Septvaux est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Septvaux | |
![]() Église de Septvaux, vue depuis le lavoir. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Laon |
Intercommunalité | Communauté de communes Picardie des Châteaux |
Maire Mandat |
Christophe Lautout 2020-2026 |
Code postal | 02410 |
Code commune | 02707 |
Démographie | |
Gentilé | Septvalien(ne)s |
Population municipale |
181 hab. (2019 ![]() |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 34′ 16″ nord, 3° 22′ 46″ est |
Altitude | 110 m Min. 93 m Max. 212 m |
Superficie | 8,56 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vic-sur-Aisne |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le village de Septvaux est entouré par la forêt de Saint-Gobain (Aisne) dans laquelle il se situe.
Le ru Ménil prend sa source sur le territoire de la commune qu'il traverse puis irrigue les étangs présents sur la route Fresnes-sous-Coucy avant de rejoindre le ru de Servais puis l'Oise (rivière).
![]() |
Saint-Gobain | ![]() | ||
Barisis-aux-Bois | N | Prémontré | ||
O Septvaux E | ||||
S | ||||
Fresnes-sous-Coucy |
Septvaux est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,8 %), terres arables (31 %), zones urbanisées (4,1 %), eaux continentales[Note 2] (1,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
En février 1906, un ouvrier découvre dans une carrière de Septvaux des haches taillées datant du Néolithique.
Le village a porté le nom de "Septem Valles" en 1108 ainsi que "Sevallis" et "Septem Vallibus" en 1152, ces noms d'étymologie latine font références aux sept vallées qui entourent la commune, et permettent d'affirmer que le village existe depuis l'époque romaine, de plus la découverte en 1685 de monnaie romaine sur son sol ne permet pas d'en douter.
D'abord possession de Saint-Rémy (437-533), il cède ensuite le territoire aux évêques de Laon. Cependant le village se situe dans le vaste domaine de la Maison de Coucy et est sujet de discorde entre le diocèse de Laon et la seigneurie de Coucy. En 1336, Albert de Roye (? - 1336) évêque de Laon échange donc le village de Septvaux contre ceux d'Achery et Mayot, appartenant à Enguerrand VI de Coucy pour mettre fin aux contestations.
Une école publique, mixte et laïque est fondée dans la commune dans les années 1760, elle est aujourd'hui fermée depuis 1986.
Le village subit en 1917 les ravages de la Première Guerre mondiale, de nombreuses tranchées et plusieurs abris de cette époque sont encore visibles dans les forêts de la commune.
Dicton du village :
"Septvaux, sept vallons
À l'église, sept Pignons
Tiot pays, mauvaises gins
Grandes marmites, rien dedins"
La commune de Septvaux est membre de la communauté de communes Picardie des Châteaux, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pinon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[8].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vic-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la quatrième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[10].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1877 | après 1879 | Boyeldieu[11] | ||
mars 2001 | En cours (au 28 mai 2020) |
Christophe Lautout | LR | Agriculteur Réélu pour le mandat 2020-2026[12],[13],[14] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2019, la commune comptait 181 habitants[Note 3], en augmentation de 11,04 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
207 | 259 | 218 | 223 | 226 | 254 | 299 | 331 | 316 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
310 | 312 | 304 | 289 | 278 | 257 | 252 | 258 | 234 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
232 | 234 | 234 | 122 | 470 | 192 | 173 | 191 | 196 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
214 | 200 | 213 | 161 | 183 | 202 | 204 | 204 | 164 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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179 | 181 | - | - | - | - | - | - | - |
Le village de Septvaux possède une église, de style roman construite entre le XIe siècle et le XIIe siècle, placée sous le vocable de Notre-Dame et classée aux Monuments historiques depuis 1909. Elle a été en partie reconstruite à la suite de son bombardement par les Allemands en 1917.
L'édifice est remarquable par ses deux clochers, cependant seul le principal situé à la croisée du transept contient des cloches. Celles-ci sont actuellement au nombre de trois, elles datent de 1925 et remplacent les trois cloches précédentes prises par les Allemands en 1917, qui elles-mêmes remplaçaient une cloche de 364 kg retirée en 1877 et datant de 1630.
L'église étant située sur une hauteur lui permettant de dominer tout le village, un grand escalier mène au cimetière qui l'entoure, à son chevet se trouve une tombe ou reposent Charles Eloi Marion (1815-1871) curé de Septvaux et de Fresnes ainsi que son frère Jean François Joseph Benoni Marion (1805-1869).
Le lavoir date du XIIe siècle, il est irrigué par un faible cours d'eau qui rejoint ensuite le Ménil.
Un pont de pierre construit en 1732 franchi le Ménil pour mener à la rue de la Basse-Cour.
Une importante bâtisse se situait au centre du village, surnommée « le château de Septvaux », transformée plus tard en exploitation agricole et aujourd'hui disparue à la suite de la Première Guerre mondiale.
Un moulin était également présent sur le territoire, situé sur le passage du Ménil à environ 1500 mètres du centre de la commune au niveau actuel de l'étang communal.
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