Les habitants sont appelés les Sierckois en français et les Sierker en luxembourgeois[1] (Siirker en platt).
Géographie
Localisation
Bourg lorrain et chef-lieu du pays de Sierck, le territoire communal est au nord frontalier du Luxembourg ainsi que proche de la frontière franco-allemande située au nord-est.
Géologie et relief
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Sierck est notamment desservie par la RD 656 (ancienne RN 856) et RD 654 (ancienne RN 53bis).
Transports en commun
La commune est traversée, le long de la Moselle, par la ligne de chemin de fer de Thionville à Apach, qui assure l'une des connexions entre les réseaux français et allemands. Mais la gare de Sierck-les-Bains n'est plus ouverte aux voyageurs.
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle et le ruisseau de Montenach[Carte 1].
La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[3].
Le Montenach, d'une longueur totale de 15,5 km, prend sa source dans la commune de Manderen-Ritzing et se jette dans la Moselle sur la commune, après avoir traversé six communes[4].
La qualité de la Moselle et du ruisseau de Montenach peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique de la Moselle était jugé moyen (jaune)[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Sierck-les-Bains est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Perl (ALL)-Sierck-les-Bains (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 5 communes[8] et 4 750 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (39% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (44,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (25,2%), terres arables (23,1%), zones urbanisées (17,6%), cultures permanentes (12,6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,5%), eaux continentales[Note 3] (7,7%), prairies (1,7%), zones agricoles hétérogènes (1,6%)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Anciens noms[17],[18]: Sericum et Sirke Castellum (1036), Circum Castrum (1067), Sirche et Sierkeis (1155), Sierkgt et Sirkes (1208), Surkes (1210), Sirkes et Cirkes (1305), Sierkes (1308), Cirques (1341), Sicker (1355), Sirk (1409), Sierks (1412), Siercls/Sierche/Sierez/Sierkz (1436), Sirck (1460), Zirck (1501), Sirque (1585), Siergues et Sierques (1594), Sirick et Syrck (XVIIesiècle), Circle et Ciercle (1628), Sierqc (1632), Cierques et Siricium (1635), Ziercq (1636), Sircq (1660), Cierq (1665), Sierques bas (1724), Sierk/Cirque/Sirca/Sircum (1756), Sierck (1793 et 1801), Bad Sierck (1871-1918).
Par la suite, la ville a porté le nom de Sierck-sur-Moselle jusqu'au . La nouvelle appellation fait référence à la courte existence au XIXesiècle d'un petit établissement thermal situé en face de l'emplacement de la gare actuelle.
Microtoponymie
Kœnigsberg: Konigsberg (1716), La Cense de Konisberg (1756)[17], Kœnigsberg (XIXesiècle). Kinsbuerg et Kinsbuergerhaff en francique lorrain.
Anciens sobriquets désignant les habitants: Di Siirker Ieselen (Les ânes de Sierck)[20].
Histoire
D'après certains auteurs, le nom de Sierck serait d'origine romaine, pourtant aucune découverte de cette époque n'y a été faite[21]. On admet aujourd'hui que l'acception des mots latins «circum» et «circulus»[22] correspond à la situation géographique de la localité bâtie sur la partie convexe d'un méandre de la Moselle à son confluent avec le ruisseau de Montenach. En fait circum est du latin médiéval et non pas du latin antique. La langue vieux haut allemand s'écrivait jadis aussi en latin médiéval. Le vieux haut allemand zirki (cercle) a été retranscrit en circum mais aussi en Sirke, Sirche etc.. Cette position, face à la colline du Stromberg, aux portes du Luxembourg et de l'Allemagne, justifie la présence d'un château fort qui semble avoir précédé la ville. [évasif]On situe leur construction au Xe ou XIesiècle. À cette époque, Sierck qui dépendait des archevêques-électeurs de Trèves devint possession du duc Gérard Ier de Lorraine et le resta jusqu'au traité de Vincennes en 1661 avec toutefois quelques interruptions.
Les origines de la famille de Sierck sont incertaines. D'aucuns la prétendent[Qui?] issue de celle d'Ardenne. Quoi qu'il en soit, elle apparaît au Xesiècle et s'éteint vers 1530. C'est sous l'autorité de cette famille que la cité connut son plus grand développement, tant du point de vue économique qu'architectural. Certains de ses membres occupèrent de hautes fonctions religieuses, ce qui ne fut pas sans importance pour la ville. Il faut citer à ce titre Jean de Sierck, évêque d'Utrecht puis de Toul, mort en 1305 et Jacques de Sierck, archevêque de Trèves fondateur de l'université de cette ville, mort en 1456. C'est à Sierck que se réfugie la duchesse de Lorraine Marguerite de Bavière, lasse de la vie extra-conjugale de son mari le duc Charles II de Lorraine. Sous la conduite du chartreux Adolphe d'Essen, elle y développera la dévotion au Rosaire appelé à un grand succès notamment auprès des dominicains et soutint la fondation de la chartreuse de Marienfloss.
En 1285, Ferri de Sierck est présent au tournoi de Chauvency-le-Château, qui a lieu près de Montmédy, et joute contre Millet de Thil.
C'est en 1295, lorsque Ferry III de Lorraine lui octroie une charte d'affranchissement, que la ville s'entoure d'une enceinte fortifiée, l'arrière des maisons donnant sur la Moselle formant barrière défensive. Jusqu'à la fin du XVIIIesiècle le bourg ne sortira guère des limites ainsi fixées. Les rues s'organisent suivant deux axes imposés par les cours d'eau. De la Porte de Trèves au nord-est à la Porte de Thionville au sud-ouest, la Grand' Rue suit la courbe du méandre de la Moselle, tandis que les rues du Moulin et des Tanneries bordent le ruisseau de Montenach de la Porte des Broches à la place du Vieux-Marché. Arnould VI de Sierck fut à l'origine de plusieurs édifices majeurs de la région: le château de Meinsberg (commune de Manderen), longtemps résidence principale de la famille de Sierck, l'ancienne église de Contz-les-Bains, et à Sierck, la reconstruction presque complète du château, l'édification de l'église justifiant entre autres son érection en paroisse au milieu du XVesiècle.
La prospérité de la ville, jusqu'à la guerre de Trente Ans avait favorisé l'exercice de nombreuses activités commerciales et artisanales. Les maisons et boutiques que bouchers, drapiers, tanneurs firent construire du XVe au XVIIesiècle, donnent encore aujourd'hui son caractère à la ville. Les fortifications ayant perdu de leur intérêt stratégique à la fin du XVIIIesiècle, un quai fut construit le long de la Moselle à partir de 1785 pour assainir la ville basse et faciliter la circulation; les façades se tournèrent vers la rivière et les portes furent abandonnées ou détruites. La ville put alors s'étendre.
En 1661, la commune qui faisait partie du bailliage d'Allemagne, est cédée à la France via le traité de Vincennes. La même année, la prévôté royale de Sierck fut créée par édit du mois de novembre. Ses appellations ressortissaient au bailliage de Thionville et elle était régie par la coutume de Lorraine[23].
Chef-lieu de canton de 1790 à 2015, Sierck fit partie de celui de Launstroff de 1802 à 1806. Les bombardements de 1944 détruisirent toutes les maisons de la rue des Juifs et l'hôtel de ville. Sierck-sur-Moselle n'est devenue que tardivement Sierck-les-Bains. La nouvelle appellation fait référence à la courte existence au XIXesiècle d'un petit établissement thermal à l'emplacement de la gare actuelle. Aujourd'hui, si le commerce et l'artisanat restent les activités principales de cette petite ville de 1 665 habitants d'après le recensement de 1982, la qualité de son patrimoine l'autorise à envisager un développement du tourisme sans doute important pour son avenir.
Chargé de mission européen Président de la Communauté de communes Réélu pour le mandat 2014-2020[26]
2020
En cours
Helen Lambard-Hammond
Traductrice
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[27]:
total des produits de fonctionnement: 1 879 000 €, soit 1 102 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 1 708 000 €, soit 1 002 € par habitant;
total des ressources d’investissement: 713 000 €, soit 418 € par habitant;
total des emplois d’investissement: 555 000 €, soit 325 € par habitant.
endettement: 1 498 000 €, soit 878 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 20,18%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 15,62%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 55,26%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014: Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation: 23 488 €[28].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2019, la commune comptait 1 776 habitants[Note 4], en augmentation de 5,97% par rapport à 2013 (Moselle: −0,03%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1861
1866
1871
1 160
1 310
1 348
2 268
2 034
2 189
2 273
2 390
2 060
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1875
1880
1885
1890
1895
1900
1905
1910
1921
1 811
1 253
1 179
1 276
1 188
1 231
1 325
1 338
1 183
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1982
1 486
1 577
1 641
1 372
1 651
1 777
1 471
1 583
1 665
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1990
1999
2006
2007
2012
2017
2019
-
-
1 825
1 872
1 730
1 710
1 681
1 755
1 776
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[31]. |recens-prem=.)
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Tourisme
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
Vestiges gallo-romains.
Le château des ducs de Lorraine XIIesiècle, remplace un château plus ancien[38], la salle voûtée en ruine appelée salle des Chevaliers a été construite au XIIesiècle, ou au XIIIesiècle; l'ensemble des fortifications au XVesiècle; la tour de batterie vers 1670; le magasin à poudre et les magasins datent de la 1remoitiéXVIIIesiècle, il ne reste que les fortifications et les remparts, reconstruits XVesiècle, remaniés XVIIesiècle, endommagés pendant la guerre.
Fortification d'agglomération[39], construite 4equartXIIIesiècle sous l'impulsion du duc Ferry III, agrandie au sud 2emoitiéXIVesiècle. La nouvelle porte de Trèves, au nord, est construite en 1732. En 1734, l'ancienne porte de Trèves est détruite, et la porte Neuve précédée d'un tambour et de deux fausses braies. Toutes les portes sont abandonnées ou détruites lors de la construction du quai le long de la Moselle en 1784. Armoiries
Porte dite Tour de l'Horloge[40]XIIIesiècle ou XIVesiècle, faisant partie de la 1reenceinte fortifiée, transformée en prison; repercée au XVIesiècle; puis au XIXesiècle; restaurée et transformée en musée au XXesiècle.
Hôtel de ville[24], construit au XVesiècle, réparé en 1699, endommagé lors de la crue du ruisseau de Montenach en 1750, reconstruit de 1778 à 1781 en conservant la tour du XVesiècle. Détruit lors des bombardements de 1940
Ancien tribunal, construit durant le 4equart du XIXesiècle, qui a fonctionné jusqu'au rattachement de la Moselle à la France en 1920, actuellement maison[41].
Les monuments aux morts de Sierck (guerre de 1870, Première et Seconde Guerres mondiales mais également un monument rare dédié aux morts allemands situé dans le cimetière).
Le château de Rudlingen (Rédléngerschlass en francique lorrain). À l'origine, c'est un domaine producteur de vin romain (Rodelinga in pago muslense) muni d'un clocher de guette pour annoncer le passage d'embarcations sur la route de Trèves à Thionville qui devient, en 1282, une propriété des seigneurs de Sierck[réf.nécessaire]. Une autre source indique la possible propriété du château et de son domaine aux Ducs de Lorraine sur la même période[42]. La bâtisse, de la fin du XVIIIesiècle, est aujourd'hui une propriété privée dont le domaine arrive jusqu'à la frontière luxembourgeoise et est composé de plusieurs hectares de forêt, de vignoble, de vergers et de jardins qui entourent le château.
Tour des Sorcières.
Porte Neuve.
Ancienne cense de Koenigsberg[43]: portail d'entrée, maison du Métayer, puits monumental.
Vieilles rues XVIesiècle et XVIIesiècle.
Maison Berweiller (1624), rue de l’Horloge, qui fait l’objet d’un arrêté de péril[44]
Cimetière israélite, premier en 1620 dans les fossés du château, le second de 1720 et le troisième de 1820[47]. Un ouvrage a été publié en 2018 sur ce troisième cimetière, détaillant les 120 tombes et donnant des renseignements généalogiques sur les personnes enterrées[48].
Édifices religieux
Église de la Nativité-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie.
Église paroissiale de la Nativité-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie[50]. Une chapelle est fondée en 1236 pour les chevaliers teutoniques par le duc de Lorraine, Mathieu II: c'est l'actuelle sacristie. Chœur et nef construits fin 2equartXVesiècle à l'initiative d'Arnould VI de Sierck (1386-1454). Tour clocher datée 1492, remploi du portail de la chapelle du couvent de récollets (daté 1634), dans la dernière travée de la nef, côté sud. Armoiries de la famille de Sierck.
Portail des Récollets 1633. Couvent de Récollets[51], à l'emplacement d'une chapelle Sainte-Marie-Madeleine, le couvent fut fondé en 1633, la première pierre posée le . La porte de la chapelle, aujourd'hui remontée dans l'église paroissiale de Sierck, porte la date 1634. La porte de la crypte portait la date 1659. La porte du couvent portait la date 1725. La construction est reprise à la limite du XVIIIesiècle et du XIXesiècle. En 1792 les Récollets sont expulsés. Les bâtiments sont transformés en collège en 1826. En 1930 les frères maristes s'y installent. Le couvent a été complètement détruit en 1978.
Chapelle de Marienfloss (XIIIesiècle)[52] située sur l'emplacement d'un ancien couvent cistercien. Ce lieu deviendra au XVesiècle, par l'action du moine Adolphe de Essen, de son second Dominique "le Prussien" et de Marguerite de Bavière, duchesse de Lorraine, le berceau des mystères du Rosaire. Abbaye de Cisterciennes, de Chartreux[53], fondée en 1238 par Mathieu II de Lorraine, duc de Lorraine. Elle abrita successivement des cisterciennes de 1238 à 1414, des chartreux de 1415 à 1431, des chanoines prébendés de 1432 à 1639. Détruite en 1640 à l'exception de l'église qui sera démolie en 1792. Les vestiges, transformés en chapelle, ont été restaurés en 1963.
Couvent dominicain, ancienne faïencerie qui passa en 1932 aux sœurs de l’ordre de Saint-Dominique de Rettel-lès-Sierck.
Ancienne synagogue construite vers 1850, située rue des Juifs, actuellement passage de l'Ancienne-Synagogue, détruite en 1940[54],[55].
Festivités
Le festival du Chat Noir (évènement musical des trois frontières: Allemagne, Luxembourg, France).
La Saint-Jean, une roue en flamme dévale le Stromberg pour finir dans la Moselle[56],[57]
Personnalités liées à la commune
François Louis Lanfant (1814-1892), peintre et dessinateur, né à Sierck[58].
Louis Billot (1846-1931), né à Sierck. Prêtre jésuite français, théologien, professeur à l'Université grégorienne, et cardinal.
Jean-Vincent Scheil (1858-1940), assyriologue, qui a traduit le Code de Hammurabi, a étudié au collège de Sierck.
Nicolas Charton (1859-1923), propriétaire d'un domaine, maire et membre du Reichstag.
Joseph Léon Heckmann dit Alcib Mario (1870-1945), né à Sierck. Il a débuté comme organiste à l'église paroissiale Saint-Maximin de Thionville (Moselle), puis est devenu le fameux pianiste du cabaret artistique "Les Noctambules" à Paris dans le Quartier Latin. Compositeur de musique, il est l'auteur de nombreuses chansons populaires. Mort à Paris (2e arr.), il repose au cimetière du Père-Lachaise (53e division)[réf.nécessaire].
Nicolas Duhr, Juste parmi les nations, secrétaire de la mairie de Sierck-les-bains, résistant, chef du réseau local, responsable de la région du Poitou. Sa fonction à la mairie lui permit de procurer des faux papiers à des persécutés, notamment M. Marcel Marx[59].
Héraldique
Blason
D'or à la bande de gueules chargée de trois coquilles d'argent posées en bande[60].
Détails
Ce sont les armoiries d'une maison de l'ancienne chevalerie de Lorraine qui s'est éteinte à la fin du XVesiècle. La ville, après avoir donné son nom à cette famille, a repris à l'époque où les villes se composèrent des armoiries, les armes des seigneurs qui portaient son nom. Les armoiries sont similaires aux armoiries de la Lorraine, les coquilles sont une référence au pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur le chemin duquel se trouve Sierck-les-bains[61].
Jacques Bretel décrit les armoiries de Ferri de Sierck qui sont également représentées dans les miniatures du manuscrit d'Oxford. Pour plus de détails voir l'armorial du Tournoi de Chauvency.
Curiosité et pèlerinage
En 1985, une tache d'humidité apparaît sur le mur du premier étage d'un bâtiment, elle évoque un visage dans lequel des croyants verraient celui de la mère du Christ, une image acheiropoïète. Rapidement le bouche à oreille, relayé par les médias régionaux puis nationaux[62], attire un nombre de plusieurs milliers de visiteurs. Toujours visible en 2020, le phénomène continue d'attirer des curieux ou des pèlerins[63].
Th. de Puymaigre, «Sierck. Esquisse historique», dans L'Austrasie, volume 2, 1854, p.323-345(lire en ligne)
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
«Qualité des eaux de rivière et de baignade.», sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
Références
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé «Château de Rudlingen» (voir la liste des auteurs).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, «Dierfer vun äiser Hemecht», Hemechtsland a Sprooch, no1, (ISSN0762-7440).
Luxemburger Wörterbuch, Luxemburg, P. Linden, 1950-1977
M. Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle: comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale
Justine Demade Pellorce, «Laurent Steichen: "Pas recroquevillée": Laurent Steichen, maire de Sierck-les-Bains depuis 2008, a été élu à la présidence de la Communauté de communes des 3 frontières le 15 avril dernier. Depuis la terrasse de la “Maison de la nature” de Montenach, il brosse un portrait du territoire.», La Semaine, (lire en ligne, consulté le ).
M. l'abbé Ledain, «Les feux et la roue flamboyante de la Saint-Jean, à Sierck, sur la Moselle», paru dans: Mémoires de l'Académie impériale de Metz, Metz, 1866
Francis André-Cartigny, La roue enflammée de Contz-les-Bains: des rites, des fêtes et du langage de la vallée de la Moselle, 2000 (ISBN290819645X).
Busse, Jacques. et Bénézit, E. (Emmanuel), 1854-1920., Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, Gründ, (ISBN2-7000-3010-9, 978-2-7000-3010-5 et 2-7000-3025-7, OCLC48989344, lire en ligne).
«Duhr Nicolas», Comité français pour Yad Vashem (consulté le ).
Constant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, Chez l'auteur
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