Sainte-Anastasie est une commune française située dans le centre du département du Gard en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Sainte-Anastasie.
Sainte-Anastasie | |
![]() Pont Saint-Nicolas sur le Gardon | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Nîmes Métropole |
Maire Mandat |
Gilles Tixador 2020-2026 |
Code postal | 30190 |
Code commune | 30228 |
Démographie | |
Gentilé | Anastasiens, Anastasiennes[1] |
Population municipale |
1 722 hab. (2019 ![]() |
Densité | 39 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 56′ 10″ nord, 4° 19′ 21″ est |
Altitude | Min. 33 m Max. 207 m |
Superficie | 43,64 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Uzès |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, le Bourdic, Valat de Gouloubert et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (« le Gardon et ses gorges », les « gorges du Gardon » et le « camp des Garrigues »), un espace protégé (les « gorges du Gardon ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Sainte-Anastasie est une commune rurale qui compte 1 722 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Anastasiens ou Anastasiennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : la grotte de Labaume-Latrone, classée en 1941, l'oppidum de Castelvielh, inscrit en 1979, le prieuré Saint-Nicolas de Campagnac, inscrit en 1987, et l'église Sainte-Anastasie de Russan, inscrite en 2005.
Sainte-Anastasie est l'une des plus vastes communes du département avec ses 4 364 hectares de garrigues. La commune est à une dizaine de kilomètres au nord de Nîmes et à une douzaine de kilomètres au sud-ouest d'Uzès, dont elle a dépendu pendant de nombreux siècles.
Le territoire de la commune est traversé suivant un axe ouest-est par le Gardon, affluent du Rhône. Au cours des âges, la rivière a fait son passage au milieu d'un plateau calcaire et y a creusé un canyon d'une longueur d'une dizaine de kilomètres. Plus en aval, le Gardon passe sous le Pont du Gard.
La commune culmine à 204 m ; le plateau s'élève à une altitude moyenne de 170 m. Le point le plus bas se situe à 37 m, en aval du pont Saint-Nicolas.
La plaine du Bourdic, affluent du Gardon, atteint 61 m au point le plus bas. C'est dans cette plaine que se trouvent les vignes et les champs céréaliers qui font vivre les agriculteurs et les viticulteurs de la commune.
Sainte-Anastasie est composée de quatre hameaux ou villages : Russan, Aubarne, Vic et Campagnac.
C'est l'une des 79 communes membres du schéma de cohérence territoriale SCOT du sud du Gard ; elle fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.
Saint-Chaptes, Garrigues-Sainte-Eulalie | Bourdic | Blauzac |
Dions | ![]() |
Sanilhac-Sagriès, Poulx |
Nîmes |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Rouvière », sur la commune de La Rouvière, mise en service en 1986[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de précipitations de 918,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 11 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[13].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].
La commune fait également partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[16],[17].
Un autre espace protégé est présent sur la commune : les « gorges du Gardon », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 339,2 ha[18].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[20] :
et deux au titre de la directive oiseaux[20] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[24] :
et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[24] :
Sainte-Anastasie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[30],[I 1],[31].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,2 %), forêts (27,3 %), cultures permanentes (16,5 %), terres arables (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), zones urbanisées (2,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[32].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Sainte-Anastasie est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Gard et le Bourdic. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1990, 1994, 1995, 2002, 2005, 2010 et 2014[35],[33].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 57,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 772 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 593 sont en en aléa moyen ou fort, soit 77 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].
La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 9] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[39].
L'histoire de cette commune commence dès le Paléolithique moyen (Moustérien), avec l'installation des Néandertaliens dans les gorges du Gardon[40].
La grotte de l'Esquicho-Grapaou a livré des niveaux moustériens et aurignaciens[41]. La datation de ces derniers entre 32 et 34 000 ans montre que cette occupation est contemporaine de l'arrivée de l'homme moderne (Homo sapiens) en Europe. À ce titre, la grotte de l'Esquicho-Grapaou constitue un site de référence pour la Préhistoire européenne.
À 800 mètres de là, dans la grotte de Baume-Latrone, des dessins du Paléolithique supérieur ont été découverts en 1940. L'étude de la cavité reprise en 2009 par une équipe pluridisciplinaire menée par Marc Azéma a permis des rapprochements stylistiques avec l'art de la grotte Chauvet (Ardèche) datée de l'Aurignacien[42].
En 2012, la datation d'un charbon de bois récolté au pied des peintures a donné un âge de 32 740 ans avant le présent. Cette datation très ancienne apporte un argument supplémentaire pour rattacher cet ensemble à l'Aurignacien, comme les œuvres de la grotte Chauvet. La grotte de Baume-Latrone constituerait donc l'un des plus anciens sites d'art préhistorique du monde.
Le territoire de la commune a été habité durant la protohistoire comme en témoignent des oppida. Quelques vestiges exposés au musée de Nîmes correspondent à la période gallo-romaine.
Les premiers documents écrits citant le territoire de la commune datent de 896 ap. J.-C. Ils mentionnent Campaniaco et Marbaco comme domaines appartenant à l'évêque d'Uzès.
En 951, on sait que le village d'Aubarne existe déjà et que l'ensemble du terroir s'appelle Sainte-Anastasie (issue de Marbacum).
En 1144, on parle dans un pacte amiable du fort de Sainte-Anastasie. Il n'y a pas à proprement parler de village portant ce nom.
Le domaine de Campagnac est occupé à partir de 896 par des moines qui construisent le prieuré de Saint-Nicolas de Campagnac (1156).
Au milieu du XIIIe siècle, le trafic est très important entre Nîmes et Uzès. Deux voies permettent de communiquer entre ces deux villes : la voie des Helviens, passant plus en amont à hauteur du village de Russan, et une voie qui traverse le Gardon à hauteur de Saint-Nicolas, par un gué ou par des ponts de bois régulièrement balayés par les caprices de la rivière. La voie Nîmes - Saint-Nicolas - Uzès, plus courte de quelques kilomètres, est plus fréquentée et Pons de Becmil décide de lancer la construction d'un pont : le puissant pont Saint-Nicolas de Campagnac est construit de 1245 à 1260.
Le fort et le pont, de par leurs positions stratégiques, jouent un rôle important pendant les différentes guerres de religion qui se succèdent entre 1560 et 1629 dans la région, passant tour à tour d'un parti à l'autre. Le fort est détruit à partir de sur l'ordre de Richelieu.
En 1682, les églises de Russan et de Vic sont construites en remplacement de l'église Saint-Saturnin, détruite depuis fort longtemps.
En 1703, lors de la guerre des Camisards, le village de Vic est attaqué. On dénombre 36 morts. En 1704, le consul de Russan est tué sur la route d'Uzès, ainsi que huit hommes et une femme sur la route de Saint-Chaptes.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Montaury également transcrit Montauri[43].
À la fin du XIXe siècle, Sainte-Anastasie connaît la fièvre de l'or. En effet, lors de sondages effectués pour la construction du pont de Russan, de nombreuses paillettes d'or ont été découvertes. Une mine d'or, avec son placer et sa voie de chemin de fer dans le Gardon, a été exploité. L'or ne s'y est pas trouvé de manière suffisante compte tenu des coûts d'exploitation. En effet, le Gardon dévastait tout à chacune des crues. C'est de cette époque que date la chapelle d'Aubarne.
En 2002, le Gardon passe par-dessus les ponts de Russan et de Saint-Nicolas, atteignant pratiquement la place de Russan et occasionnant de nombreux dégâts. L'église de Russan n'est pas encore remise en état à ce jour ().
Vous pouvez pour plus d'information sur l'histoire de Ste Anastasie consulter[44] le site marbacum.fr
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1989 | mars 2014 | Claude Vian | UMP | |
mars 2014 | En cours | Gilles Tixador | SE | Fonctionnaire |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune fait partie de la communauté d'agglomération Nîmes Métropole (CANIM), dont le siège se trouve à Nîmes et dont le président est Yvan Lachaud (UDI).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].
En 2019, la commune comptait 1 722 habitants[Note 10], en augmentation de 2,99 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 065 | 1 048 | 1 103 | 1 094 | 1 023 | 1 173 | 1 151 | 1 182 | 1 255 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 170 | 1 160 | 1 103 | 1 070 | 1 036 | 897 | 876 | 848 | 879 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
848 | 856 | 776 | 685 | 646 | 659 | 600 | 621 | 615 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
706 | 708 | 732 | 870 | 1 028 | 1 270 | 1 506 | 1 557 | 1 667 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 667 | 1 722 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 697 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 699 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 360 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 10,2 % | 8,4 % | 8,2 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 079 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (67 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 12],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 171 emplois en 2018, contre 177 en 2013 et 177 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 728, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58 %[I 10].
Sur ces 728 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 107 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 93,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 2,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
114 établissements[Note 13] sont implantés à Sainte-Anastasie au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 114 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 7 | 6,1 % | (7,9 %) |
Construction | 29 | 25,4 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 29 | 25,4 % | (30 %) |
Information et communication | 2 | 1,8 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 0,9 % | (3 %) |
Activités immobilières | 2 | 1,8 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 19 | 16,7 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 16 | 14 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 9 | 7,9 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,4 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 114 entreprises implantées à Sainte-Anastasie), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 50 | 39 | 23 | 21 |
SAU[Note 16] (ha) | 1 043 | 884 | 984 | 851 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 50 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 39 en 2000 puis à 23 en 2010[51] et enfin à 21 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[52],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 043 ha en 1988 à 851 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 21 à 41 ha[51].
![]() |
Blason | D'argent au pal losangé d'or et de sable. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :