Pierrefitte-sur-Seine est une commune de la Seine-Saint-Denis, située entre Saint-Denis et le département du Val-d'Oise en région Île-de-France. Elle fait partie de l'EPT Plaine Commune et de la Métropole du Grand Paris.
Pour les articles homonymes, voir Pierrefitte.
Pierrefitte-sur-Seine
La mairie en 2013, avec le tramway, qui dessert la commune depuis l'été 2013.
Ses habitants sont appelés les Pierrefittoises et les Pierrefittois.
Géographie
Le territoire de Pierrefitte-sur-Seine se situe au nord de Saint-Denis, à une dizaine de kilomètres de Paris, sur la RN1. Il s'étend principalement sur la Plaine de France, mais ses limites nord-ouest sont constituées par les contreforts de la Butte-Pinson.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Pierrefitte-sur-Seine
Montmagny (Val-d'Oise)
Sarcelles (Val-d'Oise)
Villetaneuse
Stains
Saint-Denis
Hydrographie
Un ensemble de petits ruisseaux est discernable sur les anciennes cartes, mais il a été enterré au fil de l'histoire afin de lutter contre les risques d'inondation tout en permettant le drainage des terrains.
Transports
La RN 1 a été reconfigurée lors de la création de la ligne T5 en 2013.
Pierrefitte est située près des autoroutes A 1 et A 86. Elle est traversée par l'ex-RN 1 (plus de 50 000 véhicules par jour recensés avant 2013[1],[Quand?] c'est-à-dire avant la mise en service du T5) et la RN 301 (désormais numérotée D 901), et est le point de départ de l'ancienne RN 16 (désormais numérotée D 316 dans le Val-d'Oise) qui mène à Clermont (Oise). Autrefois, elle aboutissait à Dunkerque.
Longtemps mal desservie par les transports en commun, la ville a bénéficié progressivement de l'arrivée du RER (1987), du métro (1998), des tramways T5 (2013) et T11 (2017) ainsi que d'une amélioration progressive du réseau de bus.
Un désenclavement réussi
Jusqu'en avril 1991, seul un bus sur trois de la ligne de bus 150 venant de porte de la Villette allait au-delà de Mairie de Stains pour rejoindre Villetaneuse via Pierrefitte. Cette proportion est passée à un sur deux en 1991[2]. À cette même époque, le sud de la ville attend le prolongement de la ligne 13 du métro à Saint-Denis université, en limite de Pierrefitte[3]. Ce projet se concrétise en 1998 à la faveur des chantiers obtenus dans la foulée de la création du Stade de France[4].
La Gare de Pierrefitte - Stains est une des stations du RER D depuis le [5]. En juillet 2017, la gare, qui a reçu un nouveau quai quelques semaines plus tôt, est mise en correspondance avec la ligne de tramway T11 Express[6]. La nouveauté la plus structurante pour Pierrefitte est cependant l'arrivée en 2013[7] du tramway T5 qui traverse la ville du nord au sud sur l'ancienne RN1. Son succès immédiat conduit à plusieurs renforts successifs de sa fréquence[8].
Sur le plan routier, la RD 28 reliant Saint-Denis université à Villetaneuse a vu son tronçon Est inauguré en 2014[9], et son tronçon central ouvrir en 2020[10].
Aujourd'hui
Le tramway T5, durant ses essais, en .
La commune est desservie par:
La ligne de tramway sur pneu T5. Depuis le , le tramway relie la station Marché de Saint-Denis à la gare de Garges-Sarcelles, et dessert du nord au sud la ville, et notamment son centre, ainsi que le quartier des Poètes, le Petit Pierrefitte, et le cimetière des Joncherolles.
La ligne de tramway T11 Express Le T11 Express est mis en service le , et offre une nouvelle liaison de rocade à la gare de Pierrefitte - Stains, vers les gares de Épinay-sur-Seine (RER C) à l'Ouest et la gare du Bourget (RER B) à l'Est.
Le RER D et T11 express desservent la gare de Pierrefitte - Stains, située en limite Est de la commune.
La station de métro Saint-Denis - Université, sur la ligne 13 du métro de Paris, en limite sud de la commune.
La desserte en bus est assurée par les lignes RATP150168253256268337361 ainsi que, la nuit par le Noctilien N44
Urbanisme
Typologie
Pierrefitte-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[14] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].
Quartiers
Pierrefitte compte plusieurs quartiers comme le quartier des Poètes (la Cité Rose, détruite et réurbanisée dans les années 2010), Jules-Châtenay, Cité Potier, Lavoisier, Langevin, Fontaine-Rosée, Jean-Vilar, Jules-Verne, Jean-Moulin, les Fauvettes et les Joncherolles. Le quartier des Fauvettes-Joncherolles est retenu fin 2014 dans la seconde phase du programme ANRU qui prévoit notamment la destruction de la copropriété dégradée des Fauvettes et la réhabilitation des logements sociaux des Joncherolles[19].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté, dès le IXesiècle, (l'abbé de Saint-Denis faisant mention des vignobles de petra ficta dans ses écrits en 862)[20].
Pierrefitte (mentionné anciennement petraficta ent 862) est une formation toponymique romane qui signifierait «pierre fichée» (en latin Petraficta), c'est-à-dire «pierre dressée et plantée». Il se réfère soit à une borne, soit à un mégalithe. Il équivaut aux types Pierrefitte.
Le nom de Pierrefitte se voit officiellement complété de la mention «sur-Seine» par l'administration en 1920 afin de faciliter le travail de la poste et de spécifier le rattachement de la commune au département de la Seine, alors que la ville n'est pas baignée par le fleuve éponyme.
Histoire
Du Moyen Âge à la Révolution française
Propriété de l’abbaye de Saint-Denis au IXesiècle, elle fut en partie détruite au XVesiècle, pendant la guerre de Cent Ans.
Au XVIIIesiècle, Pierrefitte est un village d'agriculteurs et de carriers, qui exploitent sur les contreforts de la Butte-Pinson le gypse —de la pierre à plâtre— formé à la période du Ludien, il y a 35 millions d'années. Les risques d'affaissement des zones anciennes carrière ont conduit à la définition d'un périmètre de risques[21].
De 1790 à 1795 Pierrefitte-sur-Seine était un canton du district de Franciade.
Extrait de la carte de Cassini. Pierrefitte est au nord de Saint-Denis.
Les terroirs de Stains-Pierrefitte-Villetaneuse-Epinay en 1707
Le XIXesiècle
La commune est ainsi décrite en 1841 dans la Nouvelle histoire de Paris de Julien de Gaulle: «Pierretitte, à 5 lieues nord de Paris, n'est remarquable par aucun monument. C'est un village dont l'histoire n'a rien de particulier. Il renferme de jolies maisons. Sa seigneurie relevait, au XIIIesiècle, de l'abbaye de Saint-Denis. Elle en fut détachée plus tard, et donnée pendant l'invasion anglaise à un nommé Fréron qui avait favorisé l'entrée des Bourguignons dans Paris[22]».
En 1856, Pierrefitte est desservie par le chemin de fer avec la mise en service de la ligne de Paris-Nord à Lille, ce qui permet à la ville de devenir un lieu de petite villégiature pour des Parisiens aisés.
La ville est ravagée par les bombardements de la guerre franco-allemande de 1870. Le sommet de la butte Pinson est utilisé[23] lors du siège de Paris de 1870, par les troupes prussiennes qui y installent dès le 21 septembre plusieurs batteries d'artillerie, dont les positions seront bombardées par l'artillerie des forts de la Briche et de la Double-Couronne[24] et qui seront eux-mêmes bombardés[25].
L'armée française, dans le cadre du renforcement de la protection de la place fortifiée de Paris, aménage au sommet de la butte Pinson une fortification du système Séré de Rivières: la Redoute de la Butte-Pinson[26],[27]..
Article connexe: Fortifications de Paris aux XIXe et XXe siècles.
En 1896, Pierrefitte est un bourg de 2 468 habitants dont l’activité économique dépend principalement de deux entreprises, l’une de tentures murales, dite Lincrusta Walton(en) avec 40 ouvriers, et l’autre de matériel de chemin de fer avec 30 ouvriers, auxquelles s’ajoute une maison d’épicerie en gros. L'agriculture est consacrée à la culture maraîchère et à l’horticulture, qui ont remplacé la fabrication du vin, les plants de vigne ayant peu à peu disparu.
Le bourg compte alors 383 maisons (dont 51 de deux étages et cinq de trois étages et plus) constituant 717 logements, ainsi que 32 ateliers et 47 commerces[28].
L'urbanisation de Pierrefitte a été fortement développée avec un accroissement de l'offre de trains de banlieue par la Compagnie des chemins de fer du Nord et le développement des quartiers de lotissement ouvriers, la Butte Pinson étant devenue un lieu où plusieurs guinguettes étaient aménagées pour le plaisir des habitants ainsi que des parisiens[Note 3].
Le XXesiècle
Le 11b, l'une des deux lignes de tramways qui desservaient Pierrefitte.
De plus, la ville a été desservie par trois lignes de tramways au début du XXesiècle:
la ligne no3Mairie de Pierrefitte - Pont de Saint-Cloud des TMEP[29] par le Barrage (place du Général-Leclerc) et la gare de Saint-Denis et les quais rive droite, le pont de Saint-Ouen et les quais de la rive gauche. Cette ligne a fonctionné du au
la ligne PC de Mairie de Pierrefitte à porte de Clignancourt, créée par la TPDS, qui a circulé du au . Lors de la fusion des compagnies de tramways au sein de la STCRP de 1921, cette ligne prit le no65[30], et, en 1926, elle transportait 1 500 000 voyageurs par an.
la ligne 11b de la STCRP Gare de l'Est - Barrage de Pierrefitte, créée le , passait par carrefour Pleyel, la porte de Paris, l'église Saint-Denis-de-l'Estrée et la place du Général-Leclerc à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), transportait 4 400 000 voyageurs en 1926. En 1930 environ, il y avait 7 départs à l'heure de pointe et 3 en heure creuse pour la porte de Clignancourt (ligne 65) et y rejoindre le métro, ainsi que la place de la République (11b). Il fallait 34 minutes pour faire le trajet Pierrefitte - Porte de Clignancourt[31].
Les deux lignes de tramway ont été supprimées par la Société des transports en commun de la région parisienne le 18 mai 1936: l'ensemble du secteur était désormais desservi par des autobus, alors considérés comme plus modernes[32].
Tramway de la ligne PC (Pierrefitte - Porte de Clignancourt) des TPDS sur l'actuelle avenue Lénine, vers 1910.
Tenture murale produite par Lincrusta vers 1901.
Une boucherie en 1909.
L'activité agricole n'a cessé à Pierrefitte qu'après la Seconde Guerre mondiale.
Le Petit Pierrefitte est un quartier situé en limite de Saint-Denis, toujours marqué par ses ruelles perpendiculaires à la RN 1.
Avant la Seconde Guerre mondiale, Albert Richard (1894-1944) dirige la ville pour le PCF. toutefois, influencé par l'ancien maire de Saint-Denis Jacques Doriot, il rejoint le parti Parti populaire français, de tendance fasciste[33].
Dans les années 1930, il est envisagé de faire passer par la Butte-Pinson le projet d'autoroute B16 (de Moisselles à Villeneuve-la-Garenne) et par l'actuelle RD28 le projet d'autoroute F2, projets qui seront abandonnés dans les années 1970[34],[35],[36].
Seconde Guerre mondiale
En janvier 1940, pendant la Drôle de guerre, six trains sanitaires sont stationnés au dépôt des Joncherolles. Des officiers, soldats et infirmiers sont logés chez les habitants.
Lors de la Bataille de France, le , les Allemands entrent dans la ville. Certains noms de rue changent, comme le boulevard Chamberlain qui devient le boulevard Maréchal-Pétain (Aujourd'hui, boulevard Charles-de-Gaulle).
Le , les Forces françaises de l'intérieur (FFI) s'affrontent aux occupants. Deux blindés allemands sont jetés dans un fossé de la ligne de chemin de fer, un soldat allemand est tué avenue de la République. Neuf otages sont fusillés en représailles.
Pierrefitte est libérée d'abord par les FFI le , puis par la 2edivision blindée entrée à Pierrefitte le [37]. Ce même jour, le commandant Massu aborde la redoute de la Butte-Pinson vers 14h et se heurte à une vive résistance. La bataille dure jusqu'à 19h avant que la position ne tombe[38].
363 Pierrefittois auraient été appréhendés pour le Service du travail obligatoire (STO)[37].
À la Libération, le 27 août 1944 par la division Leclerc, Raymond Picard prend la succession des maires nommés par le Régime de Vichy.
En mai 1968, plusieurs usines sont occupées. Après la dissolution de 1968, le communiste Étienne Fajon est néanmoins réélu[39].
Le XXIesiècle
Article détaillé: Quartier des Poètes.
Le parc de la République en 2019. Au loin, la tour de l'avenue Gallieni.La médiathèque Flora-Tristan.
Dans le cadre de son développement et des besoins de logements des années 1970, la ville avait confié aux architectes Yves et Luc Euvremer (1978–1983 en collaboration avec Jean Renaudie) et Mila et Geronimo Padron-Lopez la réalisation d'un ensemble d’habitat social d'environ 900 logements réalisés entre 1973 et 1994 dans le cadre de la ZAC du Barrage dont les premières études remontent à 1963[40].
Compte tenu des grandes difficultés sociales et des nombreux dysfonctionnements de cet ensemble, la municipalité, Plaine Commune et l'ANRU ont décidé en 2007 sa démolition dans le cadre de la réalisation d'une nouvelle ZAC, ce qui a amené une importante mobilisation d'architectes, émus par le sort promis à cet habitat social des années 1980 qu’ils considèrent comme une œuvre architecturale et urbaine majeure.
Le tribunal administratif de Montreuil a rejeté leur recours, estimant «que la réalisation de la cité Desnos, si ce n’est sa conception même, n’a pas atteint les objectifs poursuivis par son concepteur en matière d’écologie et de qualité de vie de ses habitants». Après avoir relevé les spécificités formelles de ces logements, «le tribunal en déduit naturellement que la cité Desnos ne peut être regardée comme un symbole d’une période de l’histoire de l’architecture, qui ferait partie d’un patrimoine à protéger ou à mettre en valeur.»[41],[42],[43]. Les bâtiments sont démolis en 2010-2011 après le relogement de l'ensemble des habitants, et l'aménagement de la ZAC des Poètes[44],[45] se poursuit depuis.
Politique et administration
Logo de la ville.
Rattachements administratifs et électoraux
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[46], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif au . Elle fait partie de l'arrondissement de Saint-Denis de ce département depuis 1993.
Pour l'élection des députés, Pierrefitte-sur-Seine fait partie du 2ecirconscription avec les anciens cantons de Saint-Denis-Nord-Ouest et Saint-Denis-Nord Est.
Elle faisait partie de 1801 à 1893 du canton de Saint-Denis, annéese où elle intègre jusqu'en 1912 le canton d'Aubervilliers, puis réintègre le canton de Saint-Denis du département de la Seine. Lors de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, elle est rattachée en 1967 au canton de Stains puis, en 1976, devient le chef-lieu du canton de Pierrefitte-sur-Seine[47]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton d'Épinay-sur-Seine.
Intercommunalité
Articles détaillés: Métropole du Grand Paris, Établissement public territorial et Plaine Commune.
La ville était membre fondateur de la communauté de communes «Plaine Commune», créée en 1999 et transformée en 2000 en communauté d'agglomération Plaine Commune.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[48].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Plaine Commune, qui succède à la communauté d'agglomération éponyme[49].
Articles détaillés: métropole du Grand Paris, établissement public territorial et Plaine Commune.
Tendances politiques et résultats
Articles connexes: Élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis et Élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis.
Michel Fourcade, lors de l'inauguration de la ligne 5 du tramway d'Île-de-France en 2013.
Depuis 1945, la ville n'a compté que cinq maires: Raymond Picard, Roger Fréville (PCF), Daniel Bioton (PCF), Catherine Hanriot (PCF) et Michel Fourcade (PS). La ville a eu le même premier maire-adjoint de 1983 à 2008, François Colombani, militant du PCF (qui était déjà second adjoint de 1977 à 1983).
Figure marquante de l'histoire locale, Roger Fréville avait fait du sport une de ses priorités dans le cadre des reconstructions d'après-guerre, c'est notamment pour cette raison que son nom a été donné au complexe sportif, rue Nungesser-et-Coli, inauguré en 1994[50].
Après avoir ravi le siège de conseiller général du canton de Pierrefitte-sur-Seine au maire PCF Catherine Hanriot lors des cantonales de 2004, Michel Fourcade arrive en tête du premier tour des municipales 2008 à la tête d'une liste de rassemblement notamment du PS, des Verts et de représentants de la société civile contre le PCF. Au second tour, la liste du PCF a fusionné avec celle conduite par le socialiste Michel Fourcade et cette liste d'union a remporté le second tour du 16 mars 2008 par 65,9% des exprimés face à la liste Bazeli (UMP)[51].
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis, la liste PS-EELV menée par le maire sortant Michel Fourcade obtient une large majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 451 voix, 51,27%, 27 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant les listes menées respectivement par[52]:
- Farid Aïd (FG, 1 329 voix, 27,80%, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire);
- Pascal Kouppe (UDI, 1 000 voix, 20,92%, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 28,25% des électeurs se sont abstenus
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis[53], la liste PS - GRS - RDG menée par le maire sortant Michel Fourcade —qui bénéficie de la fusion de la liste EÉLV - AÉI menée par Dominique Carré— obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 851 voix (51,87%, 30 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant largement les listes menées respectivement par[54]:
- Farid Aïd (PCF - LFI - PRG - FG - PG —fusionnée avec la liste DVG de Fanny Younsi —1 316 voix, 36,88%, 7 conseillers municipaux élus);
- Pascal Kouppé de K Martin (UDI - LR - LC, 401 voix, 11,23%, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 67,98% des électeurs se sont abstenus.
Liste des maires
Articles détaillés: Liste des maires de Pierrefitte-sur-Seine et Liste des maires de la Seine-Saint-Denis.
Liste des maires depuis la Libération de la France[55]
Agent PTT puis La Poste Conseiller général de Pierrefitte-sur-Seine (2004 → 2015) Conseiller départemental d'Épinay-sur-Seine (2015 →) Rééélu pour le mandat 2020-2026[63],[64],[65]
Article connexe: Liste des maires de la Seine-Saint-Denis.
La ville a également conclu deux conventions de coopération décentralisée avec
la commune de Koussané(Mali)depuis 2003
et le camp de réfugiés de Kalandja(Palestine)depuis 2004[20].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[68],[Note 4]
En 2019, la commune comptait 30 861 habitants[Note 5], en augmentation de 8,44% par rapport à 2013 (Seine-Saint-Denis: +5,95%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
750
706
734
705
812
789
827
813
808
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
829
915
1 075
1 157
1 151
1 346
1 609
1 824
2 468
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 863
3 349
4 268
5 987
8 609
11 645
12 575
12 100
12 867
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
14 770
19 017
20 819
22 366
23 822
25 816
27 532
28 026
29 608
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
30 861
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[69].)
Histogramme de l'évolution démographique
Immigration
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
En 1999, 64,5% des jeunes de moins de 18 ans étaient d'origine étrangère (au moins un parent immigré). En 2018, d'après un sondage mené par l'INSEE, il a été relevé que 33,5% de la population de Pierrefitte-Sur-Seine est étrangère et 41% de ses habitants sont des immigrés.[70]
Enseignement
En termes de structures d'accueil des enfants en bas âge jusqu'à leur majorité, la ville de Pierrefitte dispose en 2020[71]:
deux crèches municipales: les crèches collectives Eugénie-Cotton et Louise-Michel; deux halte-jeux (Françoise-Dolto et Donald Winnicott); la crèche familiale Jeanne-Alexandre; deux crèches associatives (l'Arche de Noë et l'Envol); la maison d'assistantes maternelles Arc-en-ciel; deux micro-crèches.
Quatre écoles maternelles: école Ethel-Rosenberg, école des Fortes Terres, école Henri-Wallon, école Jacques-Prévert.
L'école élémentaire Roselyne-Boivin, à laquelle doit être adjointe une maternelle
Six groupes scolaires associant maternelle et primaire:
Écoles Eugène-Varlin et Danielle-Mitterrand, dans les quartiers nord.
École Jean-Jaurès, au centre-ville/Butte-Pinson.
École Frédérick-Lemaître, près de la gare RER.
Écoles Joliot-Curie (une maternelle, deux primaires) et Anatole-France au sud de la ville.
Deux collèges:
le collège Gustave-Courbet[72] qui se situe rue François-Mitterrand (ex-rue Ernest-Fabre), au sud de la ville et dans le quartier du Petit-Pierrefitte. À son inauguration, le , le collège Gustave-Courbet, conçu par les architectes Jacques Kalisz et Gilbert-Paul Bertrand, était un collège d'enseignement secondaire (CES), dont la réalisation est intervenue au moment des grands chantiers éducatifs des années 70, destinés à accueillir l'arrivée d'une nouvelle classe d'âge dans le second degré. L'établissement scolarisait alors 1200 élèves, dont 96 en section d'éducation spécialisé (SES). Les classes SES ayant disparu en 1996, le collège accueille désormais une section d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA). Ses nouveaux locaux reconstruits ont été inaugurés en 2019.
le collège Pablo-Neruda[73], conçu par les architectes BMC architectes, Arnaud Bical, Rémi Martinelli, Laurent Courcier, livré en 1993 et qui, lui, est situé au nord de la commune.
Le collège Lucie-Aubrac est lui situé à Villetaneuse, mais, situé en limite de Pierrefitte, il est également fréquenté des élèves de la ville[74] conçu par Jacques Soucheyre. Ce collège a été inauguré en 2003.
Le lycée polyvalent Maurice-Utrillo situé à Stains accueillait la plupart des élèves pierrefittois, mais un nouveau lycée située à Pierrefitte, aux abords du T11 express et du RER D, a été mis en service par la Région Île-de-France à la rentrée 2021 et accueille une partie des jeunes de la commune[75],[76].
L'université Paris-VIII à Saint-Denis, est située en limite sud de Pierrefitte alors que l'université Paris-XIII à Villetaneuse est également proche.
Équipements sportifs
La ville est dotée de deux équipements majeurs, le complexe sportif Roger-Fréville et le palais des sports Pierre-Machon, ainsi que d'autres gymnases, terrains d'évolution et de courts de tennis.[Quand?]
Le Pierrefitte FC est le club de foot de la ville et évolue majoritairement au niveau départementale du district de la Seine-Saint-Denis[77]. Le club a par ailleurs remporté la Coupe départemental de Seine-Saint-Denis en Futsal Sénior, lors de la saison 2014-2015[78].
Le chantier d'une piscine est lancé en 2019[79],[80], afin d'être livrée en 2021. Il s'agit d'un équipement évalué fin 2019 à 17 millions d'euros, financés principalement par le département de la Seine-Saint-Denis dans le cadre de son plan piscine 2016-2021, et qui doit être dévolu en gestion à la ville. Celle-ci prévoit de passer une délégation de service public avec une entreprise privée pour en assurer le fonctionnement[81],[82].
Culture
Sport
La course cycliste Paris-Roubaix a débuté pendant longtemps devant un café de la RN 1, à l'entrée de Pierrefitte[83]. Le départ de la course cycliste Paris-Lillers y est également attesté de 1937 à 1939[84].
Depuis 1975, le jeudi de l'ascension est l'occasion d'une grande course à pied populaire nommée les Foulées pierrefittoises[85].
Art
La commune organise pour la première fois en 2021 un festival intitulé Festiv’art[86] en collaboration avec le conservatoire de musique et de danse de Pierrefitte[87].
La maison du peuple[88], aussi intitulée maison commune, accueille diverses activités culturelles[89]: des concerts, des événements organisés par des associations, des pièces de théâtre, mais aussi la saison culturelle[90].
Lieux de culte
La commune compte plusieurs lieux de culte:
L'église Saint-Gervais Saint-Protais et l'église Sainte-Thérèse des Joncherolles (construite en 1960 par l'architecte Paul Vimond) accueillent le culte catholique.
Plusieurs églises protestantes sont implantés à Pierrefitte: église adventiste du septième jour[91], église Bethel[92]... La chapelle Notre-Dame-de-la-Reconnaissance, construite vers 1960, est également reconvertie en lieu de culte protestant.
Pierrefitte compte une communauté des Témoins de Jéhovah[93].
La communauté locale dispose d'une synagogue et célèbre les fêtes juives[94].
Les lieux de culte musulman sont l'Association Islamique Pakistanaise[95] et une mosquée en construction sur un terrain acquis en 2017 rue Séverine[96],[97].
La ville dispose du cimetière communal de Pierrefitte-sur-Seine et Cimetière intercommunal des Joncherolles.
Etablissements de santé
La commune propose un large choix de cabinets médicaux libéraux mais aussi de nombreux établissements de santé:
Le Centre Municipal de Santé (CMS) Jean-aimé Dolidier[98] qui accueille un large panel de soins tels que la médecine général, la médecine spécialisée, un service infirmier, une diététicienne mais également un service d’échographie.
Le centre médico-dentaire[99] et la maison de santé Jacques Prévert[100].
La clinique de Pierrefitte-Sur-Seine qui propose un service d’hospitalisation[101].
Économie
Le supermarché Lidl.
La commune a été moins marquée que les autres villes de Plaine Commune par la présence de la grande industrie depuis la fin du XIXesiècle jusqu'à la désindustrialisation de l'Île-de-France. D'importantes entreprises ont néanmoins eu un rôle économique à Pierrefitte.
Jusqu'en 2001, Pierrefitte a abrité les activités de l'entreprise de caviar et poissons fumés Petrossian[102].
En 2007-2008 on y dénombre 423 entreprises. Les principales sont les Cartonnages Guillaume (95 emplois, fabrication de coffrets pour l'industrie du luxe), Delage Aéro (90 salariés, construction de pièces pour moteurs d'avions) et le CDIF (80 salariés, éco-entreprise: centre de tri)[103].
Elle dispose également de plusieurs équipements importants de santé, avec le Centre médico psychologique (psychiatrie), dépendant de l’Établissement Public de Santé de Ville Evrard, la Maison de l'Alisier (foyer d’accueil pour les traumatisés crâniens), la clinique Victor Hugo Clinalliance, qui a ouvert en 2008[104], ainsi que le centre municipal de santé Jean-Aimé-Dolidier.
Plaine Commune a aménagé la zone d'activités le long de la future RD 28 prolongée ZAE de la Gare militaire, dont le promoteur est Spirit. On y trouve notamment le siège social et la brasserie Frogbeer[105]:
La zone des Tartres
Desservie par la RD28, la zone des Tartres est un secteur aux limites de Pierrefitte-sur-Seine, Stains et Saint-Denis, occupé notamment par des maraîchers et des jardins ouvriers.
Les objectifs d'aménagement de cet espace de près de 110 hectares sont les suivants:
accompagner les projets existants: l’extension de l’Université Paris-VIII (équipements sportifs), l’implantation des Archives nationales (cf. § Architecture contemporaine, ci-après), les projets de RD 28 et du futur pôle gare de la Tangentielle Nord
valoriser l’activité économique en recherchant les meilleures localisations au regard des besoins locaux, notamment l’accueil de PME/PMI et d’entreprises artisanales, et de l’offre foncière disponible.
conforter l’habitat dans un souci de diversification de l’offre et d’accompagnement des opérations de restructuration lourde du patrimoine.
développer une dimension environnementale et paysagère du secteur dans un réseau d’échanges à l’échelle de Plaine-Commune et du département.
En 2020 est livré au pied de la gare du T11 un centre d'affaires de 25 000 m2 (sur la limite communale avec Stains) qui accueille un centre de recherche d’Engie, le Crigen (250 emplois), ainsi qu'un centre de formation de Total[106].
Les contreforts de la Butte-Pinson se trouvent au nord-ouest de la commune.
Revenu dans la ville de son enfance, Maurice Utrillo y croqua le Café "le Chat sans Queue" (actuelle rue Lénine) ou La Guinguette. En 2010, son testamentaire Jean Fabris - qui a rompu avec le musée Utrillo-Valadon de Sannois - y inaugure l'espace Utrillo, au sein du centre culturel, comprenant une quinzaine de tableaux, 15 000 photographies et de nombreux documents[107]. Depuis 1997, le café cabaret "au trois francs six sous" se tient le premier samedi du mois place Jean-Jaurès[108]
La ville a été le lieu de tournage de deux films:
Mélodie en sous-sol de Henri Verneuil, 1963
La Cité Rose de Julien Abraham, 2013
Architecture moderne
L'hôtel de ville en 2005, avant son agrandissement de 2009, qui l'a rendu accessible aux personnes handicapées.
L’hôtel de ville
L’hôtel de ville, agrandi durant l’Entre-deux-guerres puis à nouveau en 2009, a remplacé la mairie édifiée en 1849 sous l'administration de M. Lejeune, qui était édifiée à l’angle de la rue de Paris et de la rue Briais[109].
Place Jean-Jaurès, la Ville inaugure en 2016 une statue de Jean Jaurès[110].
L’église Saint-Gervais-Saint-Protais
L’église Saint-Gervais-Saint-Protais, construite sur les plans de l'architecte Lequeux, a été consacrée le . Toutefois, les fonts baptismaux des XIIeetXIIIesiècles proviennent de l’église précédente. La cloche a été offerte par l’impératrice Eugénie. L'église était décrite comme suit en 1879:
L’église Saint-Gervais-Saint-Protais au tout début du XXesiècle.
L’église «est située dans la Grand’Rue du village, et sa façade, légèrement en retrait, se compose, au premier plan, d'un avant-corps accusant la grande nef et, au deuxième plan, des façades des bas-côtés qui sont moins élevées et ajourées, chacune, par une fenêtre plein-cintre. L’avant-corps présente, en son milieu, une grande tour carrée dont le soubassement est percé d'une porte plein-cintre, décorée de moulures et surmontée d'une croix. Elle est encadrée de deux pilastres composites, supportant un entablement dont l'architrave est interrompue par un tableau qui porte cette inscription: «NON EST HIC ALIUD NISI DOMUS DEI ET PORTA COELI. GEN., XXVIII, XVII». Au-dessus de cet entablement s'élève la tour proprement dite, décorée de refends et de bossages, interrompus par un cadran d'horloge. Elle est flanquée de contreforts peu saillants sur lesquels s'appuie le beffroi ajouré de fenêtres géminées garnies d'abat-sons et surmonté d'une flèche octogonale dont les pans, aux angles de la tour, sont flanqués de pyramidions. […] À l'intérieur l'église présente une nef s'ouvrant sur les bas-côtés par cinq travées séparées par des colonnes qui supportent la retombée de voûtes plein-cintre. Au-dessus, des antes très plats, terminés par des consoles, reçoivent les poutres ornées de culs-de-lampe qui soutiennent le plafond à compartiments. Cette nef se termine, en avant de l'hémicycle du maître-autel, par un arc triomphal décoré de fresques et de sculptures. Cet hémicycle est lui-même recouvert par une demi-coupole. Une frise peinte contourne la nef et sépare l'étage des arcades du rez-de-chaussée de celui des fenêtres circulaires placées au-dessus de chacune d'elles. Les bas-côtés sont ajourés de cinq fenêtres plein-cintre, munies également de verrières. Ils se terminent par deux chapelles dédiées, celle de gauche à sainte Geneviève, celle de droite à la Vierge»[109].
Architecture contemporaine
Hormis les édifices religieux, la ville est marquée par le nouveau siège des Archives nationales[111]
Archives nationales (France): site de Pierrefitte-sur-Seine. Architecte: Massimiliano Fuksas.
En mars 2004, le président de la République Jacques Chirac a annoncé la construction d'un nouveau centre des Archives nationales dans la zone des Tartres, marquant ainsi la volonté de l’État de construire au cœur de la cité un grand établissement culturel, dans un territoire en devenir, aux portes de Paris. Cet emplacement a été retenu en raison de sa proximité immédiate de la station de métro de Saint-Denis - Université sur la Ligne 13 du métro de Paris, de l’université Paris-VIII à Saint-Denis et de l’université Paris-XIII à Villetaneuse, ainsi que de la disponibilité foncière du secteur des Tartres.
Le bâtiment, conçu par l'architecte Massimiliano Fuksas, d'une superficie de 84 293 m2[112], d'une capacité de stockage de 320 kilomètres linéaires, haut de 42 m et long de 180 mètres, qui doit accueillir 400 personnes (chercheurs, enseignants, étudiants, généalogistes…), est destiné aux archives postérieures à 1790. Le coût de construction de ce nouveau centre est estimé à 194 millions d’euros[113]. Le chantier a débuté en 2009[114]. Construit par l'entreprise Bouygues Bâtiment, le bâtiment a été livré en 2012, ouvert au public le et inauguré par le président de la République, François Hollande, le 11 février suivant.
Tourisme et cadre de vie
Pierrefitte-sur-Seine a reçu une fleur au concours des villes et villages fleuris en 2007[115], puis trois en 2020.
La ville comporte plusieurs espaces verts, les principaux étant:
le parc de la Butte-Pinson (à cheval sur plusieurs communes),
le parc de la République, sur le flanc Est de la Butte-Pinson, et situé avenue de la République,
le parc Frédérick-Lemaître,
le square Nelson-Mandela.
Personnalités liées à la commune
L'acteur Frédérick Lemaître caricaturé par Gill (1867).
Pierrefitte a accueilli d'illustres personnages comme le général baron d'Empire Moulin ou le peintre Maurice Utrillo. La ville a inspiré l'artiste qui immortalisa, dans ses premières œuvres les vignes, l'église et les rues de Pierrefitte.
Frédérick Lemaître (1800-1876), acteur, avait une résidence à Pierrefitte, devenue parc public et conservatoire municipal de musique et de danse.
Alcide Dessalines d'Orbigny, naturaliste, botaniste et paléontologue, mort à Pierrefitte.
Suzanne Valadon (1865-1938) et son fils Maurice Utrillo (1883-1955) demeurèrent à Pierrefitte chez la mère de Valadon à la Villa Hochard[107]
Jean-François Moulin, (1752-1810) membre du Directoire, baron et général d’Empire, habita la commune et y est inhumé. Une rue de la ville porte son nom[116].
Serge Nubret (1938–2011), culturiste, acteur, mort à Pierrefitte-sur-Seine.
Samuel Nadeau (1982-), basketteur ayant évolué à Pierrefitte
Laëtitia Kamba (1987-), basketteuse ayant évolué à Pierrefitte
Lamya Matoub (1992-), championne du monde de karaté
Azeddine Habz (1993-), coureur de fond franco-marocain
Azize Diabaté Abdoulaye (2000-), acteur
Jacques Testart (1939-), biologiste, y a passé son enfance[117]
Armen Petrossian, dirigeant de l'entreprise Petrossian un temps implantée à Pierrefitte
Marie-Monique Robin (1960-), journaliste et réalisatrice[118],
Jallal Hami (1988–2012), élève officier.
Héraldique
Pierrefitte-sur-Seine
De gueules à trois rochers d'argent mouvant de la pointe, celui du centre plus élevé, surmonté d'un pinson d'or, au chef cousu d'azur d'un clou d'argent, accosté de deux fleurs de lis d'or.
Dessiné par M. Louis et attribué à la Ville par arrêté préfectoral du . Par ses fleurs de lys d’or et le clou au centre, le blason rappelle la suzeraineté de l’abbaye royale de Saint-Denis sur la commune. Le bleu et le rouge sont les couleurs de Paris et du département de la Seine, duquel dépendait alors Pierrefitte. Les pierres blanches et l'oiseau au sommet de la plus haute d'entre elles évoquent la Butte-Pinson et les carrières de gypse[119].
Pierrefitte-sur-Seine: Notice historique et renseignements administratifs, Paris, Impr. de l'école d'Alembert (Montévrain), coll.«État des communes du département de la Seine à la fin du XIXesiècle», , 63p. (lire en ligne)
Roger Fréville, Pierrefitte ma ville, Paris, les éditeurs français réunis, , 293p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
Patrick Laigre et Jean-Claude Huleux, Pierrefitte d'un bout à l'autre du siècle, Paris, Éditions Franciade, , 80p.
Le patrimoine des Communes de la Seine-saint-Denis, Flohic éditions, 1994, (ISBN2-908958-77-5)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les guinguettes de la Butte-Pinson étaient fréquentées tant par les habitants du secteur que par les parisiens. Des services de bus spéciaux leur facilitaient l'accès
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Julien de Gaulle (préf.Charles Nodier), Nouvelle histoire de Paris et de ses environs: avec des notes et une introduction par M. Ch. Nodier, t.5, Paris, P. M. Pourrat frères, , 586p. (lire en ligne), p.198, lire en ligne sur Gallica.
La Tramways mécaniques des environs de Paris (TMEP), de manière générale en très grande difficulté financière, et qui venait de subir les désastreuses inondations de la Seine de janvier 1910, fut absorbée par la compagnie des tramways de Paris et du département de la Seine (TPDS) le 1er juin 1910. La TDPS coupa dès cette date la ligne en trois, avec:
la ligne BA (Saint-Cloud - Asnières-sur-Seine)
la ligne AsD (Asnières-sur-Seine - Saint-Denis (Seine-Saint-Denis))
Monique Houssin, Résistantes et résistants en Seine-Saint-Denis: Un nom, une rue, une histoire, Paris, Les éditions de l'Atelier - Monique Houssin, , 272p. (ISBN2-7082-3730-6, lire en ligne).
Anthony Lieures, «Municipales: Pierrefitte devra faire la chasse «aux millions» pour se développer: Le maire (PS) sortant de cette ville de Seine-Saint-Denis, Michel Fourcade, fera face à quatre listes concurrentes pour le scrutin. Il dit ne faire «aucune promesse», sauf une: se battre pour aller chercher des financements partout où ils se trouvent.», Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le )«Les candidats en 2020: Michel Fourcade (PS - Radicaux de Gauche - GRS); Farid Aïd (PCF-LFI-PRG); Dominique Carré (EELV); Pascal Kouppé (Agir! - UDI - NC); Fanny Younsi (SE)».
C.G., «Le maire de Pierrefitte passe la main: Il l´annonce aujourd´hui», Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le )«Après 27 années comme premier magistrat de la commune, explique-t-il, j´ai décidé de cesser mes fonctions à compter du 1erseptembre prochain. Je ne souhaitais déjà plus être candidat aux élections municipales de 1995».
«Daniel Bioton est mort», L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
Sébastien Blanc, «Catherine Hanriot (PC) élue maire», Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le )«A Pierrefitte, le premier magistrat s´appelle désormais Catherine Hanriot, élue sans surprise samedi matin après avoir fait le plein des 27 voix des élus de gauche au conseil municipal. Un succès pour cette communiste de terrain, mère de trois enfants, stanoise d´origine et, selon ses propres mots, «issue d´une famille ouvrière et salariée dès l´âge de 15 ans et demi», qui a adhéré au PC en arrivant à Pierrefitte en 1976».
«Catherine Hanriot s'occupe de sa famille», Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, 15/69/2008 (lire en ligne, consulté le )«Battue sèchement en mars, Catherine Hanriot a décidé à 60 ans de se retirer de la vie politique locale. Militante au Parti communiste depuis 1976, maire pendant dix ans, elle a depuis séché ses larmes, mais assure «ne plus jamais vouloir se présenter à une élection».
«Municipales / Élus au 1ertour et incertitudes finales dans les autres villes de Plaine commune», Le Journal de Saint-Denis, (lire en ligne).
Réélu pour le mandat 2014-2020: «18 maires réélus ce week-end», Le Parisien, édition de SeineSaint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
A. L., «Municipales: le maire (PS) de Pierrefitte va se battre pour «un dernier mandat»: Michel Fourcade (PS) doit annoncer ce jeudi soir sa candidature pour les élections de mars prochain. Il l’assure, son 3emandat serait «le dernier», mais il «ira au bout des six ans», Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le )«En 2014, il avait remporté le scrutin dès le 1ertour avec 51,27% des voix».
Conseil général, Direction de la Culture, du Patrimoine, du Sport et des Loisirs, «Collège Gustave-Courbet», Atlas des collèges de la Seine-Saint-Denis, sur http://www.atlas-patrimoine93.fr/, Département de la Seine-Saint-Denis (consulté le ).
Conseil général, Direction de la Culture, du Patrimoine, du Sport et des Loisirs, «Collège Pablo-Neruda», Atlas des collèges de la Seine-Saint-Denis, sur http://www.atlas-patrimoine93.fr/, Département de la Seine-Saint-Denis (consulté le ).
Conseil général, Direction de la Culture, du Patrimoine, du Sport et des Loisirs, «Collège Lucie Aubrac», Atlas des collèges de la Seine-Saint-Denis, sur http://www.atlas-patrimoine93.fr/, Département de la Seine-Saint-Denis (consulté le ).
Hélène Haus, «Tout est nickel à l’intérieur»: à Pierrefitte, première rentrée dans le lycée tant attendu: Après des années de patience, un établissement de 1200 places a ouvert ce jeudi à Pierrefitte-sur-Seine, le premier dans cette ville de 30 000 habitants. Pour l’instant, il n’accueille que des élèves de seconde», Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )«[La Région à] déboursé 38,7 millions d’euros pour réaliser cet équipement de 1 200 places».
«La Seine-Saint-Denis obtient une rallonge pour son plan piscines», Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
Olivia Villamy, «A Pierrefitte, le chantier de la piscine avance doucement mais sûrement: Plusieurs fois retardé, le chantier a débuté en juin dernier. Une bonne nouvelle pour les habitants privés de bassin depuis la fermeture de la piscine voisine de Villetaneuse en 2015», Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
Jacques Grossard, «Les plus», plaine-memoirevivante.fr, (consulté le ).
Service des Beaux-Arts du Département de la Seine, Inventaire général des œuvres d'art décorant les édifices du département de la Seine, vol.1: Arrondissement de Saint-Denis, Chaix et Cie, .
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