Les habitants sont appelés les Barrésiens et les Barrésiennes[1].
Géographie
Situation et description
Le village de Saint-Vincent-de-Barrès se situe dans le sud-est de l'Ardèche, à environ 17kilomètres de la préfecture du département, Privas. La commune fait partie de l'arrondissement de Privas, et du canton du Pouzin. Elle est traversée par la rivière Rieutord, qui donne son nom à un quartier situé sur ses rives.
Situé sur un éperon calcaire, le village de Saint-Vincent-de-Barrès culmine à 260 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il domine la vaste plaine du Barrès, où, grâce à l'irrigation, sont cultivés du maïs, des oignons et du blé. Cette plaine est entourée de plusieurs collines. Outre le Serre de la Croix sur lequel est établi le village, il y a la colline du Bary (ancien fort qui donna son nom au village) et Andance. Cette dernière est d'ailleurs exploitée par l'entreprise CECA qui extrait de la diatomite, une roche calcaire extrêmement légère: elle flotte sur l'eau et est utilisée en pharmacie ou comme filtre dans l'agroalimentaire.
Climat
Article connexe: Climat de l'Ardèche.
Saint-Vincent-de-Barrès, comme tout le Sud de l'Ardèche, est baigné par un climat supra méditerranéen, avec des températures très chaudes l'été, des sécheresses fréquentes et un gros manque d'eau, et des températures pouvant descendre jusqu'à −10°C l'hiver, avec de fréquentes chutes de neige.
Hydrographie
Le territoire communal est traversé par le Rieutord
Voies de communication
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Urbanisme
Typologie
Saint-Vincent-de-Barrès est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (50,8%), terres arables (19,1%), zones agricoles hétérogènes (13,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,7%), prairies (5,8%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,6%), mines, décharges et chantiers (0,5%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Lieux-dits, hameaux et écarts
Les habitants se dénomment les Barrésiens (on trouve aussi dans la littérature les Vincenois).
La commune comporte de nombreux hameaux et lieux-dits parmi lesquels: le Serre, Azinières, le Plot, Rieutord, Mazelière, Cassès, Faugères...
Toponymie
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Histoire
Article connexe: Histoire de l'Ardèche.
Antiquité
Existence d’un oppidum gaulois à Berguise (commune de Saint-Martin-sur-Lavezon) et d’une voie romaine.
Selon la tradition, Jules César y serait passé pour envahir par surprise le territoire arverne.
Domaine gallo-romain «villa Artenica».
Moyen Âge
Du point de vue ecclésiastique, le village est une fondation (antérieure au Xesiècle) de l’église de Viviers sur l’ancien domaine gallo-romain. Saint-Vincent était le siège d’une baronnie ayant juridiction sur les paroisses environnantes. Ce mandement féodal se trouvait à la limite des diocèses de Viviers et de Valence, d’où de nombreuses contestations.
926 le chevalier «Stéphane» construit son fort au Barry.
1020 les chanoines de Viviers échangent avec les moines de Cluny, l’église de Saint-Vincent-de-Barrès contre celle de Meysse.
1095 Genton de Barrès participe à la première croisade dans laquelle il avait accompagné Raimond de Saint-Gilles, comte de Toulouse) Saint-Vincent faisant partie du domaine des comtes de Toulouse).
1213 Différend entre Adhémar de Poitiers, comte de Valentinois et Nicolas, évêque de Viviers à propos de la souveraineté sur le Barrésium. Le comte d’Orange assisté du roi d’Aragon donne raison à l’évêque de Viviers.
1239 Les comtes de Toulouse cèdent aux comtes de Valentinois leurs possessions du Vivarais.
1271 Une partie du Vivarais est rattachée au royaume de France.
1390 Le fort du Barry est saisi sur ordre du roi et est restitué en 1392 à la comtesse de Valentinois.
1467 Saint-Vincent-de-Barrès est définitivement rattaché au domaine royal.
Époque Moderne
1509: à la suite d'une transaction, Aymar de Poitiers cède à Guinot de Chambaud, la seigneurie de Saint-Vincent en se réservant l’hommage.
1574: Saint-Vincent est pris par les Huguenots sous les ordres du capitaine Paulet.
1583: visite du Grand Vicaire de Viviers.
1585: Jacques de Chambaud y installe une garnison protestante.
1590: démantèlement des places fortes catholiques et protestantes, Saint-Vincent a été "soigneusement oublié".
1607: Messire René de la Tour du Pin-Gouvenet est qualifié seigneur de Chambaud.
1621: les protestants commandés par monsieur de Blacons bloquèrent les armées qui venaient de Chomérac et se dirigeaient vers le Languedoc pour participer au siège de Montuban.
1686: Noble Jean de Silhol est qualifié seigneur de Saint-Vincent-de-Barrès.
Époque contemporaine
1944: Un Handley Page Halifax du 624th Squadron de la RAF, décolle le 24 juin 1944 du terrain de Blida en Algérie pour une mission de parachutage à la Résistance et s'écrase au sol sur la commune vers 1 heure du matin, pour une raison indéterminée, au lieu-dit ’Pierre Noire. Aucun survivant.
1980: vendredi après-midi 5 septembre, un quadrimoteur C-130 Hercules de l'armée de l'air koweïtienne s'est abattu près de Saint-Vincent-de-Barrès.[9]
Politique et administration
Administration municipale
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2019, la commune comptait 837 habitants[Note 3], en augmentation de 1,7% par rapport à 2013 (Ardèche: +2,47%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
707
673
744
764
824
955
930
988
1 013
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
931
920
870
871
857
834
809
775
802
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
775
720
651
600
517
489
496
446
371
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
393
360
314
330
524
605
749
770
826
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
837
837
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique
Festivités et évènements
Brocante le 1er mai de chaque année.
Fête médiévale au mois de septembre les années paires.
Fête des moissons 1erweek-end d'août de chaque année.
Marché artisanal tous les 1er dimanches du mois
Crieur public tous les 1er dimanches du mois
Culte
En 2016, Saint-Vincent-de-Barrès dépend de la paroisse de Saint-François-d'Ouvèze-Payre qui regroupe quatre communautés locales et 12 clochers (les principaux sont ceux de Chomérac et du Pouzin).
Médias
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Économie
Agriculture
La commune fait partie de l'aire d’appellation de plusieurs produits:
pour les vins: Coteaux-de-l'ardèche, Ardèche (IGP), Comtés-rhodaniens, Comté-de-grignan, Coteaux-de-montélimar;
pour l'alimentaire: Picodon, Pintade de l’Ardèche, Poulet de l'Ardèche ou Chapon de l'Ardèche, Saucisson de l'Ardèche, Volailles de la Drôme.
Artisanat et industrie
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Tourisme
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Culture locale et patrimoine
La commune est labellisé «Village de caractère» en 2012, et a également obtenu le label du «Pays d'Art et d'histoire du Vivarais Méridional» depuis 2011.
Lieux et monuments
Église Saint-Vincent de Saint-Vincent-de-Barrès;
Village fortifié et ruelles médiévales dominées par son donjon du XIIesiècle;
Château de la Dame (fin du Moyen Âge);
Les Faugères, très ancienne maison de maître remontant au XIIIesiècle;
Nombreuses maisons caractéristiques des constructions traditionnelles: des murs épais, avec caves, grange et étables en rez-de-chaussée, large escalier en pierres volcaniques, terrasse (souvent couverte) et habitation à l'étage 926 le chevalier «Stéphane» construit son fort au Barry; avec des toitures agrémentées de génoises, le nombre de rangs de tuiles canal disposées en génoises 2, 3, 4, traduisant la richesse du propriétaire. Certaines habitations ont encore leurs volets en planches de mûrier imputrescibles;
Quelques maisons bourgeoises du XVIIIesiècle avec de grandes salles décorées de plafonds à la française et de larges fenêtres. Les plafonds à la française, avec des chevrons en chêne, ont parfois été enduits de chaux et garnis de plâtre au XIXesiècle pour suivre la mode de l'époque!
Forêt domaniale du Barrès (hêtraie relique).
Observatoire
L'observatoire astronomique de l'Ardèche se trouve sur la commune. Le télescope est de type Ritchey Chrétien de 600mm de diamètre ouvert à F/D = 8 (utilisable aussi à F/D = 12,4 avec un deuxième miroir secondaire ou en Newton F/D = 3,2 avec un troisième). Il a été enregistré comme l'observatoire n° 131 par l'IAU (The International Astronomical Union) et le Minor Planet Center[40].
Personnalités liées à la commune
Alexandre Astier: acteur et réalisateur, vivant sur la commune et originaire de Lyon.
Robert Chapuis: député de l'Ardèche, possédât une maison de 1976 jusqu'à son élection comme maire du Teil en 1983.
Aimé Jeanjean, préfet de l'Ardèche de 1948 à 1957 habita le village.
Héraldique
Blason
D'azur au lion d'or; au chef d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine de sable.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès. 1827-1830.
Acte de décès du 27 mars 1850. Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès, décès 1850, acte n° 8.
Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès. 1831-1836.
Acte de décès du 12 mars 1836. Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès, décès 1836, acte n° 4.
Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès. 1836-1839.
22 septembre 1840, mariage de son fils Jean Antoine Vignal avec Anne Léontine Marthe Bertrande. Sources: Archives Municipales de Saint-Thomé, mariages 1840, acte n° 5.
Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès. 1839-1848.
Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès. 1839-1848 et acte de décès du 27 mars 1850. Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès, décès 1850, acte n° 8.
Président du Comité municipal provisoire puis maire par intérim. Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès. 1848.
26 septembre 1844, mariage de sa fille Louise Henriette avec Louis Ravel. Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès, mariages 1844, acte n° 7.
Entre juillet 1848 et juillet 1850, il n'y a pas de maire à Saint-Vincent-de-Barrès. Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès. 1848-1850.
Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès. 1850-1851.
12 février 1822, mariage avec Marie Victoire Laulagnet. Sources: Archives Municipales de Saint-Laurent-sous-Coiron, mariages 1822, acte n° 1.
Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès. 1851.
3 juillet 1845, mariage avec Marie Mounier. Sources: Archives Municipales d'Ajoux (Ardèche), mariages 1845, acte n° 3.
Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès. 1851-1852.
7 juillet 1845, mariage avec Marie Christine Alix Méalarès. Sources: Archives Municipales du Teil, mariages 1845, acte n° 13.
Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès. 1852-1853.
Entre février 1853 et septembre 1870, il semble ne pas y avoir de maire à Saint-Vincent-de-Barrès. Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès. 1853-1870.
Durant cet intermède, Henri Chenivesse est exactement président de la commission municipale de Saint-Vincent-de-Barrès. Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès. 1870-1871.
Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès. 1870-1871.
Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès. 1871-1892.
12 juin 1871, mariage avec Césarine Eugénie Emma Dumas. Sources: Archives Municipales de Saint-Étienne-de-Fontbellon, mariages 1871, acte n° 3.
Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès. 1892-1901.
26 août 2901, décès de Prosper Hyppolite Laurent. Sources: Archives Municipales de Saint-Vincent-de-Barrès, décès 1901, acte n° 11.
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