La Rouvière, Ecclesia Sancti-Martini de la Roveria (cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, chapitre 176) en 1108, est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Gard.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour les articles homonymes, voir Rouvière.
La Rouvière | |
![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Nîmes Métropole |
Maire Mandat |
Patrick de Gonzaga 2020-2026 |
Code postal | 30190 |
Code commune | 30224 |
Démographie | |
Population municipale |
607 hab. (2019 ![]() |
Densité | 77 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 55′ 56″ nord, 4° 14′ 10″ est |
Altitude | Min. 69 m Max. 155 m |
Superficie | 7,9 km2 |
Type | Commune urbaine |
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Calvisson |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairielarouviere.fr |
modifier ![]() |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de Braune, le Pierrau, le Rouvégade et par deux autres cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
La Rouvière est une commune urbaine qui compte 607 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Roviérois ou Roviéroises.
Montignargues | Saint-Geniès-de-Malgoirès | |
Saint-Bauzély | ![]() |
La Calmette |
Gajan | Nîmes |
La Rouvière est l'une des 79 communes membres du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du Sud du Gard (voir lien) et fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1986 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,8 | 1,2 | 3,7 | 6,5 | 10,3 | 13,5 | 16,1 | 15,9 | 12,4 | 9,8 | 4,7 | 1,8 | 8,1 |
Température moyenne (°C) | 5,8 | 6,9 | 10,1 | 12,6 | 16,8 | 20,6 | 23,6 | 23,4 | 19,1 | 15,1 | 9,6 | 6,5 | 14,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,8 | 12,6 | 16,4 | 18,7 | 23,3 | 27,7 | 31 | 30,9 | 25,8 | 20,3 | 14,5 | 11,1 | 20,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−11 16.01.1987 |
−9,2 24.02.05 |
−11,4 02.03.05 |
−3,9 08.04.21 |
0,2 05.05.1991 |
4 09.06.06 |
8,2 17.07.00 |
6 30.08.1986 |
3 29.09.1993 |
−3,5 31.10.1997 |
−8 24.11.1998 |
−10,6 14.12.1991 |
−11,4 2005 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,3 30.01.13 |
25,7 28.02.19 |
27,9 31.03.12 |
31,2 29.04.05 |
35,8 28.05.01 |
43,9 28.06.19 |
39 24.07.06 |
43 12.08.03 |
36,6 04.09.16 |
31,5 01.10.1997 |
24,7 15.11.15 |
21 30.12.21 |
43,9 2019 |
Précipitations (mm) | 80 | 55,2 | 40,8 | 84,7 | 63,1 | 47,5 | 26,7 | 46,3 | 148,2 | 143,9 | 104 | 78,4 | 918,8 |
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].
La commune fait partie de la zone de transition des gorges du Gardon, un territoire d'une superficie de 23 800 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[9],[10].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 3] est recensée sur la commune[11] : le « plateau Saint-Nicolas » (15 838 ha), couvrant 16 communes du département[12].
La Rouvière est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[13],[I 1],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (37,8 %), prairies (34,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), forêts (5,5 %), zones urbanisées (3,6 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de La Rouvière est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le ruisseau de Braune. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1994, 2001, 2002, 2005 et 2014[18],[16].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[19]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 87,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 232 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 232 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].
De l'occitan rovièra (rouvraie, bois plantés de chênes), dérivé du latin robur (chêne) avec le suffixe -ariam. Ce toponyme a donné aussi sur le Gard le nom d'un ruisseau et également un nom de famille très fréquent, y compris sur la commune.
La Rouvière était autrefois l'un des nombreux fiefs de la famille de La Farelle, famille qui émigra ensuite vers la Petite Camargue et Aimargues.
![]() |
Blason | D'hermine à la fasce losangée d'or et de sable. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | 2008 | Jacques Bruguière | DVD | |
mars 2008 | En cours | Nicole Perrau | SE | Professeure |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2019, la commune comptait 607 habitants[Note 6], en augmentation de 3,41 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
304 | 309 | 336 | 395 | 399 | 339 | 387 | 416 | 417 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
447 | 410 | 383 | 340 | 298 | 256 | 313 | 264 | 256 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
277 | 275 | 250 | 275 | 231 | 236 | 228 | 212 | 221 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
213 | 205 | 201 | 268 | 353 | 495 | 558 | 567 | 578 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
598 | 607 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 253 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 600 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 550 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 7,7 % | 8,6 % | 10 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 390 personnes, parmi lesquelles on compte 76,3 % d'actifs (66,3 % ayant un emploi et 10 % de chômeurs) et 23,7 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 92 emplois en 2018, contre 84 en 2013 et 97 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 261, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,1 %[I 10].
Sur ces 261 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 43 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 96,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 0,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
47 établissements[Note 9] sont implantés à la Rouvière au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 47 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 6 | 12,8 % | (7,9 %) |
Construction | 8 | 17 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 15 | 31,9 % | (30 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 4,3 % | (3 %) |
Activités immobilières | 1 | 2,1 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 7 | 14,9 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 3 | 6,4 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 5 | 10,6 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,9 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 47 entreprises implantées à La Rouvière), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 26 | 16 | 8 | 7 |
SAU[Note 11] (ha) | 252 | 215 | 116 | 351 |
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[27]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (26 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 351 ha[29],[Carte 5],[Carte 6].
Sur les autres projets Wikimedia :