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Saint-Sauveur-en-Rue (en latin : Sancti Salvatoris et San Sevao en occitan du Nord-Vivarais) est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Sauveur-en-Rue

Vue générale du village
dominé par la forêt de Taillard.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Intercommunalité Communauté de communes des Monts du Pilat
Maire
Mandat
Robert Corvaisier
2020-2026
Code postal 42220
Code commune 42287
Démographie
Gentilé Saint-Salvatorien
Population
municipale
1 088 hab. (2019 )
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 16′ 14″ nord, 4° 29′ 45″ est
Altitude Min. 600 m
Max. 1 359 m
Superficie 30,26 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Pilat
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Sauveur-en-Rue
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Sauveur-en-Rue

    C'est un ancien prieuré particulièrement important jusqu'à la Révolution Française.


    Géographie



    Localisation


    Localisation deSaint-Sauveur-en-Rue.
    Localisation de
    Saint-Sauveur-en-Rue.

    La commune est située au centre de plusieurs régions montagneuses : le Velay (côté Haute-Loire), le Vivarais (côté Ardèche) et le Pilat. Plus précisément, elle est localisée au pied du col de la République (1 161 m) et du col du Tracol (1 030 m), sur le contrefort du mont Pyfarat (1 387 m).

    La commune est incluse dans le parc naturel régional du Pilat ; elle se trouve sur la ligne de partage des eaux entre le Rhône et la Loire.

    Le clocher du village est à environ km à vol d'oiseau des départements de l'Ardèche et de la Haute-Loire.

    Le territoire de la commune de Saint-Sauveur-en-Rue abrite la source de la Déôme, rivière du bassin du Rhône, traversant la ville d'Annonay.


    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Saint-Sauveur-en-Rue
    Saint-Régis-du-Coin [Prélager, Gimel] La Versanne Bourg-Argental
    Saint-Régis-du-Coin [village] Burdignes
    [village]
    Riotord (Haute-Loire) Vanosc,Monestier (Ardèche) Burdignes
    [Montchal, La Faye]

    Voies de communication et transports


    Voies routières
    Transports en commun

    Les sentiers de grandes randonnées :


    Urbanisme



    Typologie


    Saint-Sauveur-en-Rue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,9 %), prairies (24,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), zones urbanisées (1,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Projet éolien


    Un projet éolien est en cours sur le suc des Trois-Chiens et les Cimes, sur la forêt de Taillard.


    Via Fluvia


    Le projet d'une voie-verte est en cours sur l'ancienne ligne ferroviaire. Elle reliera la vallée de la Loire à la vallée du Rhône. Ce projet permettra de développer le tourisme sur le territoire.

    Article détaillé : Via Fluvia.

    Toponymie


    La commune ne possède aucun vestige de l'antiquité ou du haut Moyen Âge mais on peut s'apercevoir que, grâce à la toponymie des noms de hameaux ou de lieux, il y avait des populations, notamment celtes, sur le territoire de la commune. Par exemple, Vernaly, nom d'un hameau, provient du celte et veut dire « clairière des aulnes ». Lourbat, nom d'un autre hameau, signifie « orphelin »[7].

    Chavojou semble avoir été un lieu de culte, à l’époque gallo-romaine : son nom dériverait du latin « cava », vallée creuse, et « jovis », autre façon de nommer Jupiter.

    Depuis le Moyen Âge, le village a porté plusieurs noms : « Saint-Sauveur », « Saint-Sauveur-en-Rue » à partir de 1242 pour se différencier de Saint-Sauveur-en-Vocance, « Saint-Sauveur-en-Velay » car la paroisse était tournée sur le Velay, « Saint-Sauveur-en-Forez » à partir du XIVe siècle puis « Déôme » pendant la Révolution[7].


    Histoire



    Le prieuré de Saint-Sauveur


    Article détaillé : Prieuré de Saint-Sauveur-en-Rue.

    Saint-Sauveur du XIXe siècle à aujourd'hui


    Sous la Révolution, le , l’abbé Robert, curé de Saint-Sauveur-en-Rue, prêtre réfractaire ayant refusé de prêter serment, a été exécuté à Lyon après avoir clandestinement confessé beaucoup de prévenus[8].

    En 1820, une nouvelle école est fondé par Marcellin Champagnat, c'est la deuxième alors de la congrégation des Frères Maristes. L'école existe toujours aujourd'hui en tant qu'école privé mixte.

    Le , la commune de Saint-Régis-du-Coin est créé sur arrêté ministériel en scission de Saint-Sauveur (les Confins, Prélager, La Rouchouze) et Marlhes.

    Saint-Sauveur-en-Rue a connu une certaine prospérité au début du XXe siècle avec l'exploitation de la forêt de Taillard pour les bois d'étayage des mines de Saint-Étienne toutes proches et pour le tissage d'unis pour l'impression.

    Saint-Sauveur-en-Rue était alors desservi par le train (Ligne Saint-Rambert-d'Albon - Firminy) à partir de 1883 jusqu'en 1953. Contrairement aux villages voisins, la ligne de chemin de fer ne passait pas par le village mais à quelques centaines de mètres au-dessus.

    Plusieurs usines sont construites notamment l'usine Jarrosson sur la route du Tracol et l'usine Vacher sur la route de Burdignes. Ce passé industriel reste présent dans le paysage avec les différents bâtiments et cheminées. Le village comptait alors une population au-delà des 2.000 habitants. L'usine Jarrosson ferma ses portes, à la suite des revendications sociale de 1936[réf. nécessaire].

    L'usine Vacher, situé sur la route de Burdignes, dans les années 1900
    L'usine Vacher, situé sur la route de Burdignes, dans les années 1900

    En 1898, Saint-Sauveur-en-Rue devient le nom officiel de la commune qui s'appelait avant cette date Saint-Sauveur.

    L'église Sainte-Blaise a été reconstruite de 1898 à 1900 par Louis Sainte-Marie Perrin, un des architectes de la Basilique Notre-Dame de Fourvière à Lyon.

    Au début des années 1970, une station de détection sismique a été érigée dans l'ancien tunnel ferroviaire de Badol, du nom du hameau situé à l'est de Saint-Sauveur-en-Rue. Son importance s'est accrue à partir de 1993[9]. Elle a été installée par l'institut de physique du globe de Strasbourg[réf. nécessaire] pour localiser et étudier les tremblements de terre, elle fait partie d'un réseau mondial de surveillance des séismes.

    Aujourd'hui, Saint-Sauveur-en-Rue est principalement un « village dortoir » dont de nombreux habitants travaillent à Saint-Étienne, dans le bassin annonéen ou dans la vallée du Rhône ; quelques artisans et commerces de proximité y subsistent encore.

    Les habitants de Saint-Sauveur-en-Rue sont surnommés « les Picatios d’âne » (expression d'occitan Nord-Vivarais qui signifie « pique cul d'âne », car c'était jadis le seul moyen de faire avancer les ânes de renfort sur la montée du Tracol).


    Politique et administration


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1870 1871 Jean Peyrachon    
    1871 1876 Antoine Panel    
    1876 1879 Claude Soutrenon    
    1879 1888 Stéphane Guétat    
    1888 1906 Jean Roux    
    1906 1915 Régis Sauvignet    
    1915 1919 Auguste Peyrachon    
    1919 1925 Romain Carrot    
    1925 1926 Régis Sauvignet    
    1926 1929 Jacques Moutot    
    1929 1934 Régis Sauvignet    
    1934 1944 Romain Carrot    
    1944 1962 Jean Gamel    
    1962 1983 Firmin Perret    
    1983 1989 Lucien Charroin    
    1989 1992 Odette Vacher    
    1992 2001 Annie Blanchard    
    2001 mars 2014 Charles-Erick Barralon    
    mars 2014 En cours
    (au avril 2014)
    Robert Corvaisier DVG Professeur de lycée professionnel

    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].

    En 2019, la commune comptait 1 088 habitants[Note 2], en diminution de 3,97 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4201 7931 6791 4961 8251 7841 8491 9121 864
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0491 8351 8901 9091 9432 7562 1822 2382 168
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2462 2572 1531 8181 8271 8251 7871 5711 402
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 3241 2661 1901 1361 0531 1051 1031 1311 096
    2019 - - - - - - - -
    1 088--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La commune de Saint-Régis-du-Coin n’existait pas avant 1832, Saint-Sauveur partageait donc Saint-Régis-du-Coin avec Marlhes.


    Manifestations culturelles et festivités


    Les principales festivités de Saint-Sauveur-en-Rue sont[réf. souhaitée] :


    Lieux et services publics



    Activités



    Sports


    Saint-Sauveur a un club sportif depuis 1967 : l'OCS (Olympique Club de Saint-Sauveur). Une centaine de licenciés pratique le handball au niveau départemental avec différentes sections selon les âges. Il y a aussi la présence d'une dizaine de licenciés qui pratique du volley-ball ,la gymnastique et la pétanque.

    Saint-Sauveur possède un gymnase et un boulodrome intérieur et plein-air (terrain de la Gare).

    Le village possède aussi un club de Boule lyonnaise appelé "La Boule de Taillard".

    Différentes autres activités sont exercés comme le futsal par exemple.

    Des sports de nature sont pratiqués comme le VTT, la randonnée pédestre (chemins balisés) et le ski de fond avec les domaines nordiques de Saint-Régis-du-Coin et de Burdignes.


    Économie


    Le village a perdu au fil du temps la majorité de son activité industrielle. Aujourd'hui, les artisans restent tout de même nombreux, notamment dans le domaine du bois et de la construction. L'agriculture reste importante, avec des GAEC sur tout le territoire de la commune.

    Une zone d'activité est présente dans le secteur du Perthuis au bord de la D 503. Une nouvelle zone est en projet entre les deux plus grosses friches industrielles du village sur la route de Burdignes.

    Il y a une grande activité tertiaire sur le village, notamment grâce à la présence des la Maison d’Accueil Spécialisée du Rosier Blanc et à la maison de retraite de la Tour des Cèdres.


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Article détaillé : Ligne de Firminy à Saint-Rambert-d'Albon.

    Sites écologiques et panoramas



    Personnalités liées à la commune



    Galerie photos



    Voir Aussi



    Articles connexes



    Liens externes


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références


    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Grande Encyclopédie du Forez (4323-5), Archive Départemental de la Loire.
    8. Paul Richard, Lyon Sacré, imprimerie J. Vernay, Lyon, 1914
    9. geoscope.ipgp.fr Observatoire Géoscope.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    14. Dictionnaire topographique du département de la Loire, J.E. Dufour, 1946
    15. Base Mérimée Ministère de la Culture
    16. « Le Progrès-Décédée en 1950 en Corée, mère Béatrix sur le chemin de la béatification », sur Le Progrès, (consulté le ).

    На других языках


    [de] Saint-Sauveur-en-Rue

    Saint-Sauveur-en-Rue ist eine französische Gemeinde mit 1.088 Einwohnern (Stand: 1. Januar 2019) im Département Loire in der Region Auvergne-Rhône-Alpes im Kanton Le Pilat (bis 2015: Kanton Bourg-Argental) und Teil des Kommunalverbandes Monts du Pilat.[1] Die Gemeinde gehört zum Regionalen Naturpark Pilat. Die Einwohner werden Saint-Salvatoriens genannt.

    [en] Saint-Sauveur-en-Rue

    Saint-Sauveur-en-Rue (French pronunciation: ​[sɛ̃ sovœʁ ɑ̃ ʁy]) is a commune in the Loire department in central France.[3]

    [es] Saint-Sauveur-en-Rue

    Saint-Sauveur-en-Rue es una población y comuna francesa, situada en la región de Ródano-Alpes, departamento de Loira, en el distrito de Saint-Étienne y cantón de Bourg-Argental.
    - [fr] Saint-Sauveur-en-Rue



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