Saint-Gobain est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Entrée de Saint-Gobain
1: carte dynamique; 2: carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: avec les communes environnantes; 5: entrée de Saint-Gobain.
Description
Située à 8 km de La Fère, à 12 km de Coucy-le-Château et de Tergnier, à 14 km de Chauny et d'Anizy-le-Château et à 21 km de Laon, la commune est enserrée par la forêt domaniale de Saint-Gobain, appelée forêt de Voas au Moyen Âge puis haute forêt de Coucy ensuite[1].
La gare la plus proche est la gare de La Fère située à 8 km mais la gare de Tergnier, située à 12 km présente l'avantage d'être desservie par des trains directs pour Paris-Nord et en direction de Maubeuge pour Saint-Quentin. Saint-Gobain est à 15 km de l'échangeur no12 de l'A26.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Typologie
Saint-Gobain est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Gobain, une unité urbaine monocommunale[5] de 2 282 habitants en 2017, constituant une ville isolée[6],[7].
La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,5% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (84,8%), terres arables (6,8%), zones urbanisées (5,6%), zones agricoles hétérogènes (2,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
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Durant la Révolution, la commune porte le nom de Mont-Libre[12].
Histoire
La manufacture au XVIIIesiècle.
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En 1692, les associés de la manufacture royale des glaces, créée en 1665 à l'initiative de Jean-Baptiste Colbert pour contrer la suprématie vénitienne dans le domaine des verres à miroir s'implantent sur le site de l'ancien château-fort qu’Enguerrand de Coucy avait fait construire sur l’éperon rocheux de Saint-Gobain et qui avait été démantelé au milieu du XVesiècle, attirés par le caractère isolé des lieux qui préservait les secrets de fabrications, ainsi que par la présence d'importantes forêts pourvoyeuses de bois de chauffage permettant la fusion à haute température du verre. Les premiers verriers de Saint-Gobain proviennent d'une glacerie exploitée à Tourlaville, et l'on compte une centaine d'ouvriers vers 1700, plus les bucherons. En 1788, ils sont 500 et quatre fours de fusion alimentent la manufacture, répartis dans deux halles. La production est arrêtée pendant la Révolution française et reprend en 1795, et surtout à partir de 1800. Vers 1810, la manufacture emploie 1000 personnes et dispose de 4 fours répartis dans quatre halles. À partir de 1806, la production de l'usine se diversifie: en effet, pour abaisser la température de fusion (1700°) du sable pour le transformer en verre , on peut ajouter des «fondants», comme la soude, et une première soudière est aménagée au hameau de Charles-Fontaine à Saint-Gobain. Petit à petit, l'industrie chimique se développe à Saint-Gobain puis à Chauny, avec la fabrication d'ammoniaque, d'engrais superphosphates, d'acide sulfurique[13]...
Saint-Gobain était autrefois reliée à la gare de Chauny par la ligne de Chauny à Saint-Gobain (1856-1950) et à la gare de Tergnier par un tramway sur route géré par la Compagnie des chemins de fer départementaux de l'Aisne.
Saint-Gobain au tout début du XXesiècle
Le dépôt du tramway de Tergnier à Anizy-Pinon.
L'arrêt du tramway à La Chesnoye.
L'usine électrique du tramway.
La route et le pont du chemin de fer en 1918.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Saint-Gobain est membre de la communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chauny. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[14].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[15]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Tergnier pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[15], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[16].
Administration municipale
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1831
1837
Adrien Levêque
1837
1871
François Quevastre
1871
1878
Louis Hildevert Grandin
1878
1881
Alfred Gibon
1881
1884
Louis Hildevert Grandin
1884
1889
Jules Gronier
1889
1897
Charles de Massary
1897
1902
Aristide Baudrez
1902
1904
Paul Auguste Barbançon
1904
1905
Louis Vuilliot
24 septembre 1905
16 mai 1908
Louis Dutailly
17 mai 1908
9 décembre 1919
Eugène Sartiaux
10 décembre 1919
23 août 1920
Paul Fernand Barbançon
24 août 1920
25 août 1940
Achille Gibon 1868 - 1940
Il organisa la reconstruction de la ville après la Première Guerre mondiale[17],[18]
Professeur Réélu pour le mandat 2020-2026[23],[24]
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].
En 2019, la commune comptait 2 294 habitants[Note 2], en augmentation de 0,88% par rapport à 2013 (Aisne: −1,61%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 023
2 013
2 119
2 339
2 338
2 378
2 256
2 186
2 210
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 374
2 261
2 190
2 133
2 193
2 120
2 219
2 346
2 147
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 317
2 268
2 305
1 586
2 196
1 976
1 909
2 217
2 535
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2 994
2 893
2 657
2 278
2 321
2 340
2 343
2 349
2 347
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 248
2 294
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Principaux équipements
La commune dispose en 2021 d'un bureau de poste, dont l'ouverture se réduit progressivement depuis 2016[28]
Le centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle Jacques-Ficheux est implanté à Saint-Gobain[29]. La création d'une maison de santé est prévue l'intercommunalité en 2022 dans l‘ancienne halle des moulages de la manufacture[30],[31].
Manifestations culturelles et festivités
Festival des Vers solidaires, festival de musique, 13e édition en [32].
Bobines Rebelles: le 4e festival du documentaire politique et social dans l'Aisne ()[33].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Gobain de Saint-Gobain.du XIIIesiècle Elle contient un tableau de Charles Lamy, «Le Christ que l’on met au sépulcre», restauré en 2020[34]
Manufacture royale de glaces de miroirs, créée en 1665 par Colbert pour concurrencer les verriers italiens de Murano qui dominaient alors le marché européen. Elle fut la première usine fabriquant du verre à vitres permettant l'élaboration des fenêtres.
Berceau du groupe Saint-Gobain, aujourd'hui cette manufacture ne fonctionne plus mais l'on peut y voir le portail en pierre de taille de l'usine, fermée en 1995. Le verre de la pyramide du Louvre a été fabriqué dans cette usine.
L'ancienne usine électrique du Tramway de Tergnier à Anizy - Pinon, aujourd'hui locaux communaux.
Monument aux morts.
Église Saint-Gobain.
Manufacture des glaces de Saint-Gobain.
L'ancienne usine électrique.
Personnalités liées à la commune
Barthélémy Étienne Parant (1742-1817), général des armées de la République, décédé dans la commune.
Parick Étiévant, «Le chemin de fer de Chauny à Saint-Gobain et les usines de la compagnie de Saint-Gobain», Historail, no58, , p.6-35 (ISSN1957-5971).
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Jérôme Buridant, Les espaces forestiers laonnois (début XVIIe-début XIXesiècle). Hommes, environnement et paysage à l'époque pré-industrielle, Université de Paris IV-Sorbonne: thèse de 3ecycle, 1999.
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Michel Carreau, le maire de Tergnier, regrette «un mot un peu fort» à destination de Frédéric Mathieu, le maire de Saint-Gobain: Ce dimanche 13 juin, un message du conseiller départemental sortant de Tergnier sur les réseaux sociaux ciblant un candidat aux cantonales a mis le feu aux poudres et entraîné beaucoup de questions», L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ).
François Fené, «Saint-Gobain: polémique, un «format» qui ne passe pas comme une lettre à la poste: La Poste avait baissé le nombre d’heures hebdomadaires d’ouverture de son bureau gobanais de 30 à 27 en 2016. Elle revient à la charge avec un nouveau «format», diminution de 27 à 21 ou 24 heures. Le maire refuse cette modification», L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
Delphine Oliva, «L’unité de soins de suite post-Covid toujours ouverte au centre de rééducation de Saint-Gobain», L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
Delphine Oliva, «Une maison de santé dans l’ancienne Manufacture à Saint-Gobain: L‘établissement pourrait ouvrir dans moins de deux ans, dans l‘ancienne halle des moulages. Le maire promet une dizaine de praticiens», L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
«Vifs échanges au conseil municipal de Saint-Gobain autour de la future maison de santé: Les élus de la majorité et l’unique conseiller municipal d’opposition de Saint-Gobain ont exprimé leurs désaccords quant au site choisi», L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ).
«Festival des Vers Solidaires penser le monde autrement!», France 3 [ auteur1=Halima Najibi, (lire en ligne)
«Le tableau de Charles Lamy exposé dans l’église de Saint-Gobain après restauration: Samedi, le maire, Frédéric Mathieu, et Anita Oger-Leurent, conservateur des Monuments historiques, ont dévoilé le tableau de Charles Lamy La Déposition de Croix qui a retrouvé sa place dans l’église après avoir longtemps séjourné dans le grenier de la mairie. Il a récemment été restauré dans un atelier parisien», L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
J-P Luauté, Th. Lempérière, La vie et l'œuvre pionnière de Louis Victor Marcé, Éditions Glyphe, 2012
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