Vers-Pont-du-Gard [vɛʁs pɔ̃ dy ɡaʁ], anciennement Vers, est une commune française située dans l'est du département du Gard en région Occitanie.
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Vers-Pont-du-Gard | |
La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pont du Gard |
Maire Mandat |
Olivier Sauzet 2020-2026 |
Code postal | 30210 |
Code commune | 30346 |
Démographie | |
Population municipale |
1 794 hab. (2019 ![]() |
Densité | 94 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 58′ 10″ nord, 4° 31′ 30″ est |
Altitude | Min. 15 m Max. 192 m |
Superficie | 19,14 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Redessan |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | vers-pont-du-gard.fr |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, le Grand Vallat et par un autre cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« le Gardon et ses gorges » et les « gorges du Gardon ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vers-Pont-du-Gard est une commune rurale qui compte 1 794 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Ses habitants sont appelés les Versois ou Versoises.
Elle est jumelée avec la commune suisse de Palézieux et la commune italienne de Santa Vittoria d'Alba.
Le patrimoine architectural de la commune comprend sept immeubles protégés au titre des monuments historiques : le pont du Gard, classé en 1840 puis inscrit en 1987, l'abri de la Salpétrière, classé en 1931, la grotte de la Balauzière, classée en 1958, la chapelle Saint-Pierre de Vers-Pont-du-Gard, classée en 1992, le domaine de Saint-Privat, inscrit en 1992 puis classé en 1995, l'aqueduc de Nîmes, inscrit en 1997, et la carrière de l'Estel Sud, inscrite en 1998.
Niché dans la garrigue et traversé par le Gardon, Vers-Pont-du-Gard est un village situé dans le triangle Avignon-Nîmes-Uzès dans lequel se situe le pont du Gard.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Meynes », sur la commune de Meynes, mise en service en 1966[6] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de précipitations de 734,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 20 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
La commune fait également partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[15],[16].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[18] :
et un au titre de la directive oiseaux[18] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[21] : les « gorges du Gardon » (5 231 ha), couvrant 10 communes du département[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[21] : le « plateau Saint-Nicolas » (15 838 ha), couvrant 16 communes du département[23].
Vers-Pont-du-Gard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[24],[I 1],[25]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,2 %), cultures permanentes (19,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,7 %), zones urbanisées (7,6 %), mines, décharges et chantiers (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Vers-Pont-du-Gard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Gard. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1988, 1990, 1995, 1998, 2002, 2005 et 2010[29],[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 49,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 934 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 393 sont en en aléa moyen ou fort, soit 42 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 8] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[33].
Vers fut habité dès la Préhistoire.
Au Ier siècle de notre ère, les Romains décidèrent de construire un aqueduc pour apporter l'eau de la Fontaine d'Eure à Uzès jusqu'à Nîmes. Une partie de cet aqueduc passant par l'emplacement actuel du village, les ingénieurs de l'époque décidèrent d'utiliser la pierre calcaire dite "Pierre de Vers" naturellement présente à proximité du chantier. On retrouve donc à quelques pas du Pont du Gard une carrière aujourd'hui désaffectée et plus au nord du village de nombreuses carrières actuellement exploitées dont certaines datent de l'époque romaine.
Dans le village, on peut découvrir l'héritage laissé par nos ancêtres. Outre les carrières encore exploitées ou non, on peut trouver d'anciennes routes romaines à proximité de celles-ci (pour permettre aux chevaux de transporter les pierres) et de nombreux vestiges de l'aqueduc du célèbre Pont du Gard au pont Roupt en passant par le pont de la Lône.
Après l'abandon de l'aqueduc qui subit à partir du Ve siècle pillages de pierres et détournement d'eau, le village connaît peu d'activité jusqu'en 688 avec la décision du duc d'Aquitaine de faire construire un château qu'il plaça sous la protection de l'évêque de Mende, saint Privat.
Au XIe siècle, le village était une forteresse composée de l'église, d'un monastère et de quelques maisons de paysans. Des murs qui, à l'époque entouraient ce complexe ne reste qu'une tour, actuelle tour de l'horloge.
Au XIVe siècle (fin des Templiers), Le château de Saint-Privat est vendu à un particulier.
Au XVIe siècle avec l'industrie de la soie, chaque famille versoise possède son métier à tisser et l'agriculture se développe avec l'apparition en Uzège de mûriers et de magnaneries.
Après la Révolution française, Vers alors développé autour de la vigne (implantée en 1780), du blé, de l'olive, de la mûre et de l'amande devient en 1790 le chef-lieu de Canton du district d’Uzès alors composé des communes de Montpezat (Collias), Uzès et Vers.
En 1792, les châteaux uzégeois sont pillés et en 1793, le sort s'acharne sur la région avec des inondations du Gardon qui viennent à bout des récoltes et provoquant une misère générale. Pour couronner cette fabuleuse année, le député de l'Uzège est exécuté à Paris.
La fin du XIXe siècle marque l'arrivée des trois lavoirs (Grand font (1882), Font d'Izière et Misserand) permettant aux villageoises de laver leur linge (ces lavoirs sont toujours utilisables et parfois utilisés) mais également la création des capitelles que l'on peut admirer de nos jours en se promenant dans la garrigue versoise.
En 1912 fut construite l'actuelle école publique du village.
Après la Première Guerre mondiale, un monument aux morts est construit pour honorer la mémoire des enfants du village partis pour toujours au combat.
En 1929, la cave coopérative toujours en service est construite.
En 1942, les Allemands arrivent et s'installent sur le village. Le plus important camp de munitions du midi appelé "Le dépôt" est installé dans la garrigue versoise entre Vers et Castillon-du-Gard.
À la libération d’août 1944, les Allemands prévoient de quitter le village en faisant exploser le dépôt en partant. Cela anéantirait les villages de Vers et de Castillon-du-Gard avec au passage les vestiges romains dont le Pont du Gard. Apprenant la nouvelle, les habitants du village ainsi que son curé, l’abbé Roure confient la sauvegarde du pays à Notre-Dame-du-Gardon. Par chance, les Allemands abandonnèrent le projet et le village fut sauvé. Certains racontent que c'est un général allemand qui ayant entendu parler du joyau qu'est le pont du Gard a convaincu son supérieur de le laisser sain et sauf, d'autres pensèrent au miracle. Des munitions sont toujours visibles dans la garrigue et une statue de Notre-Dame-du-Gardon a été édifiée au nord-est du village ainsi qu'une autre dans l'église versoise.
Vers devient Vers-Pont-du-Gard le par arrêté au journal officiel.
Par la suite, la vie versoise ne fut rythmée que par quelques crues du Gardon dont la mémorable du où la rivière arriva aux portes de la commune. De plus lors de cet évènement, les eaux ruisselèrent dans le village ce qui créa une forte inondation accentuée par les fortes pentes du village.
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Blason | D'azur au pal losangé d'or et de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Albert Ode | Propriétaire Conseiller général | |||
mars 1965[34] | mars 2001 | Lucienne Taulelle | PRG | Agricultrice |
mars 2001 | mars 2008 | Jean-Clément Termoz | ||
mars 2008 | mars 2014 | Marc Poulon | UDF puis MoDem | Agriculteur |
mars 2014 | En cours | Olivier Sauzet | DVD (ex-UMP)[35] | Cadre |
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune fait partie du canton de Remoulins, dont le conseiller général est Jacques Sauzet (UMP). Le canton dépend de l'arrondissement de Nîmes et de la troisième circonscription du Gard dont le député est Patrice Prat, maire de Laudun-l'Ardoise (PS).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].
En 2019, la commune comptait 1 794 habitants[Note 9], en diminution de 1,64 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
760 | 751 | 787 | 840 | 906 | 947 | 921 | 943 | 897 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
948 | 945 | 897 | 873 | 807 | 727 | 726 | 733 | 716 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
688 | 649 | 547 | 540 | 549 | 558 | 694 | 566 | 603 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
644 | 739 | 924 | 1 110 | 1 322 | 1 509 | 1 566 | 1 696 | 1 859 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 794 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 775 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 1 804 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 800 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 7,3 % | 10,3 % | 9,9 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 093 personnes, parmi lesquelles on compte 77 % d'actifs (67,1 % ayant un emploi et 9,9 % de chômeurs) et 23 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 440 emplois en 2018, contre 443 en 2013 et 421 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 754, soit un indicateur de concentration d'emploi de 58,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,2 %[I 10].
Sur ces 754 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 211 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 86,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 5,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
203 établissements[Note 12] sont implantés à Vers-Pont-du-Gard au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 203 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 21 | 10,3 % | (7,9 %) |
Construction | 30 | 14,8 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 65 | 32 % | (30 %) |
Information et communication | 4 | 2 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 0,5 % | (3 %) |
Activités immobilières | 10 | 4,9 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 27 | 13,3 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 22 | 10,8 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 23 | 11,3 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32 % du nombre total d'établissements de la commune (65 sur les 203 entreprises implantées à Vers-Pont-du-Gard), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[40] :
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 38 | 25 | 23 | 22 |
SAU[Note 15] (ha) | 344 | 316 | 270 | 337 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 38 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 25 en 2000 puis à 23 en 2010[43] et enfin à 22 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 42 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[44],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 344 ha en 1988 à 337 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 15 ha[43].
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