Saint-Sixte est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
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Saint-Sixte | |
Vue de Saint-Sixte vers 1900 | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Lot-et-Garonne |
Arrondissement | Agen |
Intercommunalité | Agglomération d'Agen |
Maire Mandat |
David Sanchez 2020-2026 |
Code postal | 47220 |
Code commune | 47279 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Sixtois |
Population municipale |
353 hab. (2019 ![]() |
Densité | 60 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 07′ 45″ nord, 0° 47′ 02″ est |
Altitude | Min. 45 m Max. 71 m |
Superficie | 5,92 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Agen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Sud-Est agenais |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://st-sixte-47.fr/ www.st-sixte-47.fr |
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Commune traversée par l'Auroue. Saint-Sixte se situe également sur la rive gauche de Garonne. Elle est limitrophe du département de Tarn-et-Garonne.
Saint-Romain-le-Noble | Clermont-Soubiran (sur 50 m) | |
Saint-Nicolas-de-la-Balerme | ![]() |
Lamagistère (Tarn-et-Garonne) |
Caudecoste | Dunes (Tarn-et-Garonne) |
Donzac (Tarn-et-Garonne) |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941[8] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[10], à 13,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[12].
Saint-Sixte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (68,9 %), zones urbanisées (8,8 %), cultures permanentes (8,6 %), mines, décharges et chantiers (8,2 %), eaux continentales[Note 7] (5,5 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Sixte est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d’Agen, regroupant 20 communes concernées par un risque de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[21]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1435, 1875, 1930, 1712, 1770 et 1952. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2018[23],[19].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[25]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[19].
La commune étant située dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 9]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 10],[27],[28].
Établi entre la Garonne et l’Auroue, le village Saint-Sixte est, à une époque, peuplé principalement de mariniers. Il est ainsi construit tout en longueur et tourné vers le fleuve qu’il surplombe.
Pendant très longtemps, la Garonne fut la seule « route » commerciale entre Toulouse et Bordeaux. Le village était donc implanté principalement au plus près des berges. C’était un relais de halage et beaucoup de mariniers vivaient au XIIIe siècle aux lieux-dits du « Double » et « Port de Bonneau ». Là se trouvaient une chapelle dédiée à Sainte-Catherine, patronne des mariniers et un château féodal habité en 1304 par le seigneur Jourdain de l'Isle. Tout autour se dressait un hameau avec une intense activité : des mariniers, des marchands, des cordiers, des brassiers, des maçons, des charpentiers... La batellerie rythmait la vie des habitants. Un bac permettait le passage en rive droite des hommes, des bêtes et des marchandises. Il a cessé de fonctionner en 1858 après la mise en service du pont suspendu de Saint-Nicolas. L’épidémie de peste de 1631 mais surtout la fréquence et l’importance des crues ont conduit peu à peu les habitants à reculer. Et pour garder un œil sur le fleuve sans en subir les désagréments, ils ont installé leurs maisons en hauteur, le long de la première butte, les ouvertures face à la Garonne. Ce qui explique la disposition « tout en longueur » du village. La grande crue de 1875 porta un coup fatal à la batellerie et au village du « Double ». Les grands chantiers ; le canal latéral, la construction du chemin de fer, les ponts firent décliner irrémédiablement le petit port fluvial de Saint-Sixte. C’est en souvenir de cette époque que la place du village a pris le nom de « Place de la Batellerie ».
L’église dite « des Mariniers », a été dédiée vers 1500 à Saint-Sixte, pape à l’origine de la chapelle Sixtine du Vatican et martyr en combattant les Turcs. Cet édifice appartenait alors à la paroisse de la Baronnie de Dunes. Des éléments du chœur remonteraient au XIIIe siècle. Le clocher actuel particulier pour la région, date de 1830. La chapelle Sainte-Catherine, a été reconstruite à ses côtés et bénie en 1822 après avoir été détruite au « Double » une première fois par l’inondation de 1751, rebâtie au lieu-dit « Lancelabarre » puis désaffectée en 1793. En 1875,les mariniers du village offre à leur patronne un « ex voto », une superbe maquette de bateau, un côtre, classé monument historique et visible dans la nef.
Jusqu'à la crue de 1875, Saint-Sixte est un port fluvial qui prospère grâce au commerce et à la batellerie. Des gabarres viennent alors mouiller aux villages du Double et de Port-de-Bonneau. Lors de la crue, le premier sera détruit entièrement. Il reste aujourd'hui du second quelques maisons cossues en bord de Garonne.
Le au matin, quatorze forains Tziganes dont six mineurs sont fusillés par les Waffen SS, la même unité qui dans la journée pendra douze personnes dans le village voisin de Dunes.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1989 | Marcel Fournet | |||
mars 1989 | mars 2008 | Jean-Jacques Magné | ||
mars 2008 | [29] | Gérard Aujoux (démissionnaire) | ||
2010 | 2020 | Danièle Lamensans-Garibaldi | DVD | |
2020 | En cours | David Sanchez | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 353 habitants[Note 11], en augmentation de 1,73 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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736 | 721 | 747 | 769 | 766 | 816 | 791 | 737 | 753 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
752 | 696 | 665 | 638 | 631 | 567 | 546 | 504 | 474 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
421 | 452 | 427 | 340 | 325 | 315 | 313 | 298 | 314 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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303 | 264 | 249 | 260 | 255 | 282 | 303 | 303 | 322 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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354 | 353 | - | - | - | - | - | - | - |
L’église de Saint-Sixte est édifiée au XIXe siècle quand les habitants du Double viennent s’installer sur les hauteurs pour reconstruire leur village entièrement détruit par la crue.
C’est une église gothique dont le clocher-tour est bâti à l’identique de celui de la commune voisine de Caudecoste. Sainte Catherine, patronne des mariniers qui constituent l’essentiel de la population locale, fait l’objet d’un culte important dans cette église dès sa construction terminée.
L’église Saint-Sixte abrite un remarquable ex-voto, sous la forme d’une maquette de bateau. Un ex-voto est une offrande faite à un saint par un fidèle, en remerciement d’une grâce accordée.
À Saint-Sixte, village essentiellement peuplé de familles de mariniers, l’offrande est faite à sainte Catherine, qui est la patronne des mariniers. L’ex-voto se présente sous la forme d’une maquette de bateau en bois peint sur la poupe duquel on peut lire l’inscription "Bonne Aimée". Il fut offert à l’église en 1828 par la famille Roucaud.
L’ex-voto dit « de Bonne Aimée » est classé au titre d’objet à l’inventaire des Monuments Historiques depuis le .
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Blason | De gueules à une gabarre (la voile ferlée) d'argent adextrée d'un léopard d'or, armé et lampassé d'azur et senestrée d'une croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or[34]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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