Lavans-lès-Dole est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Lavans-lès-Dole | |
Le château inscrit aux monuments historiques, qui accueille la mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Jura |
Arrondissement | Dole |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Dole |
Maire Mandat |
Micheline Henry 2016-2020 |
Code postal | 39700 |
Code commune | 39285 |
Démographie | |
Gentilé | Lavantés |
Population municipale |
328 hab. (2019 ![]() |
Densité | 32 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 09′ 23″ nord, 5° 37′ 39″ est |
Altitude | Min. 205 m Max. 266 m |
Superficie | 10,27 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dole (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Authume |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | lavanslesdole.fr |
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Ses habitants sont appelés les Lavantés.
Le village est situé à environ 15 km au nord-est de Dole.
Malange | Auxange | Gendrey |
Romange | ![]() |
Orchamps |
Lavangeot Audelange |
Éclans-Nenon | Our |
Lavans-lès-Dole est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,6 %), terres arables (27,6 %), prairies (19,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), eaux continentales[Note 3] (3,7 %), zones urbanisées (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
De 1824 à 1845, le village de Lavangeot situé à moins de 2 km était réuni à la commune.
Avec le Doubs et le canal du Rhône au Rhin, l’Arne et la Vèze, l’eau ne manque pas ! Mais heureusement, situé sur un coteau s’inclinant sur la rive droite du Doubs, le village se trouve protégé des inondations. Cependant l’un de ses hameaux, Moulin-Rouge peut avoir les pieds dans l’eau. Montjeux, est lui bien à l’abri au sein de la forêt de chaux ainsi que les Tillières sur les monts de Lavans.
Au Moyen-Âge, la seigneurie de Lavans appartenait aux comtes souverains de Bourgogne et les terres étaient cultivées par divers exploitants qui versaient une redevance.
Au XIIIe siècle, Alix, comtesse palatine de Bourgogne partagea ses biens entre ses enfants, l’un d’eux, Étienne de Bourgogne recevant Lavans. Devenu chanoine à Besançon, ce dernier institua son frère Otton comme légataire universel en 1298. Les héritiers d’Otton conservèrent ces biens, mais au XVe siècle, Marie de Bourgogne dut en vendre une partie pour s’armer et pouvoir lutter contre les attaques de Louis XI. Au XIVe siècle, la famille Perrenot de Lavans possédait le fief de la mairie. Il se composait d’un château fort et d’un droit de couper du bois en forêt de Chaux. Plusieurs membres se déclarèrent seigneurs de Lavans.
Divisé au XVIe siècle, ce fief devint, pour moitié propriété de la famille de Balay, des filles l’apportant en dot, faisant apparaître les noms de Jean d’Andelot, Claude Béreur, Claude Arvisenet ou encore Ethernoz, Eucher Ermenfroy de Broissia, Jouffroy Gonsans, etc. La seconde moitié appartenu à Daniel Privey avant d’être portée en dot à Alexandre Ignace de Santans, puis à François Bernard d’Espiard de Saux et enfin dans la maison Terrier. Un autre fief dit « de Châtenois » était propriété de Huguenin de Châtenois au XIIIe siècle[8].
Le vocable Lavans aurait pour origine « lav » qui signifiait un amas de rochers.
On sait cependant que dans cette vallée du Doubs, les noms en « ange » et en « ans » remontent au temps où des Germains furent amenés pour peupler et défricher la région.
C’est pourquoi Lavans qui, autrefois s’écrivait « Lavens », serait le nom d’une personnalité germanique. Pour différencier cette commune des autres du même nom, on parla de Lavans-Montjeux en 1793, Lavans-lez-Orchamps en 1850, Lavans-lez-Romange puis Lavans-lez-Malange et enfin Lavans-lès-Dole.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1995 | ? | Christian Bucher | ||
mars 2001 | 2014 | Jean-Michel Dietre | DVG | |
2014 | 2016 | Colette Wolf | SE | |
2016 | En cours | Micheline Henry | LREM |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2019, la commune comptait 328 habitants[Note 4], en diminution de 1,5 % par rapport à 2013 (Jura : −0,5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
300 | 326 | 356 | 376 | 548 | 510 | 510 | 356 | 331 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
313 | 320 | 272 | 257 | 250 | 262 | 274 | 280 | 256 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
216 | 210 | 210 | 176 | 171 | 175 | 174 | 169 | 182 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
232 | 176 | 182 | 231 | 242 | 265 | 316 | 330 | 333 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
325 | 328 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | D'azur à la porte de ville flanquée de deux tours d'argent, ouverte du champ (à la filière d'argent)[14]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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