Saint-Siffret est une commune française située dans l'est du département du Gard, en Occitanie.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Gard.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Saint-Siffret | |
![]() Château de Saint Siffret | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté de communes Pays d'Uzès |
Maire Mandat |
Dominique Vincent 2020-2026 |
Code postal | 30700 |
Code commune | 30299 |
Démographie | |
Population municipale |
1 097 hab. (2019 ![]() |
Densité | 97 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 01′ 05″ nord, 4° 28′ 01″ est |
Altitude | Min. 83 m Max. 301 m |
Superficie | 11,28 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Uzès (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Uzès |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Alzon, le Merlançon. Incluse dans les gorges du Gardon.
Saint-Siffret est une commune rurale qui compte 1 097 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Uzès. Ses habitants sont appelés les Saint-Siffretois ou Saint-Siffretoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Moulin-Neuf, inscrit en 2007.
La commune est située sur les contreforts d'un vaste plateau calcaire massif urgonien d'altitude moyenne de 180 m. Toute la partie sud est boisée de chênes et de garrigues, sauf quelques enclaves cultivées sur des sols de lœss rouge. Dans la partie nord s'étend la plaine.
Entre les deux, un coteau orienté est-ouest, exposé au nord. Le sous-sol de ces pentes est une marne beige tendre recouverte de lœss, injectée par endroits de nappes de graviers anguleux issus de la gélification ancienne des calcaires urgoniens et de leur transport torrentiel. L'intérêt de ce coteau est qu'à certains endroits la roche ancienne remonte à moins d'un mètre et apparaît même en quelques affleurements, les épandages caillouteux sont également localisés.
Le village est situé à 4 km d'Uzès et 25 km de Nîmes.
Saint-Quentin-la-Poterie | Saint-Victor-des-Oules | Saint-Hippolyte-de-Montaigu |
Uzès | ![]() |
Flaux |
Saint-Maximin | Argilliers | Vers-Pont-du-Gard |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cavillargues », sur la commune de Cavillargues, mise en service en 1961[6] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 825,1 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 22 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
La commune fait partie de la zone de transition des gorges du Gardon, un territoire d'une superficie de 23 800 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[15],[16].
Saint-Siffret est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[17],[I 1],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Uzès, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,8 %), zones agricoles hétérogènes (29,9 %), zones urbanisées (16,3 %), cultures permanentes (15 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), terres arables (1,7 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Siffret est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Alzon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1996, 1998, 2002, 2011 et 2014[22],[20].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 66,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 720 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 427 sont en en aléa moyen ou fort, soit 59 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017, par des mouvements de terrain en 1983 et par des glissements de terrain en 1988[20].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Siffret est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[25].
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Pomeyrole[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1988 | En cours | Dominique Vincent | UMP-LR | Agriculteur Vice-président de la communauté de communes du Pays d'Uzès depuis 2013 |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2019, la commune comptait 1 097 habitants[Note 6], en augmentation de 4,18 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
309 | 279 | 290 | 330 | 321 | 333 | 356 | 357 | 356 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
379 | 378 | 367 | 347 | 328 | 303 | 321 | 306 | 309 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
288 | 273 | 242 | 197 | 181 | 192 | 186 | 209 | 188 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
224 | 214 | 356 | 489 | 657 | 792 | 921 | 922 | 1 052 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 036 | 1 097 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune dépend de l'académie de Montpellier. Les élèves commencent leur scolarité dans l'école primaire du village, qui comptent 71 écoliers[30]. Les collèges les plus proches se situent à Uzès. Les lycées les plus proches se situent à Uzès, Meynes et Bagnols-sur-Cèze[31].
La commune sera étape d'arrivée de la 4e journée de la course l'Étoile de Bessèges 2021.
Les personnes de confession catholique se réunissent à l'église Saint-Siffret du village[32].
La commune fait partie de la zone de production de plusieurs appellations viticoles : Coteaux-du-pont-du-gard, Duché-d'uzès (AOC), Gard (IGP), Pays-d'oc (IGP), ainsi que de plusieurs produits agricoles : Olive de Nîmes et huile d'olive de Nïmes, miel de Provence, pélardon, poulet des Cévennes ou Chapon des Cévennes, Volailles du Languedoc[33].
![]() |
Blason | D'hermine au chef losangé d'or et d'azur. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :