Saint-Nicolas-de-la-Balerme est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
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Saint-Nicolas-de-la-Balerme | |
![]() mairie pimpante à l'entrée du village | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Lot-et-Garonne |
Arrondissement | Agen |
Intercommunalité | Agglomération d'Agen |
Maire Mandat |
Jean-Marie Robert 2020-2026 |
Code postal | 47220 |
Code commune | 47262 |
Démographie | |
Gentilé | Nicolaïtes |
Population municipale |
423 hab. (2019 ![]() |
Densité | 90 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 08′ 15″ nord, 0° 45′ 51″ est |
Altitude | Min. 45 m Max. 73 m |
Superficie | 4,72 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Agen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Sud-Est agenais |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.saint-nicolas-de-la-balerme.fr |
modifier ![]() |
Commune de l'aire d'attraction d'Agen située dans son agglomération en Brulhois au confluent de l'Auroue et de la Garonne.
Saint-Jean-de-Thurac | Saint-Romain-le-Noble | |
![]() |
Saint-Sixte | |
Caudecoste |
Le réseau Tempo exploité par la société Keolis Agen dessert les 29 communes de l'agglomération d'Agen, soit un total de 92 042 habitants depuis le . Il remplace l'ancien réseau Transbus.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941[8] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[10], à 13,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[12].
Saint-Nicolas-de-la-Balerme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (50,8 %), cultures permanentes (25,8 %), terres arables (19,8 %), eaux continentales[Note 7] (3,6 %), zones urbanisées (0,1 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Nicolas-de-la-Balerme est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d’Agen, regroupant 20 communes concernées par un risque de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[21]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1435, 1875, 1930, 1712, 1770 et 1952. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2009[23],[19].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[25]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[19].
La commune étant située dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 9]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 10],[27],[28].
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Il existe différentes légendes concernant l'étymologie de la ville. L'une d'elles veut que vers l’an 300 environ, l’empereur Constantin réussit à faire disparaître l’antique paganisme de nos ancêtres celtes, pour leur faire adopter la religion chrétienne.
Les Celtes adoraient plusieurs dieux ou déesses, dont une "Belisma", que l’on pourrait comparer à Minerve (dont le culte fut introduit à Rome par les Étrusques).
Le lieu où les Celtes vouaient un culte farouche à Belisma se situait à Saint-Nicolas. L’église chrétienne préféra substituer en douceur le nouveau culte à l’ancien, plutôt que de le faire disparaître brutalement.
Ainsi, "saint Niedas", qui devait devenir par la suite saint Nicolas, subsistait avec "Belisma". Au fil des ans, Saint-Nicolas-de-Belisma devint Saint-Nicolas-de-la-Balerme.
Selon la version de l’abbé Dubourg, auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire du département, Saint-Nicolas devrait son nom à saint Niedas (un saint italien), que les bateliers, nombreux à cette époque, auraient pris pour patron et à un ermitage qui aurait existé en des temps forts reculés sur les rives de la rivière l’Auroue, peu avant sa jonction avec la Garonne. Cet ermitage aurait disparu par la suite, emporté sans doute par une de ces crues dont la Garonne était coutumière. L’endroit serait devenu le Val des Ermites, et par déformation successives "Valerme". Comme le V occitan se prononce B, nous avons donc : Saint-Nicolas-de-la-Balerme.
Notons toutefois que la première explication semble plus plausible (de Belisma à Balerme), car le nom "Balerme" se retrouve dans le nord du département, et notamment à Monpezat-d’Agenais où on trouve l’église Saint-Jean de Balerme.
Le village a changé plusieurs fois de nom :
-En 1621, nous trouvons "La Balerme-sur-Garonne".
-En 1689, il devient "Saint-Nicolas-de-Lamothe-Mongascon", nom qu’il gardera jusqu’en 1725, date à laquelle il prendra définitivement celui de "Saint-Nicolas-de-la-Balerme".
Inondations de 1977 en Gascogne.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
juin 1995 | 2018 | Espérance Julien | Secrétaire comptable | |
2018 | En cours | Jean-Marie Robert |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2019, la commune comptait 423 habitants[Note 11], en augmentation de 9,59 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
551 | 566 | 616 | 651 | 657 | 605 | 603 | 594 | 511 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
454 | 435 | 417 | 416 | 448 | 431 | 416 | 360 | 312 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
321 | 307 | 299 | 302 | 286 | 294 | 298 | 323 | 333 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
333 | 325 | 324 | 365 | 354 | 401 | 391 | 406 | 423 |
Reconstruite vers la fin du XVIe siècle (car détruite par les guerres de religion), elle est un mélange d’art roman et gothique, sans grand caractère. Elle abrite une statue en bois de saint Roch, devenu entre-temps le saint patron de la paroisse et réalisée par un artisan local dans le courant du XVe (statue classée). L’église, qui possédait une cloche datée de 1763, est enrichie d’une seconde cloche en 1861 (dite « grosse cloche »).
Datant du XVe siècle, construit sur le modèle des castels gascons, avec corps de logis et pavillon coiffé d’un toit pointu, il a été modernisé et agrandi avant la Première Guerre mondiale. Le toit du pavillon remplacé par une terrasse et un second pavillon, également avec terrasse, a été ajouté pour donner plus de symétrie. Cet ensemble de fort belle allure occupe une situation privilégiée et non inondable sur la rive gauche de la Garonne.
Il appartenait à la famille de Dampierre. On en trouve une trace dans les archives nationales en ces termes: "Aymar de Dampierre fut mêlé à l'expédition de Marie-Caroline, duchesse de Berry (1798-1870), en 1832-1833. Débarquée en Provence en et déçue par l'échec de sa tentative de soulèvement des villes du Midi de la France, la duchesse voulut, en dépit de tous les avis contraires, gagner la Vendée. Les Dampierre se partageant entre leurs châteaux de Plassac (Charente-Maritime), du Vignau-en-Marsan (Landes) et du Saumon-en-Gascogne (Lot-et-Garonne), Marie-Caroline de Berry se rendit d'abord au Saumon, mais constatant l'absence des Dampierre, elle se rendit au château de Saint-Philip, à Saint-Nicolas de La Balerme (Lot-et-Garonne), chez Guy de Dampierre (1773-1862), cousin du marquis Aymar, afin de savoir où joindre ce dernier" (http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/pdf/ap/289AP/d0e105.html ).
Acheté à la famille de Dampierre dans les années 1960 par Rose et Pierre Gardeil après leur succès à L'Auberge des Bouviers à Lectoure, il devient alors un château-hôtel-restaurant réputé, célèbre notamment pour son canard à l'orange et son canard aux pêches. Fermé durant quelques années, il a été racheté en 2006 et rouvert en par Nadine Laroque.
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