Oytier-Saint Oblas est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Oytier-Saint Oblas | |
![]() Vue générale de Oytier en 1907. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Vienne |
Intercommunalité | Communauté de communes des Collines du Nord Dauphiné |
Maire Mandat |
René Porretta 2020-2026 |
Code postal | 38780 |
Code commune | 38288 |
Démographie | |
Population municipale |
1 668 hab. (2019 ![]() |
Densité | 117 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 33′ 42″ nord, 5° 01′ 18″ est |
Altitude | 236 m Min. 232 m Max. 376 m |
Superficie | 14,3 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Verpillière |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier ![]() |
La commune fait partie de l'aire urbaine de Lyon.
Positionnée entre les villes de Vienne et de Bourgoin-Jallieu, dans la partie septentrionale du département de l'Isère, Oytier-Saint-Oblas se présente comme un village à l'aspect fortement rural situé à 25 km au sud-est de Lyon[1].
Saint-Just-Chaleyssin | ||
Septème | ![]() |
Saint-Georges-d'Espéranche |
Moidieu-Détourbe |
Oytier-Saint-Oblas se situe dans un secteur qui présente un climat de type semi-continental[2] qui se caractérise par des précipitations en toutes saisons. Les étés sont généralement chauds et secs mais avec de fréquents orages aux précipitations importantes. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes. La présence d'étangs dans cette partie du Dauphiné entraînent de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistants durant les périodes froides dans les fonds de vallées.
Le territoire de la commune est traversé la Véga, petit cours d'eau, affluent du Rhône.
Oytier-Saint-Oblas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,9 %), forêts (22,6 %), prairies (15,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), zones urbanisées (5,9 %), mines, décharges et chantiers (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Oytier (Octavum) se trouve être l'une des stations se situant sur la voie romaine qui allait de Vienne (en Isère), à Milan par les Alpes. Cette voie était jalonnée par les bornes-stations de Septème, Oytier, Diémoz, dont les noms indiquent l'emplacement des septième, huitième (ad Octavum lapidem) et douzième milles à partir de Vienne.
Oytier est l'une des stations de la voie romaine Vienne / Milan jalonnée par les bornes milliaires de Septème, Oytier, Diémoz, (septième, huitième et douzième milles à partir de Vienne) comme on le voit sur la Table de Peutinger.
Pendant l'hiver 1952-1953, les archéologues découvrent les premières traces archéologiques datant l'ère romaine et des vestiges d'une villa gallo-romaine. Cette villa avait des fresques dans un très bon état de conservation.
En 1956, de nouveaux vestiges ont été découverts (lors de travaux) et ont révélé la présence d'un réseau de canalisations en béton appelés hypocaustes.
En 1967, des tuiles romaines (tégula) ont également été découvertes (faisant penser à la présence d'une importante fabrique de tuiles) au hameau du Vilnin. Lors des années suivantes, des marbres sculptés et des pièces de monnaie ont également refait surface.
Du Moyen Âge jusqu'au début de ce siècle, l'artisanat était bien présent, notamment par le travail de l'argile, représenté par les potiers et les tuiliers. Une maison possède également une petite chapelle, dont le chœur en cul-de-four borde la route de Saint-Georges-d'Espéranche. C'est la chapelle des potiers.
La chapelle de Saint-Jean du Péage-de-Oytier doit, d'après la légende, son existence à un seigneur du Péage, un de ces chevaliers qui revenaient de terre sainte, qui fit le vœu de construire une chapelle s'il arrivait sain et sauf des croisades. Cette chapelle attirait chaque année à la fête de la Saint-Jean de Noël, une foule de pèlerins qui venaient de fort loin vénérer le grand saint dont les restes reposent encore dans l'autel même. Dans l'autel se trouve aussi une mitre en bois qui confirme que ce saint était un évêque ou un abbé mitré.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1995 | mars 2001 | Marcel Bourit | ||
mars 2001 | mars 2008 | Gabriel Rousset | ||
mars 2008 | En cours | René Porretta | SE | Ingénieur[9] Président de la Communauté de Communes |
Les données manquantes sont à compléter. |
Au , Oytier-Saint Oblas est jumelée avec la commune italienne de Castelliri[10].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2019, la commune comptait 1 668 habitants[Note 3], en augmentation de 3,15 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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658 | 626 | 710 | 754 | 804 | 864 | 931 | 913 | 969 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
857 | 845 | 869 | 841 | 821 | 785 | 746 | 744 | 686 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
652 | 651 | 613 | 570 | 555 | 522 | 527 | 480 | 493 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
503 | 550 | 558 | 686 | 1 022 | 1 353 | 1 509 | 1 506 | 1 581 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 621 | 1 668 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble (Zone A).
Situé au Péage de Septème (chemin Saint-Jean), la chapelle Saint-Jean-Baptiste fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du . L'élément protégé est sa porte remarquable[16].
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Blason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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