Caudecoste est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
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Caudecoste | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Lot-et-Garonne |
Arrondissement | Agen |
Intercommunalité | Agglomération d'Agen |
Maire Mandat |
François Dailledouze 2020-2026 |
Code postal | 47220 |
Code commune | 47060 |
Démographie | |
Gentilé | Caudecostois |
Population municipale |
1 109 hab. (2019 ![]() |
Densité | 65 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 07′ 04″ nord, 0° 44′ 15″ est |
Altitude | Min. 46 m Max. 120 m |
Superficie | 17,13 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Agen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Sud-Est agenais |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.caudecoste.fr |
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Commune de l'Agglomération d'Agen située dans le Brulhois sur la Garonne. C'est une commune limitrophe avec le département de Tarn-et-Garonne.
Sauveterre-Saint-Denis | Saint-Jean-de-Thurac | Saint-Nicolas-de-la-Balerme |
Layrac | ![]() |
Saint-Sixte |
Fals | Cuq | Dunes (Tarn-et-Garonne) |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941[8] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[10], à 13,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[12].
Caudecoste est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (56,2 %), terres arables (32,3 %), forêts (4,2 %), cultures permanentes (4,1 %), zones urbanisées (2,4 %), eaux continentales[Note 7] (0,8 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Caudecoste est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d’Agen, regroupant 20 communes concernées par un risque de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[21]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1435, 1875, 1930, 1712, 1770 et 1952. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2003 et 2009[23],[19].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[25]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2009, 2011, 2015 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[19].
La commune étant située dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 9]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 10],[27],[28].
Les premiers habitants du site qui s’organisèrent furent les gallo-romains, ils habitaient au bord du fleuve, des vestiges de poteries, de tuiles et un four ont été mis au jour dans une gravière au lieu-dit Berty.
1096 : Communauté de Caudecoste
Le pape Urbain II reconnut la communauté de Caudecoste. Mais les caprices du fleuve dont le cours était encombré de petits îlots et de bois, rendait cet habitat assez précaire, aussi ils se déplacèrent vers ce léger promontoire bien situé au bord de la première terrasse qui dominait toute la plaine. On y accédait par une côte courte mais âpre... où l’on avait très chaud en arrivant au sommet : d’où son nom Costo Caudo.
Pour se défendre des bandes de pillards qui convoitaient les réserves des paysans et même des Vikings qui firent des incursions en Agenais, ils entourèrent le village de palissades. Au village, étaient implantés les commerces et les notables, en plaine, les paysans, les serfs cultivaient des céréales, et de la vigne sur les hauteurs.
Vers 1270, une crue de la Garonne que certains historiens toulousains donnent comme la plus importante jamais enregistrée, dévasta une grande partie des abris et des cultures situés dans la plaine. Le petit village, entouré de palissades, ne pouvant accueillir tous ces gens qui ne voulaient plus construire si près du fleuve, il est permis de penser que les consuls de l’époque décidèrent à ce moment-là de construire une bastide plus importante et mieux défendue.
C’est donc entre 1273 et 1300 que fut menée à bien la plus grande partie de la construction de la bastide ecclésiastique de Caudecoste.
La bastide : une place carrée, entourée de maisons avec un passage couvert appelé cornière ou arcades. Les rues se recoupent à angle droit. Certaines maisons possèdent un jardin sur l’arrière. Sur la place, deux puits qui existent toujours. Le tout fut entouré de remparts, murs de pierres et de cailloux, de plus d’un mètre d’épaisseur et de quatre mètres de haut dont des vestiges se voient encore de nos jours. Une église fut construite sur l’emplacement de l’actuelle qui, elle, n’a que 100 ans.
Sur la place, des commerces, du moins sous les arcades : boucher, débit de boissons, échoppes de sabotier, tailleur, marchands d’étoffes et sur cette place, un marché où s’échangeaient et se vendaient toutes les productions agricoles de l’époque : œufs, volailles, légumes, vins...
À l’extérieur, le Foirail où se tenait la foire : on y vendait le bétail de trait, les chèvres et les moutons - foire importante : Caudecoste étant le centre géographique de ce qui allait devenir le canton.
Victimes des nazis le 23 juin 1944 :
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Blasonnement :
D’or au mont de trois coupeaux d’azur mouvant de la pointe[29]. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1977 | juin 1995 | René Capus | ||
juin 1995 | mars 2008 | Paul Rogale | ||
mars 2008 | 2009 | Jean-Pierre Audoire | SE | |
Jean-Jacques Plo | SE | |||
mai 2020[30] | En cours | François Dailledouze | Professeur de lycée |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2019, la commune comptait 1 109 habitants[Note 11], en augmentation de 12,82 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 230 | 1 069 | 1 133 | 1 166 | 1 186 | 1 131 | 1 116 | 1 103 | 1 098 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 050 | 1 044 | 1 040 | 991 | 1 012 | 940 | 940 | 864 | 831 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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808 | 814 | 843 | 747 | 758 | 750 | 731 | 714 | 794 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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779 | 768 | 776 | 832 | 855 | 910 | 911 | 893 | 933 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 010 | 1 109 | - | - | - | - | - | - | - |
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