Santans est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.
Santans | |
![]() L'église. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Jura |
Arrondissement | Dole |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val d'Amour |
Maire Mandat |
Christian Vuillet 2020-2026 |
Code postal | 39380 |
Code commune | 39502 |
Démographie | |
Gentilé | Ninaneux |
Population municipale |
281 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 01′ 25″ nord, 5° 39′ 44″ est |
Altitude | Min. 215 m Max. 253 m |
Superficie | 16,52 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dole (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mont-sous-Vaudrey |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le village de Santans fait partie de l'arrondissement de Dole et du canton de Mont-sous-Vaudrey. Il se situe entre la forêt de Chaux et la rive droite de la Loue. Les maisons à l'architecture typique franc-comtoise disposées en amphithéâtre sur le penchant d'un rapide coteau, sont situées dans un périmètre protégé.
![]() |
Éclans-Nenon | Our | ![]() | |
La Vieille-Loye Montbarrey |
N | Germigney | ||
O Santans E | ||||
S | ||||
Ounans | Chamblay |
Santans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,1 %), terres arables (22,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), prairies (3,7 %), zones urbanisées (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Santans était le centre d'une prévôté dont dépendaient La Vieille-Loye, Étrepigney et Cinq-Cents, et faisait partie du domaine des souverains de Bourgogne.
Un fortin, bâti sur le sommet de la colline, protégeait les nombreux villages bâtis du Val d'Amour, ainsi qu'une voie pavée tendant de Dole à Salins et fréquentée surtout lorsque les plaines de la rive gauche de la Loue étaient inondées. Le château de Santans, détruit par "le feu du ciel" en 1794, n'a pratiquement pas laissé de vestiges.
Aux temps modernes, le village abritait également une "tuilerie royale" dont les restes demeurent encore dans le haut du village.
La vie économique du village est basée sur l'agriculture et l'artisanat.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1943 | 1947 | Alfred Sintot | ||
1947 | 1953 | Maurice Perrot | ||
1953 | 1958 | Marcel Espaze | ||
1958 | 1959 | Alfred Sintot | ||
1959 | 1965 | Charles Boilley | ||
1965 | 1983 | Emile Baurand | ||
mars 1983 | juillet 2020 | Marc Espaze | DVG | Retraité de l'enseignement |
juillet 2020 | En cours | Christian Vuillet[9] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2019, la commune comptait 281 habitants[Note 3], en diminution de 10,79 % par rapport à 2013 (Jura : −0,5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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541 | 515 | 535 | 605 | 637 | 657 | 657 | 669 | 632 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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561 | 540 | 483 | 450 | 436 | 406 | 396 | 349 | 346 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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327 | 319 | 295 | 266 | 267 | 253 | 250 | 234 | 245 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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224 | 218 | 264 | 257 | 265 | 290 | 300 | 310 | 334 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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308 | 281 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église, placée sous le vocable de Saint-Pierre et Saint-Paul, occupe actuellement le sommet de la colline. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques. Elle possède un sanctuaire en son chœur. Elle est de style moitié gothique et moitié roman. Les grilles qui ferment l'entrée de la grande nef datent certainement du Moyen Age, et les boiseries du chœur sont d'époque Louis XIV.