Salles-sur-Garonne est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Salles.
Salles-sur-Garonne | |
Centre du village vue depuis la rive droite de la Garonne. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Muret |
Intercommunalité | Communauté de communes du Volvestre |
Maire Mandat |
Pierre Caillet 2020-2026 |
Code postal | 31390 |
Code commune | 31525 |
Démographie | |
Gentilé | Sallois, Salloises |
Population municipale |
588 hab. (2019 ![]() |
Densité | 104 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 16′ 25″ nord, 1° 10′ 50″ est |
Altitude | Min. 205 m Max. 229 m |
Superficie | 5,68 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Auterive |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier ![]() |
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Volvestre, constitué des vallées de l'Arize et du Volp, proche de la vallée de la Garonne, situé au sud de Toulouse et en partie nord du Couserans. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Garonne. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallée de la Garonne de Boussens à Carbonne » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Salles-sur-Garonne est une commune rurale qui compte 588 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Sallois ou Salloises.
La commune de Salles-sur-Garonne se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 42 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 24 km de Muret[2], sous-préfecture, et à 25 km d'Auterive[3], bureau centralisateur du canton d'Auterive dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Carbonne[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Rieux-Volvestre (2,2 km), Lafitte-Vigordane (3,3 km), Saint-Élix-le-Château (3,4 km), Saint-Julien-sur-Garonne (4,0 km), Carbonne (4,2 km), Lavelanet-de-Comminges (5,3 km), Peyssies (5,4 km), Mailholas (6,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Salles-sur-Garonne fait partie du Volvestre, constitué des vallées de l'Arize et du Volp, proche de la vallée de la Garonne, situé au sud de Toulouse et en partie nord du Couserans[5].
Salles-sur-Garonne est limitrophe de cinq autres communes.
Les communes limitrophes sont Carbonne, Lafitte-Vigordane, Rieux-Volvestre, Saint-Élix-le-Château et Saint-Julien-sur-Garonne.
Lafitte-Vigordane | Carbonne | |
Saint-Élix-le-Château | ![]() |
Rieux-Volvestre |
Saint-Julien-sur-Garonne |
La commune de Salles-sur-Garonne est établie sur la première terrasse de la Garonne en rive gauche.
La superficie de la commune est de 568 hectares ; son altitude varie de 205 à 229 mètres[7].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Garonne, constituant un réseau hydrographique de 2 km de longueur totale[9],[Carte 1].
La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[10].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Ybars », sur la commune de Saint-Ybars, mise en service en 1987[16] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 790,3 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 30 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 12,3 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[22].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[23],[24].
Un espace protégé est présent sur la commune : « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7 ha[25].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[27] :
et un au titre de la directive oiseaux[27] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[30] : « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[31] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[30] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[32].
Salles-sur-Garonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[33],[I 2],[34].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,3 %), mines, décharges et chantiers (16,9 %), zones urbanisées (9,5 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), eaux continentales[Note 10] (5,6 %)[35].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
La commune comprend un habitat dispersé.
L'urbanisation croissante s'explique par la périurbanisation due à la proximité de Toulouse, Salles-sur-Garonne faisant partie de son aire urbaine[I 5].
Salles-sur-Garonne est située sur une zone à risque d'inondation limité en bordure de la Garonne crue[36].
La commune est également concernée par un risque de séisme de 2/5 (faible)[36].
La commune est accessible par l'autoroute A64 sortie nos 26.
La ligne 380 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Cazères.
La gare la plus proche est la gare de Carbonne sur la ligne Toulouse - Bayonne.
Ancienne commanderie templière du Comté de Toulouse.
À partir du moyen Âge jusqu'à sa disparition en 1790 pendant la Révolution française, Salles faisait partie du diocèse de Rieux
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 500 habitants et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze[37],[38].
La commune fait partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes du Volvestre et du canton d'Auterive (avant le redécoupage départemental de 2014, Salles-sur-Garonne faisait partie de l'ex-canton de Rieux-Volvestre).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1989 | juin 1995 | Daniel Cambus | PS | |
juin 1995 | 2020 | Jean-Louis Halioua | Professeur des écoles | |
2020 | en cours | Pierre Caillet | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
En 2010, la ville de Salles-sur-Garonne a choisi de parrainer le village de Lhatsé situé dans la région de Shigatsé au Tibet[39].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].
En 2019, la commune comptait 588 habitants[Note 11], en augmentation de 15,52 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
315 | 286 | 330 | 346 | 350 | 357 | 339 | 366 | 351 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
343 | 342 | 346 | 322 | 317 | 303 | 289 | 300 | 268 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
271 | 278 | 262 | 238 | 228 | 223 | 231 | 226 | 227 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
215 | 208 | 217 | 215 | 250 | 301 | 447 | 488 | 509 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
584 | 588 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[44] | 1975[44] | 1982[44] | 1990[44] | 1999[44] | 2006[45] | 2009[46] | 2013[47] |
Rang de la commune dans le département | 320 | 279 | 279 | 288 | 285 | 240 | 229 | 238 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Pour les services publics ils sont situés sur la commune voisine de Carbonne.
Salles-sur-Garonne fait partie de l'académie de Toulouse.
Salles-sur-Garonne fait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal avec la commune voisine de Saint-Julien-sur-Garonne. La commune possède une école primaire du CE2 au CM2 et sur Saint-Julien-sur-Garonne un groupe scolaire (école maternelle) et primaire jusqu'au CE1[48]. Puis pour le Collège sur la commune de Carbonne (service de car scolaire).
Base nautique sur la Garonne, terrain de tennis,
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Volvestre[49].
Il existe une déchèterie sur la commune de Carbonne en limite de la commune de Peyssies[50].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 235 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 593 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 400 €[I 6] (23 140 € dans le département[I 7]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 6 % | 10,8 % | 11,9 % |
Département[I 9] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 379 personnes, parmi lesquelles on compte 78,6 % d'actifs (66,8 % ayant un emploi et 11,9 % de chômeurs) et 21,4 % d'inactifs[Note 13],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 79 emplois en 2018, contre 81 en 2013 et 54 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 258, soit un indicateur de concentration d'emploi de 30,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65,9 %[I 12].
Sur ces 258 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 30 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 89,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,3 % les transports en commun, 2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
46 établissements[Note 14] sont implantés à Salles-sur-Garonne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 46 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 12 | 26,1 % | (5,7 %) |
Construction | 7 | 15,2 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 7 | 15,2 % | (25,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 2,2 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 2 | 4,3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 11 | 23,9 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 5 | 10,9 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 1 | 2,2 % | (7,9 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,1 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 46 entreprises implantées à Salles-sur-Garonne), contre 5,7 % au niveau départemental[I 16].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 17 | 8 | 4 | 7 |
SAU[Note 16] (ha) | 303 | 117 | 58 | 386 |
La commune est dans « les Vallées », une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège[51]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 18] (17 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 386 ha[53],[Carte 5],[Carte 6].
Sur les autres projets Wikimedia :