Flaugeac est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Flaugeac | |
L'église Saint-Remy de Flaugeac. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Bergerac |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération bergeracoise |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Jean-Luc Denoux 2019-2020 |
Code postal | 24240 |
Code commune | 24181 |
Démographie | |
Gentilé | Flaugeacois |
Population | 324 hab. (2016 ![]() |
Densité | 44 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 44′ 49″ nord, 0° 26′ 32″ est |
Altitude | Min. 57 m Max. 186 ou 189 m |
Superficie | 7,35 km2 |
Élections | |
Départementales | Sud-Bergeracois |
Historique | |
Date de fusion | |
Commune(s) d'intégration | Sigoulès-et-Flaugeac |
Localisation | |
modifier ![]() |
Au , elle est intégrée à la commune nouvelle de Sigoulès-et-Flaugeac en tant que commune déléguée.
Située en Bergeracois, dans le quart sud-ouest du département de la Dordogne et dans l'aire urbaine de Bergerac[1], la commune déléguée de Flaugeac s'étend sur 7,35 km2. Représentant la partie orientale de la commune nouvelle de Sigoulès-et-Flaugeac, elle est bordée au nord par la Gardonnette, un affluent de la Dordogne.
L'altitude minimale avec 57 mètres se trouve localisée à l'extrême nord-ouest, près du lieu-dit la Chauprade, là où la Gardonnette quitte la commune et sert de limite entre les territoires de Pomport et Sigoulès. L'altitude maximale avec 186[2] ou 189 mètres[3], [Note 1] est située au sud-ouest, au lieu-dit Peytirat. Sur le plan géologique, le sol se compose principalement de calcaire et de molasse éocènes et oligocènes, hormis la vallée de la Gardonnette recouverte d'alluvions pléistocènes[4].
Traversé par la route départementale 15, le petit bourg de Flaugeac se situe en distances orthodromiques, dix kilomètres au nord-nord-est d'Eymet et douze kilomètres au sud-sud-ouest de Bergerac.
La principale voie d'accès, 500 mètres à l'ouest du bourg, est la route départementale 933 (l'ancienne route nationale 133, l'axe Bergerac-Marmande).
En 2018, année précédant la création de la commune nouvelle de Sigoulès-et-Flaugeac, Flaugeac était limitrophe de six autres communes. Au nord-est, son territoire était distant d'environ 160 mètres de celui de Ribagnac.
Pomport | Rouffignac-de-Sigoulès | |
Sigoulès | ![]() |
Singleyrac |
Mescoules | Saint-Julien-d'Eymet |
Outre le bourg de Flaugeac proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[5] :
La première mention écrite connue du lieu est celle de Gaiacensis, relevé au XIIe siècle dans le cartulaire de l'abbaye de La Sauve-Majeure et correspondant à un archiprêtré qui en 1710 s'étendait sur 53 paroisses ou chapelles[6]. En 1555, l'évêché de Sarlat note Gaiacensis seu de Flaviaco (Gageac ou Flaviac)[7]. Sur la carte établie au XVIIe siècle par Johannes Blaeu, le lieu est nommé « Flaviac »[8].
Le nom de Flaugeac a pour origine le nom d'un personnage gallo-roman Flavius, auquel a été ajouté le suffixe -acum, indiquant ainsi le « domaine de Flavius »[7].
En occitan, la commune porte le nom de Flaujac[9].
Le lieu correspond à un archiprêtré, Gaiacensis, relevé au XIIe siècle, et qui en 1710 s'étendait sur 53 paroisses ou chapelles[6].
Le , la commune nouvelle de Sigoulès-et-Flaugeac résultant de la fusion de la commune avec Sigoulès est créée pour une prise d'effet au [10].
Dès 1790, la commune de Flaugeac a été rattachée au canton de Ribagnac qui dépendait du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Cunéges, devenu canton de Sigoulès en 1817, dépendant de l'arrondissement de Bergerac[2].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[11]. La commune est alors rattachée au canton du Sud-Bergeracois.
Fin 2001, Flaugeac intègre dès sa création la communauté de communes Val et Coteaux d'Eymet. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par la communauté de communes des Portes sud Périgord. Au , Flaugeac est intégrée à la commune nouvelle de Sigoulès-et-Flaugeac, rattachée à la communauté d'agglomération bergeracoise.
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2011, onze conseillers municipaux ont été élus en 2014[12],[13]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Sigoulès-et-Flaugeac, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | 1983 | Jean Poms | DVG | |
1983 | 1989 | Sylvain Chassagne | SE | Viticulteur |
1989 | 1995 | André Le Coz | Cadre bancaire | |
mars 2001 | novembre 2011[Note 2] | Serge Bosselut | SE[14] | Loueur de fonds |
novembre 2011 | décembre 2011 | Délégation spéciale[Note 3] | ||
décembre 2011 | décembre 2018 | Jean-Luc Denoux |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
janvier 2019 | mai 2020 | Jean-Luc Denoux | Ancien maire de Flaugeac (2011-2018) |
Les habitants de Flaugeac se nomment les Flaugeacois[15].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2016, la commune comptait 324 habitants[Note 4], en augmentation de 1,25 % par rapport à 2010 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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288 | 282 | 317 | 367 | 415 | 379 | 341 | 381 | 363 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
298 | 279 | 300 | 325 | 300 | 337 | 268 | 261 | 235 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
237 | 237 | 242 | 211 | 230 | 207 | 214 | 252 | 279 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
201 | 238 | 184 | 180 | 196 | 250 | 280 | 290 | 310 |
2014 | 2016 | - | - | - | - | - | - | - |
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316 | 324 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2015[19], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 165 personnes, soit 50,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (21) a augmenté par rapport à 2010 (15) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,5 %.
Au , la commune compte vingt-cinq établissements[20], dont douze au niveau des commerces, transports ou services, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans la construction, et un dans l'industrie[21].
Au nord, la Gardonnette borde le territoire communal sur environ quatre kilomètres. Le cours d'eau et ses rives, ainsi que la partie aval de son affluent l'Ayguessou (au nord-est) font partie d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I où pousse une plante rare, la fritillaire pintade, (Fritillaria meleagris) et fréquentée par trois espèces de chauves-souris : le Grand murin (Myotis myotis), le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii) et le Rhinolophe euryale (Rhinolophus euryale)[22],[23].