Cissac-Médoc est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
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Cissac-Médoc | |
![]() Église de Cissac-Médoc. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Lesparre-Médoc |
Intercommunalité | Communauté de communes Médoc Cœur de Presqu'île |
Maire Mandat |
Jean Mincoy 2020-2026 |
Code postal | 33250 |
Code commune | 33125 |
Démographie | |
Gentilé | Cissacais |
Population municipale |
2 191 hab. (2019 ![]() |
Densité | 93 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 13′ 40″ nord, 0° 49′ 48″ ouest |
Altitude | Min. 5 m Max. 33 m |
Superficie | 23,62 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Pauillac (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton du Nord-Médoc |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.cissac-medoc.fr |
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Les habitants en sont les Cissacais[1].
Commune du Médoc située dans le vignoble de Pauillac.
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Vertheuil | ||
Saint-Germain-d'Esteuil | ![]() |
Saint-Estèphe |
Saint-Laurent-Médoc | Saint-Sauveur | Pauillac |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pauillac-Sud », sur la commune de Pauillac, mise en service en 1986[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de précipitations de 821,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Temple », sur la commune du Temple, mise en service en 1984 et à 41 km[11], la température moyenne annuelle évolue de pour 1981-2010[12] à pour 1991-2020[13].
Cissac-Médoc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pauillac, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34 %), cultures permanentes (22,7 %), terres arables (13,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), zones urbanisées (8,2 %), prairies (1,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Cissac-Médoc est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Jalle du Breuil et . La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1993, 1999, 2009 et 2020[22],[20].
Cissac-Médoc est exposée au risque de feu de forêt. Un incendie important s'est notamment produit en 2017. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[23]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[24],[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[26]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 998 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 998 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
La commune étant située totalement dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire du Blayais, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 7]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 8],[29],[30].
La commune de Cissac-Médoc est occupée de façon certaine depuis la période préhistorique. Une station de taille de silex a ainsi été découverte à proximité du château de Lamothe-Cissac. À partir de cette période, l'occupation est continue, comme l'atteste le tumulus présent à proximité de ce château datant de 35000 ans. Des vestiges sont encore présents bien que profondément altérés par des travaux au XIXe siècle pour y construire une glacière[31].
Située sur le chemin de la Levade, voie romaine qui traverse le Médoc, Cissac est également une implantation romaine en raison de sa situation favorable composée d'affleurement rocheux. Des excavations autour de 1880 ont mis au jour une villa importante (24 m sur 17 m).
Cette situation sera également favorable à l'installation de maisons nobles et de châteaux fort. On en compte au moins trois sur la commune datant majoritairement des XIIe et XIIIe siècles.
C'est en 1936 que la commune, jusqu'alors appelée simplement Cissac, ajoute à son nom la terminaison spécifique de -Médoc[32].
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Les armes de Cissac-Médoc se blasonnent ainsi : D’azur à la fasce de sinople chargée d’un château fort stylisé d’argent, surmontée d’un léopard d’or, soutenue d’une grappe de raisin de gueules feuillée de deux pièces de sinople ; à la filière d’or.
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Cissac-Médoc appartient à l'arrondissement de Lesparre-Médoc et au canton du Nord-Médoc depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle faisait partie du canton de Pauillac.
Pour l’élection des députés, la commune fait partie de la cinquième circonscription de la Gironde, représentée depuis 2017 par Benoît Simian (MRSL, ex-LREM).
De 2001 jusqu'à sa dissolution, Cissac-Médoc faisait partie de la communauté de communes du Centre Médoc. Le , elle intègre la communauté de communes Médoc Cœur de Presqu'île.
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[33].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1983 | En cours (au 26 mai 2020) |
Jean Mincoy[34] | DVD | Menuisier retraité 7e vice-président de la CC Médoc Cœur de Presqu'île (2017 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].
En 2019, la commune comptait 2 191 habitants[Note 9], en augmentation de 13,76 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
915 | 829 | 919 | 850 | 933 | 958 | 960 | 1 045 | 1 091 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 100 | 1 077 | 1 118 | 1 146 | 1 127 | 1 223 | 1 188 | 1 202 | 1 215 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 198 | 1 212 | 1 041 | 999 | 1 021 | 999 | 1 054 | 961 | 889 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
877 | 882 | 941 | 1 251 | 1 472 | 1 536 | 1 694 | 1 709 | 1 772 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 068 | 2 191 | - | - | - | - | - | - | - |
De 2003 à 2009, la ville a accueilli le Reggae Sun Ska Festival.
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