Brucamps est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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La Rue de Vauchelles se prolonge par la Grande Rue.
Brucamps est un village rural picard du Ponthieu situé dans une vallée sèche entaillant le plateau surplombant en rive droite la vallée de la Somme, à 5 km à l'est d'Ailly-le-Haut-Clocher, 18 km à l'est d'Abbeville et 30 km au nord-ouest d'Amiens.
Brucamps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (88,6%), prairies (5,9%), zones urbanisées (4,1%), forêts (1,4%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
En 1118, une charte d'Enguerrand de Boves, évêque d'Amiens indique Burgus Campus[8].
Burcampus est cité au XIIIesiècle par Thomas de Saint-Valery d'après M. Cocheris[9].
En 1407, on trouve «Brucamp».
Le nom du village suggère l'existence d'un camp romain dans l'Antiquité, protégeant la Via Agrippa, une voie romaine située à proximité et reliant Lugdunum (Lyon) à Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer)[10].
Histoire
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Des enclos antiques ont été retrouvés à Brucamps[10],[11],[12].
.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Ailly-le-Haut-Clocher[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Rue
Articles détaillés: Liste des cantons de la Somme, Conseil départemental de la Somme et Liste des conseillers départementaux de la Somme.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Somme.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de la Somme et Liste des députés de la Somme.
Intercommunalité
Brucamps était membre de la petite communauté de communes du Haut-Clocher, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Ponthieu-Marquenterre, dont la commune est désormais membre.
Fils de Bernard Gamard Réélu pour le mandat 2020-2026[16]
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2019, la commune comptait 138 habitants[Note 3], en diminution de 3,5% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
438
437
453
462
495
495
478
461
485
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
496
500
491
455
411
414
354
367
320
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
290
282
266
202
195
194
172
198
173
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
161
159
133
124
121
109
134
137
142
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
139
138
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[19].)
Église Saint-Martin[21],[22]. L'édifice actuel date de 1902. L'ancienne église était située à un autre endroit du village, un peu plus en hauteur, comme l'atteste encore la rue de l'Église. Son implantation précise (à l'angle formé par cette rue et la rue du Four) est, bien entendu, visualisable sur le plan cadastral napoléonien de 1812[23]. La plaque de fondation en cuivre de cette ancienne église, datant de 1562, a été conservée[24]
L'église Saint-Martin.
L'école communale, désormais fermée[Note 4] pour des raisons de très faible effectif et de réduction de postes d'enseignants, est encore reconnaissable par son nom gravé en bandeau sur toute la largeur en haut du porche d'entrée de la cour. Sa particularité (et son intérêt au titre du |patrimoine local) est la présence d'un clocheton, sur le toit du bâtiment au fond de la cour de récréation, qui abrite encore sa cloche dont le mécanisme fonctionne encore[25]. L'instituteur, qui avait dû jadis être confronté à de fréquents problèmes de ponctualité de ses élèves, sonnait la cloche pour signaler aux enfants et à leurs parents, accaparés par les travaux à la ferme ou dans les champs, la reprise imminente de la classe.
Plusieurs imposants corps de fermes, en brique, avec bâtiments d'habitation présentant l'aspect de véritables maisons de maîtres (brique et pierre avec motifs décoratifs sculptés, dimensions et nombre de pièces, étage) témoignent de la richesse relative des exploitants agricoles et propriétaires au XIXesiècle[26] et jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
Le mur de l'ancienne mare et l'entrée « en arrondi » d'une ferme.
Il est à remarquer que plusieurs de ces fermes ont leur portail d'entrée encadré de part et d'autre de granges, d'étables ou d'écuries sans angle, mais en arrondi. Cela a été conçu, non dans un but esthétique ou pour une raison architecturale quelconque, mais pour un évident souci pratique et fonctionnel. Il s'agissait d'éviter au mieux les chocs répétés des chariots, de leurs roues et de leurs essieux contre les murs lors du passage des attelages par le portail. L'expérience avait montré en effet que, vu l'importance et la charge du chariot, la largeur de la rue, la maîtrise du charretier et la fougue de certains chevaux, l'emploi de simples chasse-roues ne pouvait suffire à préserver durablement l'intégrité du bâtiment à cet endroit.
Porche d'une ancienne fermette, témoin fragile et condamné d'un mode de vie rural aujourd'hui disparu.
Si ces bâtisses contrastent avec d'autres exploitations bien plus modestes (dans le village même ainsi que dans les environs) de type « fermettes » avec simples murs en torchis sur ossature de bois, elles sont vouées tout comme ces dernières à la disparition à plus ou moins long terme. Depuis les bouleversements du monde rural liés à la mécanisation, à l'agriculture intensive et à la réduction impressionnante du nombre d'actifs agricoles dès les années 1970, les équipements en locaux ne sont plus du tout adaptés. Si la fonction ne se justifie plus, et si le désir de préserver ce patrimoine architectural local ne se développe pas, au prix bien entendu de choix financiers non négligeables, une partie de l'identité du village sera définitivement perdue.
La mare traditionnelle des villages picards ne disposant pas de rivière, a été comblée et transformée en pelouse. Sa fonction principale d'abreuvoir pour le bétail et de réservoir en cas d'incendie a été jugée dépassée depuis l'installation de l'eau courante et des progrès divers (moyens de communications, motorisation et puissance des pompes, réorganisation des services de lutte contre les incendies). Contrairement à d'autres communes, la municipalité n'a pas jugé utile de maintenir sa mare en état et de la mettre en valeur par des plantations, des fleurs et des oiseaux en semi-liberté (canards, oies, cygnes). Pourtant, le mur qui l'entoure n'a pas été démonté et témoigne encore de son existence récente.
Colombier à l'abandon dans une cour de ferme.
Colombiers. Certains sont abandonnés et menacent ruine, d'autres sont restaurés et parfaitement mis en valeur, sans pour autant être rendus à leur vocation première.
Monument aux morts. Il se dresse sur une petite place, à l'angle de la Grande Rue et de la rue du Four.
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
L'école a été définitivement fermée pour la rentrée scolaire 2010.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, p. 175, tome 1, Archives départementales de la Somme.
Bertrand Le Boudec et Hélène Izembart, Atlas des paysages de la Somme, t.II: Six structures paysagères, Amiens, Direction régionale de l'environnement de Picardie, , 320p. (lire en ligne[PDF]), p.22.
Olivier Bacquet, «L’ancien maire de Brucamps Odette Théval est décédée: Maire de Brucamps jusqu'en 2014, Odette Théval est décédée jeudi dernier, à l'âge de 72 ans», Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le )«Maire de Brucamps jusqu’en 2014, Odette Théval était une figure du Haut-Clocher, impliquée dès sa création dans l’association des maires du canton, dont elle fut la première secrétaire (...) En 2014, son mari Christian avait tenté de lui succéder à la mairie. Mais c’est l’autre liste qui avait été élue, et c’est à Marcel Gamard (réélu dimanche dernier) qu’Odette Théval a transmis son écharpe de maire. Cette écharpe qu’elle avait reçu des mains d’un certain Bernard Gamard, père de l’actuel maire».
Information recueillie sur place, en février 2011, auprès du propriétaire (ou locataire) actuel.
La monographie rédigée vers 1900 par l'instituteur, M. Delhomel (consultable en ligne sur le site des Archives Départementales) mentionne cette aisance de plusieurs exploitants agricoles. « Le principal propriétaire possède 135 hectares, deux exploitations sont supérieures à 50ha et cinq supérieures à 25ha ... Il y a progrès dans l'outillage et les méthodes agricoles. Quelques fermes importantes possèdent des outils perfectionnés. »
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