Soleilhas est une commune française, membre du parc naturel régional du Verdon[2], située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
rivière l'Esteron. L’Estéron prend sa source dans la commune de Soleilhas[7] à 1600 m d'altitude, sur la Montagne du Teillon;
ravins de Saint-Barnabé, de Farney, du Riou, de Combe Fère, de Verraillon, de la Font du Tuve. Le torrent de Verraillon passe par deux cluses successives; son cours y est aménagé par des petits barrages[3];
ruisseau la Bernade;
torrent de la Sagne. Le torrent de Saint-Barnabé traverse la vallée de Vauplane[4].
Environnement
La commune compte 1 480ha de bois et forêts, soit 63% de sa superficie[1].
Risques majeurs
La commune de Soleilhas est exposée à quatre risques naturels[8]:
avalanche (mais seulement selon la base Prim du ministère, le dossier des risques majeurs de la préfecture ne le prenant pas en compte);
feu de forêt;
inondation (là aussi, seulement selon la base Prim du ministère);
mouvement de terrain: quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[9].
La commune de Soleilhas n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[10]. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune n’a été approuvé pour la commune[10] et le Dicrim n’existe pas non plus[11].
Aucun arrêté de catastrophe naturelle n’a été pris concernant la commune[8] et un seul tremblement de terre a été assez fortement ressenti dans la commune pour que sa mémoire soit conservé. Il s’agit du tremblement de terre de Chasteuil, le , qui atteignit une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets)[12],[13].
Sismicité
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Castellane auquel appartient Soleilhas est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[14], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[8].
Climat
Article connexe: Climat des Alpes-de-Haute-Provence.
Le climat de Soleilhas reste quand même assez frais avec des maximales de 20 à 25°C l’été et de 10 à −8°C l’hiver.
Urbanisme
Typologie
Soleilhas est une commune rurale[Note 1],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17].
La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,5% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (54,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,7%), prairies (6%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4%), zones agricoles hétérogènes (1,4%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Planification de l'aménagement
La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le , regroupe désormais 41 communes. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)[22].
Toponymie
Selon le couple Fénié, le nom du village vient du latinSoliculum (cité vers 1200), indiquant un site bien exposé au soleil[23].
Soleilhas se dit Solelhaç en occitanprovençal selon la norme classique et Soulèias selon la norme mistralienne.
Histoire
Une voie romaine reliant Castellane à Entrevaux par Briançonnet, attestée par un milliaire, passait sur le territoire de la commune[24].
Moyen Âge
La localité de Soleilhas apparaît pour la première fois dans les chartes au XIIIesiècle[7]; le village était alors établi au lieu-dit Saint-Jean, site perché à 1 354 m d’altitude, fortifié et doté d’un château-fort. Le site dominait le col Saint-Barnabé, où passent les routes de Castellane à Ubraye et de Demandolx à Saint-Auban. Le déperchement du village, est complet en 1640[25]. Les deux communautés de Soleilhas et Verraillon relevaient de la viguerie de Castellane, alors que les églises et les ressources qui y étaient attachées revenaient aux évêques de Senez[7].
Soleilhas absorbe progressivement les fiefs voisins[26].
Le premier est celui de La Moutte (ou la Motte) au XIIIesiècle, à 1 163 m d’altitude, dont il ne reste aucun vestige[27].
Le village fortifié de Verraillon (actuel lieu-dit des Coulettes) existait au moins dès le XIesiècle (in Verraione)[28]. Établi au-dessus d’une des cluses du torrent de Verraillon, le site du village est bordé de deux abrupts verticaux. Il est déclaré abandonné en 1471, il est rattaché à Soleilhas au XVesiècle[3].
Le fief d’altitude, simple alpage qui n’a jamais été habité, de Vauplane, est lui aussi rattaché à Soleilhas alors qu’il dépendait auparavant de Demandolx[26].
Une des églises de Soleilhas constituait la prébende d’un chanoine du chapitre de Senez[29].
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le seigneur de Soleilhas, Rostaing, se rallie aux Angevins en 1385, après la mort de Louis Ier[30].
Temps modernes
Après la grande crise des XIVeetXVesiècles, la population de Soleilhas se remet à croître grâce à l’élevage du mouton. Le troupeau dépasse fréquemment les 6 000 têtes au XVIIesiècle. La croissance démographique impose ensuite de réduire la taille du troupeau afin de libérer des terres cultivables, et à la veille de la Révolution, le troupeau du village ne représente plus qu’un quart de celui des années 1630 (avec environ 1 600 têtes pour la communauté)[31].
Au XVIesiècle, la communauté se repeuple, mais l’habitat se disperse: si une partie des habitants restent au village de Soleilhas, des hameaux se créent. Certains s’implantent à l’emplacement ou à proximité des villages abandonnés à la fin du Moyen Âge, à Verraillon et aux Coulettes, d’autres sont des créations: les Bayles, les Berliés, les Teillettes. Vauplane, fief et alpage qui dépendait de Demandolx, est acheté par le seigneur de Soleilhas, les deux fiefs fusionnant. La vallée humide de l’Estéron était cultivée pour le fourrage. Les versants, aménagés en terrasses, étaient complantés de céréales, vigne et arbres fruitiers[26].
Le fief de Soleilhas est acheté par Philippe Moricaud à Alphonse d’Oraison en 1656[32].
Révolution française
Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de , ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[33]. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Deux émeutes anti-seigneuriales se produisent à Soleilhas. La première a lieu le 1eravril[34], le jour même des élections aux États généraux[35]. Des paysans de toutes conditions (paysans pauvres, sans ou presque sans terre, mais aussi les ménagers, les paysans aisés)[36] et des artisans[37] se rassemblent. Un ménager, Pierre Chabaud, prend l’initiative de la contestation: comme dans la plupart des émeutes du début de 1789, des menaces de mort fusent, notamment contre le lieutenant du juge seigneurial[38]. Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d’effectifs de la maréchaussée sur place[39].
Une nouvelle émeute a lieu le [36]: les menaces de mort sont répétées et mises en musique, avec roulement funèbre de tambour[40]. Mais, comme le note l’historienne Monique Cubells, on en reste à des menaces, sans passage à l’acte; par contre, Pierre Chabaud est réellement tué, lors de cette deuxième manifestation[41]. Des poursuites judiciaires sont diligentées contre les participants survivants par le Parlement de Provence, mais les condamnations ne sont pas exécutées, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie au début d'août[39].
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[42]. Le seigneur, François-Boniface Fortis, n’émigre pas. Le directoire du département ordonne d’abattre les échauguettes du château. Enfin, en 1793, le château est envahi par les habitants du village, et saccagé[32].
Époque contemporaine
À la fin du XIXesiècle, avec le recul démographique, certains espaces cultivés sont abandonnés à l’élevage ovin extensif jusqu’au milieu du XXesiècle[26].
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1834 que le cadastre dit napoléonien de Soleilhas est achevé[43].
Comme le reste de la France, la commune est durement touchée par la Première Guerre mondiale, et comme souvent, ce sont des particuliers, camarades de ceux morts au front, qui financent le monument aux morts. Ici, c’est le charretier Toussaint Clariond qui fait un don suffisant à la construction en 1922. La municipalité tarde à le construire, puisqu’il faut qu’il porte réclamation pour qu’elle achète un terrain et fasse édifier, en 1927, le monument. La tête de soldat en bronze, coiffé du casque Adrian, est réalisée par Siotti. L’inscription initiale comporte dix noms, un onzième a été ajouté sur une face latérale[44]. En 1938, la source du Riou est captée pour alimenter en eau courante le village[45].
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Blasonnement: D'argent au soleil de gueules.[46],[47]
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[51]:
total des produits de fonctionnement: 125 000 €, soit 1 016 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 93 000 €, soit 758 € par habitant;
total des ressources d’investissement: 38 000 €, soit 310 € par habitant;
total des emplois d’investissement: 4 000 €, soit 31 € par habitant.
endettement: 0 €, soit 0 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 1,03%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 1,00%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 58,73% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014[52].
Intercommunalité
Soleilhas a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Teillon; depuis le , elle est membre de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[54].
En 2019, la commune comptait 89 habitants[Note 2], en diminution de 27,64% par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence: +1,48%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1765
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
504
620
442
538
633
625
624
634
600
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
591
622
571
546
500
507
483
416
373
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
307
307
294
282
206
206
188
176
150
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
120
79
76
60
85
93
95
107
111
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2013
2018
2019
-
-
-
-
-
-
123
90
89
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique
L’histoire démographique ancienne de Soleilhas est marquée par la grande saignée du XIVesiècle, qui détruit la communauté de Verraillon. S’ensuivit une lente croissance allant de la fin du XVesiècle aux années 1830. La population de Soleilhas marque ensuite une période d’«étale» où la population reste assez stable à un niveau élevé. Cette période, assez tardive par rapport au reste du département, dure de 1811 à 1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de diminution très rapide. Soleilhas perd 50% de sa population en 35 ans[57]. La baisse continue jusqu’aux années 1970, et si la population a presque doublé depuis, elle reste inférieure au cinquième de son maximum démographique.
Enseignement
Comme de nombreuses communes du département, celle de Soleilhas s’était dotée d’une école bien avant les lois Jules Ferry: en 1863, l’école installée au chef-lieu dispense une instruction primaire aux garçons[58]. Aucune instruction n’est donnée aux filles avant 1867: la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ne concerne pas Soleilhas[59].
C’est la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, qui permet aux filles de Soleilhas d'être régulièrement scolarisées[60]. La commune profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école[61].
L’école était placée au-dessus du four communal, dans des pièces trop petites. Dès 1880, un projet de construction plus spacieuse est imaginé, mais met une dizaine d’années à aboutir. L’école est construite en 1892, avec deux salles de classe, une pièce réservée à la mairie, et deux appartements pour les instituteurs. Il est prévu deux préaux dans la cour, avec un mur en claire-voie pour séparer filles et garçons. La construction utilise la pierre des carrières de Saint-Barnabé et du cimetière, la chaux de Saint-Auban, la tomette de Salernes[5].
Santé
L'hôpital local le plus proche est à Castellane.
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Cultes
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Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
L’élevage ovin a pratiquement disparu, même s’il reste quelques petits troupeaux de mouton et de chèvres. L’alpage de Vauplane est encore utilisé pour la transhumance[26].
Tourisme
Une station de ski existe à Soleilhas dans la vallée de Vauplane. Il est constitué de 3 téléskis et 1 télécorde.
Commerces
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Façade du château.
Architecture civile
Une borne milliaire de la fin du IIIesiècle, a été déplacée de son emplacement d'origine, sur la voie Castellane-Briançonnet (soit au col Saint-Barnabé, soit à l’oratoire Saint-Jean à Briançonnet) pour servir de piédestal à une croix. En 1995, elle a été identifiée comme milliaire et a été déplacée aux Bailes, et entourée d’une clôture[62].
Il reste des vestiges du bourg castral Saint-Jean, légèrement au sud du col Saint-Barnabé[25], du château de l’ancien castrum de Verrailon[3]. Le site de la Moutte est marqué par une simple croix de bois[27].
Le château, au milieu du village, dont le toit ne dépasse presque pas de celui des maisons qui l’entourent, date de 1630 selon Raymond Collier. Élisabeth Sauze, de la DRAC, a daté sa construction des années 1659 à 1662. Ses éventuelles tours ont disparu; la façade sud, avec moulures, bossages autour des fenêtres à meneaux et des croisées, est la plus remarquable[63],[32]. La cheminée de la salle principale est encore ornée de très belles gypseries[64]. Vendu par son propriétaire à la Révolution, il a été divisé en plusieurs lots, utilisé comme bâtiment agricole, sa façade nord bouchée[32].
Sur la route allant vers Demandolx, se trouve un moulin de la deuxième moitié du XVIIIesiècle, ou du début du XIXesiècle, qui fonctionna alimenté par la source du Riou jusqu’aux années 1920. Au XIXesiècle, la source du Riou est canalisée pour alimenter un réservoir cylindrique qui permettait ainsi de fonctionner en période d’étiage[65],[45]. Il s’agit d’un moulin à roue horizontale (et axe vertical), dont toutes les pales sont monoxyles. Toutes ses machines, presque entièrement réalisées en bois chevillé, sont conservées en bon état[45]. La porte d’une maison du village est ornée d’un soleil, identique à celui figurant sur les armoiries de la commune[66].
La commune s’est équipée de quatre fontaines-lavoirs au XIXesiècle[67]. L’une d’elles est ornée d’une statue. Le four communal est surmonté d’un étage, où l’école communale a été accueillie dans les années 1880[5].
Art religieux
Église du village.
L'église paroissiale. Le saint patron de la paroisse est saint Barnabé[68]. Le mobilier de l’église paroissiale comprend un tableau représentant saint Pierre, venant de la chapelle Saint-Pierre de Verraillon[69].
Chapelles:
La chapelle Saint-Pierre au-dessus des Coulettes, romane, de la fin du XIIe et du début du XIIIesiècle selon Raymond Collier et la DRAC, construite au bord d’un ravin, a été restaurée récemment. Grossièrement carrée, d’environ 60 m2, elle est divisée en deux travées voûtées en berceau; l’abside est voûtée en cul-de-four. Elle est actuellement habitée, et la DRAC affirme que le vocable de la chapelle est inconnu[70],[71].
La chapelle Notre-Dame-du-Plan (XIIIesiècle), est l’ancienne église paroissiale et située au cimetière. Il est possible qu’elle ait été construite comme simple chapelle de cimetière, puis élevée comme église paroissiale. Des éléments peuvent dater du Moyen Âge, d’autres sont attribués aux XVIeetXVIIesiècles. La nef, de trois travées, est voûtée en plein cintre, construite en moellons (l’abside est parementée de moellons réguliers), elle est dotée d’un clocher-mur[29].
La chapelle Saint-Pierre, ancienne église paroissiale du village de Verraillon, date du XIIesiècle ou du XIIIesiècle. La nef, de deux travées, est trapézoïdale, et mesure dix mètres de long; elle débouche dans une abside semi-circulaire. Le sol est dallé, mais le rocher sur lequel est bâti la chapelle affleure jusqu’au sol. La chapelle est surmontée d’un clocher-mur. Elle a dû être renforcée de tirants métalliques[69].
La chapelle Saint-Barnabé (proche du col de Saint-Barnabé), avec inscription du Iersiècle: romane (construite au XIIIesiècle), elle faisait l’objet d’un pèlerinage[72],[68]. Elle a été restaurée au XXesiècle (le toit a été refait et un drain a été creusé au nord), et des tirants ajoutés, dont un en bois. L’abside voûtée en cul-de-four est recouverte d’un badigeon bleu orné d’un semis d’étoiles[68]. Sa pierre d’autel est décrite comme monolithique, pèse près d’une demi-tonne et a appartenu à un tombeau du Iersiècle, ou deux hommes sont enterrés[7],[68];
Douze oratoires du XIXesiècle sont situés sur la commune[73], l’oratoire du col de Saint-Barnabé, édifié en pierre calcaire, date de 1783[74].
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559p.
Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF35450017)
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Roger Brunet, «Canton de Castellane», Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013.
Elisabeth Sauze, Laurent Alexeï Notice noIA04000198, Base Mérimée, ministère de la Culture, 30 octobre 2007, mise à jour le 26 septembre 2011, consultée le 22 octobre 2013.
Elisabeth Sauze, Laurent Alexeï Notice noIA04000195, Base Mérimée, ministère de la Culture, 30 octobre 2007, mise à jour le 22 juillet 2011, consultée le 22 octobre 2013.
Elisabeth Sauze, Laurent Alexeï Notice noIA04000194, Base Mérimée, ministère de la Culture, 30 octobre 2007, mise à jour le 22 juillet 2011, consultée le 22 octobre 2013.
Daniel Thiery, « Soleilhas», Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 24 décembre 2011, consulté le 28 août 2012.
Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 28 août 2012.
Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37.
Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 98.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p 476.
Elisabeth Sauze, Laurent Alexeï Notice noIA04000197, Base Mérimée, ministère de la Culture, 30 octobre 2007, mise à jour le 26 septembre 2011, consultée le 22 octobre 2013.
Elisabeth Sauze, Notice noIA04000184, Base Mérimée, ministère de la Culture, 30 octobre 2007, mise à jour le 22 juillet 2007, consultée le 22 octobre 2013.
Elisabeth Sauze, Laurent Alexeï Notice noIA04000232, Base Mérimée, ministère de la Culture, 30 octobre 2007, mise à jour le 26 septembre 2011, consultée le 22 octobre 2013.
Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF35450017), p. 201.
Elisabeth Sauze, Yvan Poulin, Notice noIA04000185, Base Mérimée, ministère de la Culture, 30 octobre 2007, mise à jour le 22 juillet 2007, consultée le 22 octobre 2013.
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Patrice Alphand, «Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no307, 1ertrimestre 1989, 108eannée, p.296-298.
Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXesiècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe-XXIe siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains: Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. (ISBN978-2-86004-016-7), p.10.
Elisabeth Sauze, Yvan Poulin, Notice noIA04000191, Base Mérimée, ministère de la Culture, 30 octobre 2007, mise à jour le 22 juillet 2011, consultée le 22 octobre 2013.
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Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, 1866. Réédition: Marcel Petit CPM, Raphèle-lès-Arles, 1994.
Teillon: Soleilhas, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
[Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], «La Libération», Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN978-2-86-004-015-0), p.9.
Labadie, op. cit., p.16.
Labadie, op. cit., p.18.
Labadie, op. cit., p.11.
Elisabeth Sauze, Laurent Alexeï, Yvan Poulin, Notice noIA04000234, Base Mérimée, ministère de la Culture, 30 octobre 2007, mise à jour le 22 juillet 2011, consultée le 22 octobre 2013.
Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559p., p 256.
Raymond Collier, op. cit., p 497.
Raymond Collier, op. cit., p 431.
Elisabeth Sauze, Laurent Alexeï Notice noIA04000283, Base Mérimée, ministère de la Culture, 30 octobre 2007, mise à jour le 22 septembre 2011, consultée le 22 octobre 2013.
Elisabeth Sauze, Laurent Alexeï Notice noIA04001107, Base Mérimée, ministère de la Culture, 22 décembre 2010, mise à jour le 22 juillet 2011, consultée le 22 octobre 2013.
Elisabeth Sauze, Yvan Poulin, Notice noIA04000186, Base Mérimée, ministère de la Culture, 30 octobre 2007, mise à jour le 22 juillet 2011, consultée le 22 octobre 2013.
Elisabeth Sauze, Notice noIA04000189, Base Mérimée, ministère de la Culture, 30 octobre 2007, mise à jour le 22 juillet 2011, consultée le 22 octobre 2013.
Elisabeth Sauze, Laurent Alexeï Notice noIA04000288, Base Mérimée, ministère de la Culture, 30 octobre 2007, mise à jour le 22 juillet 2011, consultée le 22 octobre 2013.
Raymond Collier, op. cit., p 115-116.
Raymond Collier, op. cit., p 147.
Elisabeth Sauze, Mélanie FrouardNotice noIA04001099, Base Mérimée, ministère de la Culture, 22 décembre 2010, mise à jour le 22 juillet 2011, consultée le 22 octobre 2013.
Elisabeth Sauze, Laurent Alexeï Notice noIA04000193, Base Mérimée, ministère de la Culture, 30 octobre 2007, mise à jour le 22 juillet 2011, consultée le 22 octobre 2013.
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