Our est une commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Our | |
L'église du village. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Jura |
Arrondissement | Dole |
Intercommunalité | Communauté de communes Jura nord |
Maire Mandat |
Ségundo Alfonso 2020-2026 |
Code postal | 39700 |
Code commune | 39400 |
Démographie | |
Population municipale |
144 hab. (2019 ![]() |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 07′ 53″ nord, 5° 39′ 05″ est |
Altitude | Min. 207 m Max. 261 m |
Superficie | 13,86 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dole (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mont-sous-Vaudrey |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Lavans-lès-Dole | Orchamps | ![]() | |
Éclans-Nenon | N | La Bretenière Étrepigney | ||
O Our E | ||||
S | ||||
La Vieille-Loye | Santans | Germigney |
Our est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (88,6 %), terres arables (5,3 %), zones urbanisées (1,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), prairies (1,1 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Autant la plupart des noms des villages proches trouvent leurs origines dans la présence burgonde (Eclans, Lavans, Orchamps, Sermange, etc.), autant « Our » est une énigme que l'on partage avec un village et une rivière de la Wallonie belge mais également avec une commune des Hauts-de-France (Ors). Les transcriptions les plus anciennes du XIIe siècle font référence à Ort, Orz, Ors (dans l'obédiencier de l'abbaye Saint-Paul de Besançon ou dans le cartulaire des comtes de Bourgogne). Le hour en ancien français signifie « à l'extérieur », la " Our" est aussi la "chance"… Une hypothèse plus solide pourrait être trouvée dans le roman ortz ou orts (« jardin » ou « verger », du latin hortus), pour autant cela peut renvoyer à la présence du plantigrade qu'est l'ours… Cela demeure donc une interrogation sans réponse.
Ce blason qui ne correspond pas aux normes classiques et établies de l'héraldique a été remis par Roland Bobbet à l'occasion de la fête communale en juillet 1972 à Maurice Poux, alors maire.
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Parti : au premier de gueules à l'épée d'argent garnie d'or, aux deux clefs du même passées en sautoir, les pannetons vers l'intérieur, brochant sur la lame de l'épée, au second de sinople à la campenne (cloche) d'or ; à la fasce ondée abaissée d'argent brochant en pointe sur le parti.
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1981 | 1983 | Lucien Besson | ||
avant 1988 | ? | Gilbert Ménétrier | ||
mars 2001 | mars 2008 | Christian Godet | ||
mars 2008 | mars 2014 | Laurence Bourdeaux[8] | ||
mars 2014 | décembre 2018 | Jean-Claude Morel | SE | Retraité |
mars 2019 | En cours | Segundo Alfonso | SE | Retraité |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2019, la commune comptait 144 habitants[Note 4], en augmentation de 1,41 % par rapport à 2013 (Jura : −0,5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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210 | 190 | 217 | 261 | 262 | 292 | 309 | 315 | 268 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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246 | 241 | 235 | 202 | 192 | 170 | 177 | 162 | 155 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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156 | 155 | 140 | 134 | 147 | 155 | 123 | 119 | 111 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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87 | 104 | 102 | 118 | 140 | 169 | 161 | 159 | 142 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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142 | 144 | - | - | - | - | - | - | - |
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Les dénombrements sont réalisés par le souverain, soit pour des raisons militaires (1614 et 1657 : comptages des habitants pour constituer les milices afin de faire face au danger français), soit pour des raisons fiscales (1679/83/88). Ainsi après l'annexion par la France en 1678, fallait-il connaître l'état des richesse des paroisses afin de les imposer.
Le premier comptage est réalisé à la fin du règne de Charles le Téméraire. Le document original a disparu ; il s'agit d'une copie que l'on doit à Dunant en 1778 (Dunant,Statistique de Franche Comté, bibliothèque de Besançon). Elle semble assez approximative pour le village.
Ces documents décrivent souvent le nombre de maisons (douze en 1688) et l'état du cheptel. De manière générale ils permettent d'une part de mesurer l'impact de la guerre de Dix ans sur le village d'Our mais aussi d'en découvrir la relative richesse en comparaison des paroisses ou communautés villageoises alentour. (cf. la note du subdélégué en 1688 justifiée eu égard au cheptel rapporté au nombre d'habitants.)
Église d'Our : il existe une église depuis le XIe siècle au moins (attestée dans un document de 1088). L'église actuelle, très souvent remaniée, date de 1757 (architecte Attiret) et le clocher a été reconstruit en 1861. Cette église est placée sous le vocable des apôtres Pierre et Paul, depuis les origines (fondation par l'abbaye Saint-Paul de Besançon). Au XVIIe siècle, une chapelle Sainte-Anne lui a été ajoutée par la famille Mour qui en a fait sa chapelle familiale.
Après les lourds remaniements du XIXe siècle, il ne reste aucune trace de cette chapelle ni dans la mémoire collective ni sur le terrain[14].
Il existe sur la commune d'Our, plus exactement dans les bois communaux, un four à pain dernier vestige des « barraques du 5 »... il s'agit d'une construction bois sur bois de type izba. Cette construction est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
On note dès le XVIIe siècle dans les registres paroissiaux (paroisse d'Etrepigney/la Bretenière/Our in archives départementales) (notation en marge : « au bois ») l'existence d'une communauté de bûcherons et de charbonniers. « Les barraques du 5 » ont été abandonnées à l'entre deux guerres.
Le four quant à lui illustre la pérennité d'une construction de four très primitive déjà connue en Gaule.
L'association « villages de la forêt de Chaux » a reconstitué un four identique aux barraques du 14 à la Vieille Loye.
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