Saint-Sauveur est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Sauveur | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Lesparre-Médoc |
Intercommunalité | Communauté de communes Médoc Cœur de Presqu'île |
Maire Mandat |
Serge Raynaud 2020-2026 |
Code postal | 33250 |
Code commune | 33471 |
Démographie | |
Gentilé | Salvadoriens |
Population municipale |
1 280 hab. (2019 ![]() |
Densité | 58 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 12′ 11″ nord, 0° 50′ 01″ ouest |
Altitude | Min. 5 m Max. 33 m |
Superficie | 21,89 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Pauillac (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Nord-Médoc |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saint-sauveur-medoc.com |
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Commune située dans le vignoble de l’appellation haut-médoc.
Le centre du village était desservi par la Lébade, l'ancien grand chemin qui reliait le nord du Médoc à Bordeaux.
Les communes limitrophes[1] en sont Cissac-Médoc du nord-ouest au nord, Pauillac à l'est et Saint-Laurent-Médoc au sud.
Cissac-Médoc | ||
![]() |
Pauillac | |
Saint-Laurent-Médoc |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pauillac-Sud », sur la commune de Pauillac, mise en service en 1986[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de précipitations de 821,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Temple », sur la commune du Temple, mise en service en 1984 et à 38 km[11], la température moyenne annuelle évolue de pour 1981-2010[12] à pour 1991-2020[13].
Saint-Sauveur est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pauillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,6 %), cultures permanentes (27,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,5 %), zones urbanisées (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), prairies (1,5 %)[19].
Le territoire de la commune de Saint-Sauveur est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Jalle du Breuil et . La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[22],[20].
Saint-Sauveur est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[23]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[24],[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 620 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 610 sont en en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 1].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
La commune étant située totalement dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire du Blayais, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 7]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 8],[27],[28].
Le nom de la commune évoque le Sauveur, c'est-à-dire le Christ descendu sur terre pour le salut des hommes[29].
En gascon, le nom de la commune est Sent Sauvador.
À la Révolution, la paroisse Saint-Sauveur forme la commune de Saint-Sauveur, parfois dénommée Saint-Sauveur-Médoc[30].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1801 | 1804 | Jean-Baptiste Cavaignac de Lalande (1765-1845) |
Sous-préfet de Lesparre-Médoc | |
… | ||||
avant 1981 | 1983 | Roger Fayet | ||
1983 | 1995 | Guy Pontet | DVD | |
1995 | 2001 | Guy Martin | DVD | |
mars 2001 | mars 2014 | Dominique Fouin | DVG | Viticulteur |
mars 2014 | septembre 2015 | Mireille Bosq | SE | Secrétaire |
septembre 2015 | En cours | Serge Raynaud | SE | Retraité Fonction publique |
Les habitants sont appelés les Salvatoriens[31].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2019, la commune comptait 1 280 habitants[Note 9], en diminution de 1,31 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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608 | 498 | 625 | 674 | 629 | 638 | 782 | 793 | 847 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
842 | 884 | 907 | 956 | 968 | 1 007 | 973 | 946 | 1 009 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
962 | 980 | 913 | 759 | 725 | 775 | 817 | 689 | 694 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
663 | 682 | 792 | 924 | 1 137 | 1 189 | 1 244 | 1 237 | 1 262 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 321 | 1 280 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Sainte-Marie de Saint-Sauveur, de style roman a été édifiée au XIIe siècle et réaménagée durant la deuxième moitié du XIXe siècle[36]. Son clocher surmonté d'une tour a été reconstruit en 1844[37]. L'édifice a été inscrit en 1925 au titre des monuments historiques[38].
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Blason | Parti, au premier de gueules au clocheton couvert en chevron d’argent d'une campane du même soutenu d’une feuille de vigne cousue de sinople mouvant du flanc senestre, au second d’argent aux deux pins au naturel soutenus d’une grappe de raisin de pourpre mouvant de flanc dextre. |
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Détails | Officiel, présent sur le site internet de la commune[39] |
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