Saint-Romain-en-Jarez est une commune française située dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie du département de la Loire, de l'arrondissement de Saint-Étienne, et du canton de Sorbiers. Les communes limitrophes sont Chagnon, Valfleury, Saint-Christo-en-Jarez, Marcenod, Sainte-Catherine, Saint-Martin-la-Plaine, Genilac.
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Saint-Romain-en-Jarez | |
Vue générale. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Saint-Étienne |
Intercommunalité | Saint-Etienne Métropole |
Maire Mandat |
Gilles Perache 2020-2026 |
Code postal | 42800 |
Code commune | 42283 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Romanaires |
Population municipale |
1 218 hab. (2019 ![]() |
Densité | 72 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 33′ 25″ nord, 4° 32′ 06″ est |
Altitude | Min. 360 m Max. 920 m |
Superficie | 16,96 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Sorbiers |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La superficie de la commune est de 16,96 km2 ; son altitude varie de 360 à 920 mètres[1].
Saint-Romain-en-Jarez est située à 23 km de Saint-Étienne[2].
Le climat y est de type continental avec des influences montagnarde, les hivers y sont rigoureux avec d’importante chute de neige et les été chauds et orageux.
![]() |
Marcenod | Larajasse, Sainte-Catherine (Rhône) |
Chabanière (Rhône) |
![]() |
Saint-Christo-en-Jarez | N | Saint-Martin-la-Plaine | ||
O Saint-Romain-en-Jarez E | ||||
S | ||||
Valfleury | Chagnon | Genilac |
Saint-Romain-en-Jarez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (37,5 %), prairies (24,9 %), forêts (23,4 %), cultures permanentes (11,2 %), zones urbanisées (3,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Avant la Révolution française, Saint-Romain-en-Jarez était une paroisse très étendue qui recouvrait un territoire correspondant aux communes actuelles de Cellieu, Chagnon, Saint-Christo-en-Jarez, Sorbiers, Fontanès (Loire).
Elle s'est placée sous la protection de saint Romain, nom porté par plusieurs martyrs et saints de l'Église (institution), et assez répandu dans la région lyonnaise. La commune prit le nom de Romain-les-Vergers en l'an II (1793), pendant la Révolution française, avant de s'appeler Saint Romain en Jarret en 1801 puis Saint-Romain-en-Jarez en 1914.
Ce sont les moines bénédictins partis du monastère de La Chaise-Dieu qui les premiers vinrent dans le pays pour le défricher et y fonder un prieuré. (Vers 1050). Le prieuré dépendait de l'abbaye de Île Barbe près de Lyon ; cette affiliation est confirmée par une bulle (diplomatique) du pape Eugène III le , puis d'Innocent IV le [9].
Le prieuré, protégé des regards extérieurs par une muraille occupait le centre du village.
Il était constitué d'une église dont le clocher faisait office de tour de guet, et d'un logement pour les religieux. Comme il devait gérer un temporel constitué de censives, il était bordé par des bâtiments d'exploitation, écurie, cellier, pressoir, four, halle aux grains... pour l'usage desquels les habitants devaient acquitter les banalité (droit seigneurial).
Un incendie se déclare à Saint-Romain-en-Jarez, dans un hangar agricole contenant de gros ballots de paille (démarrage de l'incendie), une chambre froide pour la conservation des fruits, des cagettes en plastique de fruits, vides et quatre tonnes d'ammonitrate conditionné en big-bags (sacs de 500 kg).
L'incendie se propage de la paille aux parois de la chambre froide, puis aux cagettes en plastique, qui brûlent et fondent, faisant ainsi un mélange détonant avec le nitrate agricole. Il s'est écoulé environ 1 heure 15 minutes entre l'appel aux pompiers pour éteindre le feu de paille et l'explosion du nitrate. Dix-huit personnes ont été blessées, principalement des pompiers, dont deux grièvement[10].
Saint-Romain-en-Jarez est l'une des 10 communes du canton de Rive-de-Gier qui totalisait 26 521 habitants en 1999. Le canton fait partie de la troisième circonscription de la Loire et de l'arrondissement de Saint-Étienne.
Saint-Romain-en-Jarez fait partie de la juridiction d’instance de Rive-de-Gier et de grande instance ainsi que de commerce de Saint-Étienne.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||
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avant 1981 | ? | Marius Poméon | DVG | |||||||||||
1995 | 2001 | Henri Poncet | ||||||||||||
2003 | 2008 | Claude Fleury | ||||||||||||
mars 2008 | octobre 2008 | Henri Poncet | ||||||||||||
octobre 2008 | En cours (au 2020) |
Gilles Perache | ||||||||||||
Suite de la liste des maires (De 1792 à 1948)
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 1 218 habitants[Note 2], en augmentation de 1,33 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 112 | 1 116 | 1 173 | 1 181 | 1 206 | 1 160 | 1 169 | 1 214 | 1 217 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 206 | 1 141 | 1 105 | 1 047 | 1 044 | 1 023 | 1 062 | 1 018 | 990 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 008 | 963 | 885 | 817 | 807 | 838 | 820 | 781 | 805 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
783 | 739 | 705 | 767 | 813 | 926 | 1 080 | 1 085 | 1 168 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 222 | 1 218 | - | - | - | - | - | - | - |
En 1955 est créé le club de basket-ball de la Jeanne d'arc Saint Romain en Jarez. L'équipe une évolue actuellement en DM3 dans la salle municipale Henri Poncet[réf. nécessaire].
La première chapelle de petites dimensions avait été construite à la suite de la peste de 1522, sur une colline face au village. L'édifice actuel a été construit sur le même emplacement, en 1859, dans le style néogothique très en vogue à l'époque.
Elle est située sur l'emplacement de l'église (édifice) romane du prieuré, tombée en ruines au début du XIXe siècle.
Adossé sur les pentes de la montagne du Châtelard, c'est une ancienne maison forte qui dépendait de la baronnie de Riverie. Il a appartenu à plusieurs familles avant d'être démantelé pendant la Révolution française.
Son père, Antoine Arod avait acheté la seigneurie de Senevas au seigneur de Riverie en 1625. Filleul de Melchior Mitte de Chevrières, seigneur de Saint-Chamond, il lui servit de secrétaire lorsque Richelieu l'envoya en Allemagne pendant la Guerre de Trente Ans. À partir de 1641, Melchior Arod a en qualité de Résident, représenté la France auprès de la Suède avant d'accomplir plusieurs missions en Allemagne ; ses succès lui valurent d'être nommé ambassadeur extraordinaire chargé de négociations plus difficiles.
Après la signature des Traités de Westphalie en 1648, il prit le parti de la Fronde ce qui lui valut plusieurs années d'exil dans son château de Senevas où il résida jusqu'en 1664. Profitant des rentes procurées par la commende de plusieurs abbayes, il aménagea et embellit la forteresse de Senevas. Entre 1664 et 1669 il fut envoyé au auprès du roi Alphonse VI de Portugal. À son retour Louis XIV, lui décerna le titre d'ambassadeur et le chargea de missions importantes entre 1671 et 1685 : au Portugal, en Suisse, à Francfort en 1682, puis encore deux ans au Portugal avant de terminer sa carrière comme conseiller d'État.
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Blason | D'or au pommier de sinople fruité de gueules ; à la bordure de même[18]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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