu d'accueil pour des cérémonies ou des évènements[23].
L'église.
La chapelle Saint-Lambert.
L'école.
Le monument aux morts pour la patrie.
Personnalités liées à la commune
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Germain Obry, À travers le passé de Ville-le-Marclet, 1978, 28 pages, club Léo Lagrange, M. D. J. Ville-le-Marclet.
Joron, (1899), Notice Géographique et historique sur la commune de Ville-le-Marclet, G. Delarue, Libraire-éditeur, 5, rue des Grands-Augustins, Paris.
Régnier, R. (1989), Le village de Ville-Saint-Ouen, paroisse de Saint-Nicolas en 1789, réalisation de la mairie de Ville-le-Marclet.
Régnier, R. (1999), Ville-le-Marclet Centenaire!, réalisation de la mairie de Ville-le-Marclet.
Régnier, R. (2006), Ville-le-Marclet en 1936, mise en page et Impression: Demazure Imprimerie, Dreuil-lès-Amiens.
Régnier, R. (2006), Ville-le-Marclet et Saint-Lambert, mise en page et impression: Imprimerie Demazure, Dreuil-lès-Amiens.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Décret du 28 février 1899 portant que la commune de Ville-Saint-Ouen, canton de Picquigny,
arrondissement d'Amiens, département de la Somme, portera à l'avenir le nom de Ville-le-Marclet. {Paris, 28 Février i899.)», Bulletin des lois, no2059, , p.263 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
Olivier Bacquet, «Un conseil municipal réduit pour Didier Leblanc à Ville le Marclet: La commune étant passée sous la barre des 500 habitants, le conseil municipal de Ville le Marclet a perdu 4 élus», Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
«L'étang communal rempoissonné» (L'étang communal a été rempoissonné par la société de pêche La Sardine pour un poids de 120 kg de gardons et rotengles), Courrier picard, , p.10.
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.144-145 (ASINB000WR15W8).
Thierry Griois, «Le château revient à la vie», Courrier picard, , p.18.
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