Sigoulès[siɡulɛs] est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. De 1817 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Sigoulès.
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Au , elle est intégrée à la commune nouvelle de Sigoulès-et-Flaugeac en tant que commune déléguée.
Géographie
Généralités
La Gardonnette en limite de Sigoulès (à gauche) et Pomport (en rive opposée).
Située en Bergeracois, dans le quart sud-ouest du département de la Dordogne et dans l'aire urbaine de Bergerac[1], la commune déléguée de Sigoulès s'étend sur 10,86 km2. Représentant la partie occidentale de la commune nouvelle de Sigoulès-et-Flaugeac, elle est bordée au nord par un affluent de la Dordogne, la Gardonnette, et arrosée par son affluent la Mescoulette.
L'altitude minimale avec 51 mètres se trouve localisée à l'extrême nord-ouest, près du lieu-dit le Tuquet, là où la Gardonnette quitte la commune et sert de limite entre les territoires de Cunèges et Pomport. L'altitude maximale avec 157 mètres est située à l'ouest, au Pey du Bournat[2]. Sur le plan géologique, le sol se compose principalement de calcaire et de molasse éocènes et oligocènes, hormis la vallée de la Gardonnette recouverte d'alluvions pléistocènes[3].
En rive gauche de la Mescoulette et à l'intersection des routes départementales 15, 15E et 17, le bourg de Sigoulès se situe en distances orthodromiques, dix kilomètres au nord d'Eymet et onze kilomètres au sud-ouest de Bergerac.
La principale voie d'accès, deux kilomètres à l'est du bourg, est la route départementale 933 (l'ancienne route nationale 133, l'axe Bergerac-Marmande).
Communes limitrophes
Carte de Sigoulès et des communes avoisinantes en 2018.
En 2018, année précédant la création de la commune nouvelle de Sigoulès-et-Flaugeac, Sigoulès était limitrophe de six autres communes. Au nord-ouest, la commune de Monestier était distante de moins de 500 mètres.
Outre le bourg de Sigoulès proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[4]:
le Bicoty
le Blazy
la Boissière
la Borie
la Briaude
le Caillauda
Font de la May
la Font de l'Ourme
la Font du Roc
le Fougayral
le Garonnat
Grande Besage
Lespinasse
Lestignac
le Mautain
le Mayne
le Paysse
Pertus
Pey du Bournat
le Peyretou
les Poujailles
les Renardières
le Roby
zone d'activités du Roc de la Peyre
les Terrasses
le Tuquet.
Toponymie
Panneau d'entrée au bourg de Sigoulès.
Le nom de Sigoulès apparait d'abord sous la graphie Sigolès à une date indéterminée, avant d'être notée Le Sigoullès en 1650 dans un acte notarié[5]. Ce nom, probablement en rapport avec le seigle pourrait correspondre à un terrain pauvre, propice à la culture du seigle[6]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, on trouve les graphies le Sigoules et l'Estignac[7].
En occitan, la commune porte le nom de Lo Sigolés[8].
Histoire
Au lieu-dit Pertus a été créée vers 1284 la bastide anglaise de Beaulieu, qui ne s'est pas développée[9]. En 1829, la commune de Lestignac fusionne avec Sigoulès[7], qui à l'origine était un hameau de Lestignac[6].
Le , la commune nouvelle de Sigoulès-et-Flaugeac résultant de la fusion de la commune avec Flaugeac est créée pour une prise d'effet au [10].
Politique et administration
Rattachements administratifs
Dès 1790, la commune de Sigoulès est rattachée au canton de Cunèges qui dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[7]. Le chef-lieu du canton étant transféré de Cunèges à Sigoulès en 1817, le canton se nomme alors canton de Sigoulès.
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[11]. La commune est alors rattachée au canton du Sud-Bergeracois, dont le bureau centralisateur se trouve à Eymet.
Intercommunalité
Fin 2003, Sigoulès intègre dès sa création la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès dont elle est le siège. Celle-ci fusionne avec l'ancienne communauté d'agglomération bergeracoise au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2011, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2014[12],[13]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Sigoulès-et-Flaugeac, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020.
Liste des maires puis des maires délégués
La mairie de Sigoulès-et-Flaugeac (ancienne mairie de Sigoulès).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2016, la commune comptait 920 habitants[Note 1], en augmentation de 9,79% par rapport à 2010 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
484
397
505
491
834
771
718
699
716
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
712
719
698
725
784
764
686
655
662
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
668
665
665
629
628
625
616
556
583
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
571
616
600
574
603
694
789
812
944
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2016
-
-
-
-
-
-
-
-
920
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Foire aux vins, tous les ans en juillet depuis 1976 (45eédition en [23]).
Économie
Emploi
En 2015[24], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 383 personnes, soit 40,3% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (soixante-huit) a augmenté par rapport à 2010 (cinquante) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,7%.
Établissements
Au , la commune compte 129 établissements[25], dont soixante-cinq au niveau des commerces, transports ou services, vingt-trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, dix-huit dans la construction, treize dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et dix dans l'industrie[26].
Entreprises
Dans le secteur agroalimentaire, parmi les entreprises ayant leur siège social en Dordogne, la société «Edmond de la Closerie» (préparation industrielle de produits à base de viande), implantée à Sigoulès, se classe 40e avec 1 957 k€, quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016[27].
Église Saint-Jacques-le-Majeur[30] de Sigoulès, romane remaniée au XVesiècle, avec un clocher fortifié[9].
L'église Saint-Michel de Lestignac des XIIIeetXVesiècles et son cimetière sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le [31]. Son portail du XVIesiècle est surmonté d'un clocher-mur fortifié[9].
Le clocher de l'église Saint-Jacques-le-Majeur.
Son portail.
Sa nef.
L'église Saint-Michel de Lestignac.
Son portail.
Le monument aux morts.
Patrimoine naturel
Au nord, la Gardonnette borde le territoire communal sur environ deux kilomètres. En aval du lieu-dit le Moulinot, le cours d'eau et sa rive gauche font partie d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I où pousse une plante rare, la fritillaire pintade, (Fritillaria meleagris) et fréquentée par trois espèces de chauves-souris: le Grand murin (Myotis myotis), le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii) et le Rhinolophe euryale (Rhinolophus euryale)[32],[33].
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Blason
Parti, au 1er d'or à une grappe de raisin de gueules pamprée au naturel, au 2d de gueules au dragon volant d'or mis en pal, au soleil de six rais de sable mouvant du chef et brochant sur la partition.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de SigoulèsUn liseré d'argent en pal accosté d'or à une grappe de raisins de gueules tigée, pamprée et feuillée de sinople à dextre, et de gueules au dragon d'or volant posé en pal à senestre, au soleil de sable à douze raies mouvant du chef brochant sur le tout[34].
Jean Valette, «Quelques renseignements sur les protestants des environs de Sigoulès. 1754-1758», dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1975, tome 102, p.294-302(lire en ligne)
Articles connexes
Dordogne (département)
Périgord
Liste des anciennes communes de la Dordogne
Liste des châteaux et demeures de la Dordogne
Liens externes
Notes et références
Notes
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2018, date de référence statistique: 1erjanvier2016.
«Pey du Bournat» sur Géoportail(consulté le 25 décembre 2018)..
Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN978-2-9501476-1-5), p.19.
«Sigoulès» sur Géoportail(consulté le 25 décembre 2018).
Le 30 mars 2010, la cour d'appel de Bordeaux a condamné Jean-François Magnol à une inéligibilité de 10 ans pour prise illégale d'intérêts. Celui-ci s'est cependant pourvu en cassation. Source: Florence Moreau, Le maire de Sigoulès inéligible pour dix ans, Sud Ouest, édition Périgueux du 31 mars 2010.
Démissionnaire. Source: Sigoulès, démission, nouvelles élections, Sud Ouest édition Dordogne du 12 février 2013, p.13
«Voici vos 557 maires», édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p.25.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Lestignac», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
«Agroalimentaire», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.34.
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X), p.18.
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X), p.85.
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.194.
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