Septème [sɛptɛm] est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Septèmes-les-Vallons.
Septème | |
Mairie de Septème, la nuit. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Vienne |
Intercommunalité | Vienne Condrieu Agglomération |
Maire Mandat |
Alain Clerc 2020-2026 |
Code postal | 38780 |
Code commune | 38480 |
Démographie | |
Population municipale |
2 071 hab. (2019 ![]() |
Densité | 96 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 33′ 11″ nord, 5° 00′ 18″ est |
Altitude | Min. 188 m Max. 386 m |
Superficie | 21,55 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vienne-1 |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune de Septème est située dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, au nord-ouest du département de l'Isère, à l'est de Vienne et au sud de l'agglomération lyonnaise.
Le territoire de Septème est bordé par sept autres communes.
Serpaize | Luzinay | Saint-Just-Chaleyssin |
Pont-Évêque | ![]() |
Oytier-Saint-Oblas |
Estrablin | Moidieu-Détourbe |
La région de Septème présente un climat de type semi-continental[1] qui se caractérise par des précipitations en toutes saisons, de nombreux orages se déroulant en été.
Le territoire est traversé par un sous-affluent du Rhône, la Véga, d'une longueur de 18 km[2], selon un axe est-ouest.
Septème est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,3 %), forêts (31,7 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), prairies (12,1 %), zones urbanisées (3,8 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'ensemble du territoire de la commune Septème est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[9].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
La première mention de l'église ecclesia in honore sancti simphoriani dicata in septimo remonte à un acte de 1015[11]. Les autres formes anciennes dans les documents sont in villa Septimo (XIe siècle), Septemum ou encore Settemum (XIIIe siècle), au siècle suivant la forme courante est Septemet[12].
Le toponyme provient de la présence d'une borne : Septème est l'une des stations de la voie romaine Mediolanum—Vienna (Milan–Vienne)[12] jalonnée par les bornes milliaires de Septème , Oytier, Diémoz, (septième, huitième et douzième milles à partir de Vienne) comme on le voit sur la Table de Peutinger.
Elle se trouvait « à 7 milles de Vienne », il s'agit donc de la septième[12],[13].
Le nom de Septème renvoie à son emplacement : sur la septième borne milliaire de la voie romaine reliant Mediolanum—Vienna (Vienne à Milan)[12] et donne ainsi la raison de sa fondation. Un camp romain aurait été établi à cet endroit, sur une butte dominant la vallée (Septem Provinciae).
Un premier château fort est signalé au XIe siècle et un village se développe à côté. Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, l'ensemble est entouré d'une puissante enceinte d'un kilomètre de long, avec trois portes. Après le rattachement de Septème au Dauphiné, un château plus moderne est construit aux XIVe-XVe siècle.
Le village se déplace ensuite hors de l'enceinte initiale, et s'étend en contrebas jusqu'à la rivière.
Le Péage dit aussi Le Péage-de-Septème et la chapelle Saint-Jean-Baptiste des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. C'était une annexe de la commanderie de Bellecombe au grand prieuré d'Auvergne[14].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1983 | mars 2008 | Mario Lonardoni | DVD | Maire honoraire |
mars 2008 | En cours | Alain Clerc | SE | Retraité[15] |
Les données manquantes sont à compléter. |
Les habitants sont appelés les Septèmois.es[16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2019, la commune comptait 2 071 habitants[Note 3], en augmentation de 8,77 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 258 | 1 279 | 1 414 | 1 777 | 1 918 | 2 165 | 2 429 | 2 951 | 2 836 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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3 065 | 3 154 | 2 795 | 1 524 | 1 460 | 1 400 | 1 375 | 1 375 | 1 280 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 200 | 1 144 | 1 130 | 1 061 | 1 155 | 888 | 845 | 737 | 802 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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792 | 799 | 865 | 1 048 | 1 267 | 1 471 | 1 673 | 1 760 | 1 746 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 964 | 2 071 | - | - | - | - | - | - | - |
NB : la chute de la population entre les recensements de 1866 et 1872 s'explique par la création de la commune de Pont-Évêque le à partir de territoires de celles de Septème, Estrablin et Vienne. Celle de 1926 à 1931 potentiellement par la création de la commune de Serpaize.
Les établissements scolaires de la commune sont rattachés à l'académie de Grenoble.
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère (édition de Vienne), un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
La communauté catholique et l'église de Septème (propriété de la commune) sont desservies par la paroisse Sanctus en Viennois, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[21].
Le château de Septème, sa conciergerie et son parc, des XIIe et XVIe siècles, sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [22]. Les restes du château, avec les remparts de Septème et les restes du chemin de ronde de l'ancienne ville, font l'objet d'un classement par arrêté du [23].
La chapelle Saint-Jean-Baptiste de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, classée Monument Historique[26], est située au lieu-dit Le Péage dit aussi Le Péage-de-Septème, mais sur un lieu rattaché à la commune de Oytier-Saint-Oblas.
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Septème possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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