Clermont-Soubiran est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
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Clermont-Soubiran | |
La place du village avec l'église Sainte-Victoire et un rempart du château | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Lot-et-Garonne |
Arrondissement | Agen |
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Rives |
Maire Mandat |
Guy Depasse 2020-2026 |
Code postal | 47270 |
Code commune | 47067 |
Démographie | |
Gentilé | Clermontois |
Population municipale |
393 hab. (2019 ![]() |
Densité | 38 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 08′ 29″ nord, 0° 49′ 59″ est |
Altitude | Min. 45 m Max. 188 m |
Superficie | 10,39 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Agen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Sud-Est agenais |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | clermont-soubiran.fr/ |
modifier ![]() |
Commune située en Agenais entre Agen et Moissac à 5 km au nord-ouest de Valence-d'Agen, regroupant les hameaux de Coupet, Laspeyres.
Clermont-Soubiran est limitrophe de huit autres communes.
Saint-Urcisse | Grayssas | Gasques (Tarn-et-Garonne) |
Saint-Romain-le-Noble | ![]() |
Valence (Tarn-et-Garonne) |
Saint-Sixte (sur 50 m) |
Lamagistère (Tarn-et-Garonne) |
Golfech (Tarn-et-Garonne) |
La superficie de la commune est de 1 039 hectares ; son altitude varie de 45 à 188 mètres[2].
Commune arrosée par le Ruisseau de Néguevieille[3], qui forme sur une partie de son cours une limite avec la commune de Lamagistère dans le département de Tarn-et-Garonne, à l'est par la Barguelonne, qui forme aussi une limite avec le département de Tarn-et-Garonne et la région Occitanie, et plus précisément les communes de Golfech et Valence[4], et la Garonne qui touche une toute petite partie de la commune dans sa partie extrême ouest, ainsi que le canal latéral à la Garonne qui traverse la commune dans son extrême ouest également.
Accès avec la route nationale 113.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941[11] et qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,4 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[15].
Clermont-Soubiran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,1 %), zones agricoles hétérogènes (21,2 %), prairies (13,9 %), forêts (11,4 %), zones urbanisées (1 %), cultures permanentes (0,1 %), eaux continentales[Note 7] (0,1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Clermont-Soubiran est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment la Garonne, le Canal latéral à la Garonne, la Barguelonne et le Ruisseau de Néguevieille. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2008, 2009 et 2021[24],[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain et des tassements différentiels[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2002, 2003, 2005, 2009, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
La commune étant située dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 9]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 10],[28],[29].
Situé sur le passage de la voie romaine dite « Clermontoise », le village est une ancienne place forte, qui reçut une charte de coutumes en 1262.
La seigneurie, puis baronnie (en 1208) de Clermont Soubeyran, appartient depuis le haut Moyen Âge à la maison de Durfort. C'était une des quatre baronnies « de chaise » de l'évêché d'Agen, dont les seigneurs avaient le devoir (ou privilège ?) de porter chaque nouvel évêque dans sa cathédrale le jour de son intronisation. Elle est partagée (par mariage en 1270) avec la maison de l'isle-Jourdain, puis passe par échange (1375) au comte Jean II d'Armagnac.
Le Comte d'Armagnac Jean V ayant conspiré contre Charles VII (mort en 1461), puis à nouveau contre Louis XI, la baronnie fut confisquée par celui-ci et donnée (dès 1463 ?) à Robert de Balsac (1440-1503), baron d'Entragues, avec Malause et le quart de la seigneurie d'Astafort[30]. De son mariage avec Anne de Chabannes, vint Pierre (ca 1480, + après 1531), qui épousa (par rapt) Anne Malet de Graville, fille de l'Amiral (leurs descendants héritèrent plus tard du comté de Graville). Ils eurent Guillaume (1417-1555), épouse de Louise d'Humières, d'où Charles (1542- tué à la bataille d'Ivry le 14 mars 1590), marié à Hélène de Meuillon (veuve de Charles de Gondi) ; enfin leur fils Henri (dates mal connues), comte de Graville, fut créé marquis de Clermont-Sousbiran (dit aussi d'Entragues) en janvier 1617[31] ; mais de son mariage avec Louise Luillier, il ne laissa que deux filles, et le marquisat dût s'éteindre avec lui (bien que la justice ait continué d'être exercée).
La cadette Marie (1617-1691), qui hérita des biens de sa sœur aînée, morte sans enfants en 1682, avait épousé en 1651 le comte de Marchin (alias Marsin ou Marcin), d'où vint Ferdinand (1656-1706), Maréchal de France. Malheureusement, celui-ci fut très négligent dans ses affaires, et ne laissa que des dettes. Le domaine passa ensuite aux familles de Gasquet (1712), de Picot (1774), puis à un gendre (marié en 1784), le général de Lameth (qui fut président de l'Assemblée Nationale), et aux Nicolaÿ. Il fut finalement vendu à la famille de Laborie.
La commune s'appelait Clermont-Dessus jusqu'en 1972. Elle a repris son nom ancien, d'origine occitane.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[32],[33].
Commune faisant partie de l'Agen de la communauté de communes des Deux Rives et du canton du Sud-Est agenais (avant le redécoupage départemental de 2014, Clermont-Soubiran faisait partie de l'ex-canton de Puymirol).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1989 | mars 2008 | Aldée Bernardin | Agricultrice | |
mars 2008 | En cours | Guy Depasse | Retraité des postes | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2019, la commune comptait 393 habitants[Note 11], en augmentation de 5,36 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 184 | 877 | 869 | 861 | 895 | 849 | 869 | 874 | 760 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
750 | 658 | 655 | 563 | 539 | 520 | 550 | 529 | 514 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
481 | 476 | 413 | 371 | 380 | 347 | 340 | 310 | 333 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
315 | 316 | 270 | 236 | 301 | 333 | 367 | 378 | 367 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
377 | 393 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[38] | 1975[38] | 1982[38] | 1990[38] | 1999[38] | 2006[39] | 2009[40] | 2013[41] |
Rang de la commune dans le département | 171 | 165 | 247 | 187 | 164 | 169 | 173 | 175 |
Nombre de communes du département | 326 | 311 | 313 | 317 | 317 | 319 | 319 | 319 |
Viticulture la commune compte deux vignobles en appellation contrôlée, la Bastide et Brissou Brulhois (AOC).
Clermont-Soubiran fait partie de l'académie de Bordeaux.
Clermont-Soubiran possède une école.
Comité des fêtes,
Plusieurs films et séries ont été tournés dans la commune en particulier :
Chasse, pétanque, randonnée pédestre.
![]() |
Blason | De gueules à un lion d'argent[42]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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