Ses habitants sont appelés les Stanois et les Stanoises .
Géographie
Ancienne borne routière de la RN 301, rue Carnot.
La commune de Stains est située en banlieue nord de Paris, entre le centre de la capitale (14 km) et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle (16 km) sur la route nationale 301. Elle est aisément accessible par la sortie 4 de l'autoroute A1. La commune fait partie de la Plaine de France.
Plan à l'usage des livreurs, début du XXesiècle. On y distingue clairement le réseau hydrographique de la commune, ainsi que le tracé du tramway«SdS» venant de Saint-Denis par le Carrefour du Globe. La RN 301 passe encore par la rue Carnot.
Les principaux quartiers que compte la ville sont: Le BMG (Cité l'Orée du bois, Victor-Renelle, boulevard Maxime-Gorki), le Maroc (CDM), le Moulin-Neuf, le Clos Saint-Lazare, Allende, André-Lurcat, le Vieux-Stains (VS), Stains-Village (SV) qui en est la capitale historique, les Prévoyants, les Parouzets et la Prêtresse Carnot.
Le tramway desservait Stains depuis Saint-Denis.L'ancienne gare de Grande Ceinture.La station RER de Pierrefitte-Stains autrefois…
Anciens transports
La ligne Paris - Creil (RER D actuel) dessert la gare de Pierrefitte - Stains depuis la seconde moitié du XIXesiècle. En 1896, cette station était desservie par 13 trains allant sur Paris et 14 trains allant vers Creil, entre 5 heures du matin et minuit et demi.
La Grande Ceinture est une ligne de chemin de fer qui fait le tour de Paris depuis 1880 environ. Elle a accueilli des voyageurs jusqu'en 1939, et desservait la ville par la gare de Stains-Grande ceinture. En 1896, cette gare était desservie par quatre trains par jour dans chaque direction.
Un tramway électrique est exploité à partir du entre Saint-Denis et la Place de Vatry à Stains. La ligne porte le nom de ligne sDS des TPDS, puis, après leur fusion dans la STCRP, l'indice de ligne 79.
La ligne est été prolongée du Barrage de Saint Denis (actuelle Place du Général-Leclerc) à la porte de la Chapelle le , mais pour une faible durée: le terminus est ramené au barrage de Saint Denis le , avant la suppression complète de la ligne le .
Le prolongement par les Chemins de fer de grande banlieue de cette ligne de tramway a été envisagé dans la convention de concession passée le entre le département de Seine-et-Oise et la compagnie, qui aurait permis d'atteindre Gonesse. Ce projet n'a pas été mis en œuvre[1].
Transports actuels
La ville est desservie par les bus suivants:
lignes 150, 153, 250, 252, 253, 255 et 268 du réseau de bus RATP ainsi que la navette urbaine VITAVIL qui relie le quartier du Maroc au Moulin Neuf en traversant toute la commune;
Pierrefitte - Stains où il est en correspondance avec la ligne et les lignes RATP 150, 268, 337 et 361 dans la commune de Pierrefitte-sur-Seine (pour le RER D) et dans celle de Stains (pour le T11 Express);
Stains-La Cerisaie où il est en correspondance avec les lignes RATP 250, 253 et 270.
Le tramway T1 est accessible depuis Stains avec le bus 150 en direction de Porte de la Villette (arrêt «Six Routes»), avec le bus 253 en direction de Stade de France-Saint-Denis RER D (arrêt «Cimetière»), avec le bus 255 en direction de la Porte de Clignancourt (arrêt «Marché de Saint-Denis») et avec la ligne CIF 11 (arrêt «Marché de Saint-Denis») et aussi avec le RER D en direction de Paris (gare de Saint-Denis).
Projets
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Le prolongement de la ligne 13 du métro à Stains est demandé de longue date par les habitants et leur municipalité. Il s'agirait de prolonger la ligne de Saint-Denis Université à la gare de Stains - La Cerisaie, où il serait en correspondance avec le T11 Express, avec une station intermédiaire au Globe. Toutefois, compte tenu de la saturation de la ligne 13, ce projet ne peut être réalisé avant que l'une des deux branches de la ligne soit déconnectée, soit en faisant une ligne autonome qui aurait son terminus à Saint-Lazare, soit en la raccordant à la ligne 14 (Météor).
Dans le cadre d'un projet de liaison TGV entre la Normandie (Cherbourg et Caen) et l'aéroport de Roissy, une gare TGV est envisagée à Stains, sur la Grande Ceinture. Elle ne serait desservie que par quelques trains par jour, qui circuleraient à la vitesse autorisée sur la Grande Ceinture, c'est-à-dire lentement.
Urbanisme
Typologie
Stains est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].
Les logements sociaux de Stains sont gérés par 8 différents bailleurs, dont le principal est l’office public de l'habitat Seine-Saint-Denis habitat (SSDH).
Selon le recensement de 2016, la ville compte 13 439 résidences principales, dont 4 082 occupées par leurs propriétaires[11].
Projets d'aménagement
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La ville comprend une zone franche urbaine, dans le secteur du Bois Moussay, et trois ZUS: le Clos Saint-Lazare, Allende et le Moulin-Neuf.
La Municipalité et Plaine Commune ont conventionné avec l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) des projets de rénovation urbaine portant sur la Cité Jardin (53 million d'euros), le Clos Saint-Lazare et Allende (173 millions d'euros) et Moulin neuf (9 millions d'euros). Cette convention succède au Grand projet de ville qui les concernait antérieurement.
La Cité Jardin de Stains a été conçue par Georges Albenque (1877-1963) et Eugène Gonnot (1879-1944) qui étaient des architectes voyers[pasclair] de la ville de Paris et spécialistes du logement social. La cité Jardin sera construite entre 1921 et 1933 et comporte 1 622 logements dont 472 pavillons[12]. La rénovation de la Cité Jardin s'est effectuée en quatre tranches, de 2005-2015. Ce quartier est un exemple du logement social de l'entre-deux guerres. Stains est d'ailleurs une ville où chaque période historique se raconte dans les logements sociaux[13].
Le Clos Saint-Lazare, vu de l'ouest. Le bâtiment au premier plan a été démoli dans le cadre de la réhabilitation du quartier.
Le Clos Saint-Lazare est la plus grande cité de la ville de Stains, avec ses (2 257 logements abritant 10 000 à 12 000 habitants) répartis dans 28 bâtiments d'habitat collectif, comptant 2 193 logements et 60 pavillons. Le quartier du Clos Saint-Lazare est situé au sud-ouest de la ville, à 5 minutes à pied du centre-ville. Il occupe une superficie de 29 hectares.
Sous la direction de l'architecte coordinateur Clément Tambuté, ce grand ensemble a été réalisé sur des terrains maraîchers entre 1966 et 1970 par l'OPHLM de la Seine qui l'a géré jusqu'en 1982. Depuis, l'ensemble de la cité et du foncier est la propriété de l'ODHLM de la Seine-Saint-Denis (OPH de Seine Saint Denis depuis le passage des offices HLM en établissement public à vocation industrielle et commerciale, EPIC, en 2008). Après une première réhabilitation dans les années 1980, la ville de Stains, en partenariat avec l’ODHLM départemental de la Seine-Saint-Denis et l’État, a entrepris depuis 1999 de transformer le quartier du Clos Saint-Lazare au moyen d'un ample projet urbain conventionné avec l'ANRU comprenant notamment la réhabilitation de 1 277 logements, la démolition de 524 logements avec construction d'un même nombre de logements et la reconstruction d'un groupe scolaire[14].
Toponymie
Stains apparaît sous le nom de Setenis au XIIesiècle, Sextanis ou Stannis au XVesiècle, Stains en France en 1492. Le nom pourrait provenir de Stagna (lieu submergé) ou de Pays de Sexlius, du nom du propriétaire au IVesiècle[15].
Histoire
Le château de Stains, après les batailles de la guerre franco-prussienne de 1870. La légende du document original indique «En vain, le quartier général (prussien) essaya-t-il de s'installer au château de Stains, dans cette belle résidence de la famille de Vatry qu'on voit trouée et démolie en partie: force fut aux Prussiens, devant les obus de nos forts, de le transférer à Enghien. Le (1871) seulement, l'ennemi réussit à implanter une batterie à la Butte-Pinson, sur le flanc de la colline voisine de Stains. C'est de là que commença le bombardement de Saint-Denis. Jusque-là, l'artillerie du Général Bellemare avait pu paralyser le feu de l'ennemi».
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La communauté est érigée en paroisse indépendante par Pierre II de la Chapelle, évêque de Paris en février 1213, par distraction de la paroisse de Saint-Léger, par une charte de l'abbaye de Saint-Denis[16].
En 1315, Stains avait une léproserie. Au XVesiècle, elle est établie en seigneurie. L'église date en partie du XVIesiècle. En 1480, Louis XI fit don de la seigneurie à Jacques de St Benoist son chambellan.
Dès lors, elle passa à divers propriétaires jusqu’en 1752,
de Nicole Poussin, avocat au Parlement;
de Jean Ruzé, ministre des finances de Louis XII.
Seigneurie de Thou[évasif] au XVIesiècle.
Achille de Harlay en devint propriétaire au début du XVIIesiècle et y fit construire un château.
Seigneurie en 1740 de Benoît Dumas, directeur de la Compagnie des Indes.
En 1752, Jean-Charles Perrinet d'Orval, fermier général, y fit bâtir le superbe château que Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie, acheta en 1810.
Pendant la révolution, le cahier de doléance de la paroisse réclame l'égalité devant l'impôt, la suppression du privilège de la chasse, la gratuité de l'école et des soins pour les indigents. Stains eut beaucoup à souffrir de la guerre de 1870 qui provoqua la destruction du château et du parc.
Le , un ballon monté dénommé Piper No1 (ou non dénommé No2), parti de la place Saint-Pierre à Paris, assiégée par les Prussiens, monté par M. Piper et son secrétaire M. Friedman, atterrit à Stains, à la suite d'une erreur de manœuvre, juste avant les lignes ennemies[17].
L'industrialisation de la commune a débuté sous le Second Empire et s'est fortement développée durant la première moitié du XXesiècle, avant de décroître très fortement à partir des années 1970.
Une entreprise importante avant la Première Guerre mondiale, celle de la Compagnie française de Chromolithie.
Une vue d'un Stains encore rural, au tout début du XXesiècle.
Derrière ce champ moissonné, une vue panoramique des lotissements de Stains (avant 1920).
Dès la fin du XIXesiècle se construisent des lotissements à Stains, tels celui-ci, qui est manifestement mal viabilisé: le chemin n'est que de la boue.
Les Templiers et les Hospitaliers
Les terres et seigneuries de Stains, village près de Gonesse, avait été cédée, en janvier 1239, à la commanderie de Gonesse par Gervais de Chaumont, avec le contentement de Guillaume de Flaucourt, pour le prix de 12 livres parisis[18],[19].
Lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple le membre de Stains passa à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Politique et administration
Hôtel de ville.
Rattachements administratifs et électoraux
Jusqu’à la loi du [20], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le . Elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Denis. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de la Seine-Saint-Denis.
Stains a fait partie de 1801 à 1893 du canton de Saint-Denis, année où il rejoint le canton d'Aubervilliers du département de la Seine. Lors de la création du département de la Seine-Saint-Denis, la commune devient le chef-lieu du canton de Stains[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France la commune intègre le canton de Saint-Denis-2.
Intercommunalité
La commune a rejoint la communauté d'agglomération Plaine Commune le , suivant l'avis de référendums populaires tenus le .
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[22].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Plaine Commune, qui succède à la communauté d'agglomération éponyme[23].
Articles détaillés: métropole du Grand Paris, établissement public territorial et Plaine Commune.
Tendances politiques et résultats
Machine à voter utilisée à Stains au premier tour des élections départementales de 2015.
Pour les échéances électorales de 2007, Stains fait partie des 82 communes[24] de plus de 3 500 habitants ayant utilisé les machines à voter.
Élections municipales
Le maire sortant PCF Michel Beaumale, est réélu en 2008 au premier tour avec 53,4% des suffrages exprimés[25].
En 2014, fait historique, la liste de gauche conduite par le PCF Azzédine Taïbi —Michel Beaumale ne se représentant pas— n'est pas élue dès le premier tour. La droite conduite par l'UMP Julien Mugerin[26] impose un second tour mais la gauche l'emporte avec 50,33% des voix[27].
Article détaillé: Élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis.
La liste PCF - PS - LFI - EÉLV - G·s - PRG que conduit Azzédine Taïbi aux municipales de 2020[28] remporte l'élection dès le premier tour avec 57,88% des voix, devançant la liste DVD - LR - UDI - SL - LC - LGM de Julien Mugerin qui obtient 30,19%[29].
Article détaillé: Élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis.
Élections départementales
En 2015, le premier tour de l'élection départementale donne les scores suivants à Stains: Silvia Capanema et Azzedine Taibi (Front de gauche) 43,07%, Julien Mugerin et Éveline Nicol (Droite) 21,33%, Céline Le Huu et Ulrich Rougé (FN) 16,87%, Najia Amzal et Corentin Duprey (PS) 11,30%, Habiba M'Ghizou et Slimane Rabahallah (DVG) 3,79%, Mansoria Abbou et Rosan Hurtus (DIV) 2,28%, Yves Gras et Nathalie Labbe (EXG) 1,36%.
Le binôme socialiste arrivé deuxième sur l'ensemble du canton au premier tour ne se maintient pas et permet au maire d'être élu conseiller départemental en binôme avec Silvia Capanema avec un score de 100% sur le canton de Saint-Denis-2.
Article détaillé: Élections départementales de 2015 dans la Seine-Saint-Denis.
Azzedine Taibi
Liste des maires
Article connexe: Liste des maires de la Seine-Saint-Denis.
Manœuvre spécialisé à la Compagnie des chemins de fer du Nord Conseiller général d'Aubervilliers-Est (1935 → 1939) Conseiller général de Saint-Denis-Est (1945 → 1953) Conseil municipal suspendu par le gouvernement Daladier[32]
octobre 1939
mai 1941
Henri Bouveyron
Nommé président de la délégation spéciale par le gouvernement Daladier[32]
Modeleur-mécanicien, Résistant Conseiller général de Stains (1967 → 1976) Chevalier de la croix de guerre avec étoile d’argent Médaillé de la Résistance, chevalier de la Légion d'honneur Président du comité local de libération, puis président de la délégation spéciale puis élu maire en 1945
La commune s'est dotée en 2010 d'un conseil municipal d'enfants.
Les enfants âgés de huit à onze ans ont élu en novembre 2017 leurs nouveaux représentants[42].
Politique de développement durable
Le fleurissement de la commune est assuré par les services de Plaine Commune. Elle a obtenu deux fleurs en 2007 au concours des villes et villages fleuris[43].
Compte tenu des améliorations constatées par l’association nationale des Villes et Villages Fleuris, celle-ci a accordé une troisième fleur à la commune en 2017[44].
Luco dei Marsi(Italie)depuis le : Collaboration multilatérale dans les domaines du sport, du tourisme, de l’environnement, du développement dans le domaine des NTIC, permettant la valorisation des richesses culturelles réciproques.
Saalfeld(Allemagne)depuis le : Jumelage pour des projets communs de paix et de collaboration entre les peuples allemand et français.
Am'ari(Palestine)depuis le : Coopération multilatérale avec le camp de réfugiés palestiniens d'Am'ari en Cisjordanie, en solidarité avec les forces de paix dans la région.
Mengueme(Cameroun)depuis 2000: Accord de coopération portant sur la santé, l’éducation, l’assainissement, l’électrification rurale, la préservation de l’écosystème, le développement de l’agriculture, de l’élevage mais aussi de la culture, du sport et du tourisme.
Figuig(Maroc)depuis le Accord de coopération portant sur la citoyenneté des jeunes, les échanges culturels, la santé et la prévention, le développement local, l’urbanisme et l’environnement
Ville internet
En 2010, la commune de Stains a été récompensée par le label «Ville Internet @@»[46].
Fresque
En des artistes locaux réalisent une fresque qui représente les visages d'Adama Traoré et de George Floyd, qu'ils considèrent tous deux victimes de violences policières, avec en surplomb la phrase «Contre le racisme et les violences policières». En , le maire de la commune est mis en demeure de modifier la fresque en enlevant le mot «policières»[47].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 5]
En 2019, la commune comptait 38 285 habitants[Note 6], en augmentation de 5,28% par rapport à 2013 (Seine-Saint-Denis: +5,95%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 080
987
809
829
946
936
993
1 046
932
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 038
1 280
1 571
1 448
1 577
1 868
2 288
2 500
2 707
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 959
3 102
3 584
5 641
10 081
14 539
17 604
18 382
19 028
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
27 503
32 169
35 545
36 079
34 879
32 839
34 670
34 830
39 618
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
38 285
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune accueille le lycée Utrillo(en), ainsi que 3 collèges publics: Joliot-Curie[50], Pablo Neruda[51] et Barbara[52].
Elle accueille les écoles élémentaires Anatole France[53], Elsa Triolet[54], Victor Renelle[55] et les écoles maternelles Romain Rolland, Paul Langevin[56],Victor Hugo[57], Jean Moulin[58], Guillaume Apollinaire[59]André Lurçat[60] et Guy Moquet[61].
La commune contient aussi l'ensemble scolaire privé Sainte Marie[62] .
Équipements culturels/sportifs
La salle de théâtre de la Cité-jardin, rénovée et rééquipée, sert de salle de théâtre, l'espace Paul-Éluard .
Le Central, cinéma de quartier fermé depuis 1969, devient en 1989 le Studio Théâtre[63] où s'installe la compagnie du même nom créée en 1984 par Xavier Marcheschi et Marjorie Nakache[64].
La ville dispose également d'une école de musique et de danse, de trois médiathèques (Louis-Aragon, Saint-Just, La Maison du Temps Libre) du réseau des médiathèques de Plaine Commune…
On y trouve plusieurs lieu de divertissement: une piscine municipale[65] (Renée Rousseau), des gymnases (Anatole France, Jean Guimier, Leo Lagrange), un centre municipale d'initiation sportive, des associations sportives et un parc des sports aux abords de Stains (Marville).
Santé
La commune dispose:
d'une clinique
d'un centre de santé
d'un centre dentaire et d'ophtalmologie
Économie
En 2015, la population stanoise active était de 13 756 personnes. Le taux de chômage de 22.1%, représente plus du double de la moyenne nationale (11.0%)[66].
En 2008 la ville compte 494 entreprises. Les principales sont Carrefour (hypermarché du Globe, avec 395 salariés), la clinique de l'Estrée (320 salariés) et Kremlin-Rexon (groupe Exel Industries fabrication d'équipements de pulvérisation de produits liquides, 250 salariés)[67].
Une zone franche urbaine a été instaurée sur la commune de Stains, et concernait notamment la ZAC du Bois-Moussay.
En 2019 se bâtit au pied de la gare du T11 un centre d'affaires de 25 000 m2 (sur la limite communale avec Pierrefitte) qui doit accueillir un centre de recherche d’Engie, le Crigen (250 emplois), mais également un centre de formation de Total[68].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
photographie de la mairie de Stains dans les années 1920photographie de la mairie de Stains dans les années 2010La porte monumentale est tout ce qui subsiste du château de la Motte.Détail du fronton du château de La Motte.
Une partie du parc de La Courneuve se trouve sur le territoire de la commune.
Château et parc de Stains, puis cité-jardin - Le , Charles-Louis Félix a vendu la seigneurie de Stains à Toussaint Bellanger (vers 1662-1740), trésorier général du sceau de la chancellerie de France et ancien notaire au Châtelet de Paris entre 1690 et 1710[69]. Il fait construire le château de Stains[70] et son parc par Armand-Claude Mollet, architecte du roi, au XVIIIesiècle[71]. Toussaint Bellanger et sa femme, Agnès Préaud, ont été enterrés dans le chœur de l'église de Stains. Le château a été gravement endommagé pendant la guerre de 1870. En subsistent certains communs, dont les écuries, acquises par la commune en 1883, et qui abritent depuis l'hôtel de ville. Le parc du château, acquis par l'Office départemental d'HBM de la Seine (OPDHBMDS), a été loti pour devenir la Cité-Jardin.
Mairie. – Le , le conseil municipal vota l'acquisition des écuries et remises de l’ancien château de Stains, dont la famille Hainguerlot était propriétaire, comme héritière de Mme de Vatry. La vente eut lieu au prix de 33 000 francs. La restauration, exécutée en 1884, coûta 30 000 francs. Le bâtiment est situé avenue Hainguerlot, presque à l'angle de la rue Carnot. La superficie du terrain est de 28 ares 71 centiares. Il est composé d’un corps de logis avec cinq immenses fenêtres en façade, en retrait avec deux ailes reliées par une grille monumentale.
Le château de la Motte, attesté en 1361 en tant que fief de la châtellenie de Montmorency[72], a été détruit en 1819 à l'exception de quelques dépendances, et il n'en subsiste que le porche, réalisé en style rocaille par René Douin vers 1740[73]. Cet élément a été inclus dans le bâtiment de la nouvelle médiathèque Louis Aragon de Stains, inaugurée en .
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption a été construite dans la seconde moitié du XVIesiècle, recevant sa dédicace le d'Eustache du Bellay, évêque de Paris[74],[75]. Les voûtes ont été reconstruites après les bombardements de la guerre de 1870 et le clocher abattu en 1950. Elle a été peinte par Maurice Utrillo dans le tableau Église de Stains (huile sur toile, 74 × 90 cm, Galerie Pétridès, c. 1930). Elle abrite un maître-autel et un retable classés monuments historiques. L'édifice a été fermé au public en 1995 à cause de risques d'écroulement. Malgré de nombreux mouvements des fidèles stanois, aucun projet de rénovation n'était encore prévu à cause du coût élevé des travaux (7 millions d'euros) et du manque de ressources de la ville. Néanmoins, des travaux seront entrepris en pour une durée de deux ans[76].
Un second lieu de culte catholique, bien plus modeste, est la chapelle Notre-Dame-des-Peuples, située en lisière du clos Saint-Lazare et en bordure de la zone des Tartres. Construite en 1969, elle a été complètement rénovée en 2010-2012[77]
La commune compte un patrimoine important de jardins ouvriers, notamment au nord de la rue du Moutier. Dans cette rue, à l'angle de la rue Michel-Rolnikas, se trouve aussi le cimetière communal de Stains, lieu de sépulture de la ville.
la Cité-jardin
Détail d'un bâtiment de la cité-jardin avenue Paul-Vaillant-Couturier.
La Cité-jardin de Stains, construite entre 1921 et 1933 pour l'office départemental des habitations à loyer modéré de la Seine par les architectes Eugène Gonnot et Georges Albenque (à qui l'on doit également le hameau du Danube à Paris) à l'emplacement de l'ancien château de Stains (détruit lors des combats de la guerre de 1870), afin de répondre à la demande de logements ouvriers, est une Habitation à bon marché dotée d'un confort important pour l'époque, tout en conservant une architecture résidentielle. Véritable ville dans la ville, centrée sur la place Marcel-Pointet[78] et sa salle de spectacles (achevée après la Seconde Guerre mondiale[79]), elle est édifiée afin d’héberger en priorité les populations ouvrières de Saint-Denis, Le Bourget et La Courneuve. Le bâti de 1 676 logements se répartit sous forme de 456 pavillons avec jardins, groupés par deux, quatre ou six, soit de maisons individuelles, soit encore de 19 immeubles collectifs de 3 ou 4 étages: immeubles en T, en angle, à redents ou parallèles à la rue[80].
Elle appartient au patrimoine national et est inscrite à l’inventaire des sites pittoresques depuis 1976[80] et est souvent citée en référence par des architectes et urbanistes qui pensent qu’elle est l'une des plus belles et plus réussies de France. Sa rénovation au début des années 2000 est dirigée par le bailleur, l'Office Public de l'Habitat de Seine-Saint-Denis, avec l'aide de l'ANRU[81].
Article détaillé: Cité-jardin.
Stains dans les arts
Article détaillé: Liste de films tournés dans le département de la Seine-Saint-Denis.
Le film Un air de famille de Cédric Klapisch (1996), d'après la pièce de théâtre de Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui, a été tourné à Stains:
- les intérieurs ont été tournés aux studios SETS;
- les extérieurs ont également été tournés à Stains: on reconnaît aisément le café et la voie de chemin de fer en arrière-plan, à l'angle de la rue des Parouzets et de la rue Hennequin.
Le film Les Grands Esprits d'Olivier Ayache-Vidal (2017) a été en grande partie filmé à Stains au collège Barbara, et des collègiens stanois ont incarné des personnages du long-métrage[82].
Le film "Hiver 54, l'abbé Pierre est un film produit par Christian Ardan, tourné a Stains et réalisé par Denis Amar, sorti en 1989 avec Lambert Wilson et Claudia Cardinale, sur le rude hiver 1954, le drame des sans-abri et l'action de l'abbé Pierre".
Personnalités liées à la commune
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L'acteur français Jean-Jacques Moreau est né le 4 février 1947 à Stains.
Roger Brias (1904-1941), résistant français, Compagnon de la Libération, est né à Stains.
L'acteur-réalisateur français d'origine iranienne Kheiron y a grandi avec ses parents, après avoir fui l'Iran. Son film Nous trois ou rien raconte notamment leur installation à Stains et l'implication de ses parents dans la vie associative dans la ville ainsi que dans celle de Pierrefite-sur-Seine[83]. Il a d'ailleurs vécu avec Navo (Bruno Muschio), co-auteur de la web-série Bref. avec Kyan Khojandi[84].
Le rappeur Sofiane a passé les 13 premières années de sa vie dans la ville de Stains avant de déménager au Blanc-Mesnil.
L'humoriste Yacine Belhousse a réalisé sa première pièce de théâtre intitulée Une vie particulière au Studio Théâtre de Stains
Rod Paradot est un acteur français née à Stains qui a gagné le César du meilleur espoir masculin.
Lenny Vallier, né le 24 avril 1999 à Stains en France, est un footballeur français qui évolue au poste d'arrière gauche au Chamois niortais.
Mohamed-Ali Cho, né le 19 janvier 2004 à Stains, est un footballeur français qui évolue au poste d'attaquant à Angers SCO.
Mistrigri (née le 9 octobre 1927 et morte le 18 novembre 2015 (à 88 ans)) est une artiste française de la scène, du disque et de la télévision.
Héraldique
Les armes de la commune de Stains se blasonnent ainsi: D'argent aux deux fasces ondées de sinople, au chef de gueules chargé de trois épis de blé tigés et feuillés d'or
Stains: notice historique et renseignements administratifs, Paris, Impr. de l'école d'Alembert (Montévrain), coll.«État des communes du département de la Seine à la fin du XIXesiècle», , 71p. (lire en ligne), sur Gallica.
Louis Bordes, Vladimir Thonet et Pierre Loiseaux, Stains et son histoire, éd. Alliance Service, 1979.
Jacques Grossard, Huit villes à découvrir en Île-de-France: Plaine Commune, Neuilly-sur-Seine, Vendredi Treize éditions, coll.«Urban's guide», , 96p. (ISBN978-2-9530241-0-4, présentation en ligne)
[PDF] Marc Couronné, La cité-jardin de Stains: Histoire d'un projet urbain et social, ed. Département de la Seine-Saint-Denis 2004, disponible en ligne. ici
Eugène Mannier, Les commanderies du grand-prieuré de France, Paris, Aubry - Dumoulin, 1872
Benoît Pouvreau, Marc Couronné, Marie-Françoise Laborde, Guillaume Gaudry, Les cités-jardins de la banlieue du nord-est parisien, Éditions du moniteur, Paris, 2007, 143 p. (ISBN978-2-281-19331-2)
«Stains», Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
Deux rue de la commune portent son nom: l'avenue Louis Borde et la rue du Lieutenant Gardette, son nom dans la résistance
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Nota: les références des Archives nationales ont été reclassées et les références actuelles sont changées[85]
R. Hulot, «Les chemins de fer de grande banlieue: Seconde partie», Chemins de fer secondaires, vol.1965-II, no72, , p.3-20 notamment page 3.
Source: Atlas du patrimoine du Pays de France, éd. par l'association du Pays de France-CDG, juin 2006
Inventaire général des chartes de Saint-Denis: tome I (Archives nationales, LL 1189)Érection de la cure de Stains par Pierre évêque de Paris, du consentement de Nicolas archidiacre et de Guillaume curé de Saint-Léger, de la parroisse duquel Saint-Léger a été démembré le village dudit Stains, à la charge par les curez dudit Stains de payer à l’avenir aux curez dudit Saint-Léger quarante solz parisis par chacun an pour les indemniser dudit démembrement, dont il y aura dix solz pour la fabrique, et comme les abbé et couvent de Saint-Denis ont le droit de patronnage et de présentation à laditte cure de Saint-Léger, ils ayent les mêmes droits pour la cure et parroisse dudit Stains. Du mois de febvrier 1213.
Résultats des élections municipales 2008 - 1ertour Votants 43,7% Exprimés 39,1% Liste Beaumale (PCF) - 53,4% des exprimés - 30 élus Liste Abdellali (UMP) - 36,1% des exprimés - 7 sièges Liste Teboul-Roques (PT) - 10,5% des exprimés - 2 sièges Source Le Parisien
Maïté Koda, «Le Guadeloupéen Julien Mugerin, candidat UMP à Stains: Il a moins de 30 ans et se présente sous l'étiquette UMP. Julien Mugerin, d'origine guadeloupéenne, brigue la mairie de Stains, un bastion communiste de Seine-Saint-Denis. Pas de quoi effrayer ce sarkozyste de la première heure», La Première, (lire en ligne, consulté le ).
C. G., «Municipales à Stains: une campagne à couteaux tirés: Entre le maire sortant de Stains, Azzedine Taïbi (PCF) et son principal opposant Julien Mugerin (divers droite), tous les coups sont permis. En tout, quatre listes s’opposent. Décryptage.», Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le )«Têtes de liste: Azzédine Taïbi (PCF), Julien Mugerin (DVD), Hamza Rabehi (LREM), Christopher Dibathia (SE)».
«Les municipalités communistes suspendues dès hier dans la Seine, la Seine-et-Oise et le Pas de Calais», Le Populaire, no6076, , p.4 (lire en ligne, consulté le ).
«Maires des communes suburbaines de la Seine», Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, no131, , p.391 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
Association Histoire et mémoire ouvrière en Seine-Saint-Denis, «BORDES Louis», Élus de Seine-Saint-Denis, sur http://ahmo.free.fr, (consulté le ).
Alexandre Arlot, «Stains: l’ancien député-maire communiste Louis Pierna est mort à l’âge de 88 ans: Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF, a rendu hommage à «un homme humble et modeste, emporté par la maladie qui le hantait depuis maintenant plusieurs années», Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
«Dernier mandat pour Beaumale à Stains», Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le )«Le maire PC de Stains, Michel Beaumale, ne sera pas candidat aux élections municipales de 2014. L'édile, qui dirige la commune depuis 1996, l'avait déjà affirmé lors de sa réélection en 2008».
Alain Abellard, «Michel Beaumale, la solitude du maire de Stains», Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
Olivier Faye, «Azzédine Taïbi, le maire qui boxe l’austérité», Le Monde, (lire en ligne)«Elu lors des municipales en mars, le communiste avait déjà fait parler de lui pour être devenu, à 49 ans, le premier maire PCF d’origine maghrébine à diriger une ville de plus de 30 000 habitants. Un symbole important pour un parti qui peine parfois à refléter la diversité des communes populaires qu’il administre».
R. H., «Azzédine Taïbi réélu maire», Actualités, sur http://www.stains.fr, (consulté le )«La liste Stains en Commun menée par le maire sortant avait remporté le scrutin dès le premier tour avec 57,89% des voix, «malgré un contexte de crise sanitaire qui a fait grimper l’abstention, la démocratie a parlé… un score historique que les forces citoyennes, progressistes et écologistes n’avaient pas connu depuis près de 20 ans» a rappelé Azzédine Taïbi».
M. FR., «Stains: le conseil municipal des enfants est élu», Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
Marie-Françoise Limon, Les notaires au Châtelet de Paris sous le règne de Louis XIV, p.331, Presses universitaires du Mirail, Toulouse, 1992 (ISBN2-85816-184-4) (extrait)
Pierre Thomas Nicolas Hurtaut, Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs, tome IV, p.673-674, chez Moutard libraire-éditeur, Paris, 1779 (lire en ligne)
Sophie de Tarlé, «Les collégiens du film Les Grands esprits racontent leur tournage avec Denis Podalydès», Le Figaro Étudiant, (lire en ligne, consulté le ).
«Stains: Kheiron présente son film en avant-première», Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).
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