Genilac est une commune française, qui appartient au département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Bâtie sur une colline qui domine la vallée du Gier, entre Saint-Étienne à l'ouest et Lyon à l'est, et faisant face au massif du Pilat, elle appartient à la bordure orientale des monts du Lyonnais. Avec 3 668 habitants en 2008 contre 3192 en 1999, elle connaît une forte croissance démographique[2]. La proximité de nombreux réseaux de transport et sa situation géographique à mi-chemin de ces deux villes en font une commune attractive entre ces deux pôles urbains de la région Rhône-Alpes dont elle devient une banlieue résidentielle.
La commune actuelle est le résultat de l'association en 1973 des communes de Saint-Genis-Terrenoire et La Cula qui jusqu'en 1794 n'en formaient qu'une seule: Saint-Genis-Terrenoire a donné Geni et La Cula a donné lac.
À la suite d'un référendum local, les habitants de Genilac ont choisi de s'appeler les Genilacois et les Genilacoises mais ils n'ont pas accepté la fusion des communes. Auparavant ils étaient souvent surnommés les Mouriets en référence à la mourine ou poussière de charbon dont étaient recouverts les anciens mineurs.
Géolocalisation sur la carte: Auvergne-Rhône-Alpes
Genilac
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Géographie
Situation
La Cula (commune de Genilac).
La commune est située au sud du département de la Loire, à 4 km de Rive-de-Gier[3], à 43 km au sud-ouest de Lyon[4] et à 24 km à l'est de Saint-Étienne[5]. Les habitants de la commune bénéficient de la proximité du réseau de communications de la vallée du Gier desservie par la voie ferrée et de l'autoroute 47:
L'autoroute A47 est accessible par l'échangeur du Sardon situé en limite de la commune, en direction de Saint-Étienne ou Lyon par Givors. La D 42 permet d'accéder à l'Ouest lyonnais par le plateau de Mornant et la D 88 à Saint Chamond en traversant la conurbation vallée du Gier. Le projet de l'autoroute A45 traverse la commune dans sa partie nord en provenance de Cellieu vers Saint-Martin-la-Plaine.
La desserte ferroviaire en direction de Saint-Étienne vers la gare de Saint-Étienne-Châteaucreux et en direction de Lyon vers la gare de Lyon-Part-Dieu et de Lyon-Perrache est assurée à partir de Rive de Gier par plus de 70 allers-retours par jour ouvrable.
Le territoire communal, d'une superficie de 8,67 km2[6], est localisé au sud-ouest du Plateau lyonnais[7] en bordure du talus qui domine la dépression du Gier.
Il est dominé au nord par l'escarpement du massif du Châtelard qui appartient à la ligne de crêtes des monts du Lyonnais. Il en résulte un fort dénivelé de 588 mètres d'altitude au nord, à 255 mètres[6] au contact du bassin houiller du Gier. L'encaissement des cours d'eau affluents du Gier est un autre caractère du paysage.
Climat
Comme dans l'ensemble de la région lyonnaise, le climat à Genilac est de type océanique dégradé selon la classification de Köppen. Il présente cependant un caractère continental assez marqué avec des hivers parfois rigoureux (fortes gelées et chutes de neige épisodiques) et des influences méditerranéennes avec des été ensoleillés et orageux. Le territoire de la commune, située en bordure orientale des monts du Lyonnais, profite d'une position d'abri par rapport aux vents dominants l'ouest. Il est par contre exposé à l'affrontement d'orientation méridienne (nord/sud) des masses d'air continentales et méditerranéennes canalisées par l'encaissement des vallées de la Saône et du Rhône. Il en résulte une grande variabilité du temps qui ne permet pas aux moyennes climatiques de rendre compte de la réalité des intempéries qui s'y succèdent: orages violents et sècheresse de l'été, épisodes neigeux ou gelées succédant à un printemps précoce…
Moyennes: • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
La station météorologique la plus proche est celle d'Andrézieux-Bouthéon. On y observe des températures assez contrastées entre les saisons avec des hivers plus froids et des étés plus chauds que sur les côtes françaises: l'amplitude thermique moyenne entre janvier et juillet est d'environ . Les précipitations sont assez irrégulières tout au long de l'année avec des maxima au printemps et en été. En été, les orages maintiennent les précipitations à un niveau assez élevé.
Genilac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes[13] et 374 318 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (33,4%), zones urbanisées (25,3%), zones agricoles hétérogènes (17,1%), forêts (11,2%), prairies (5,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,9%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2%)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Issue de la fusion en 1973 de Saint-Genis-Terrenoire et de La Cula. Le nom de la nouvelle commune est formé de (Saint) Geni(s) et La C(ula).
Le nom de Saint-Genis que l'on trouve aussi sous la forme de Genès ou Genest, assez répandu dans le Lyonnais, provient soit du nom du comédien romain martyrisé sous Dioclétien ou de Genès de Lyon qui y fut évêque au VIIesiècle. Terra Nigra ou «Terre noire» atteste de l'ancienneté de l'exploitation superficielle du charbon de terre dans cette partie du Bassin houiller du Gier. La Cula a pour origine un nom d'homme latin Cullius suivi du suffixe -acum.
Histoire
Article détaillé: Jarez.
Ce sont les vestiges de l'aqueduc du Gier qui témoignent de l'occupation du territoire à l'époque gallo-romaine mais aucune trace d'habitat permanent n'a été mise au jour.
Le territoire de la paroisse primitive était délimité par la Durèze, le Feloin et le Gier. Les premiers documents qui attestent de l'existence de la paroisse de Sanctus Genesis de Terra Nigra sont du XIIesiècle.
Paroisse de l'archidiocèse de Lyon, Saint-Genis-Terrenoire faisait partie au début du Moyen Âge d'une région frontière située à la marge occidentale du Saint-Empire romain germanique[19]. Les terres du Royaume des Burgondes étant revenues en héritage à Otton Ier du Saint-Empire, celui-ci fit des chanoines de l'Église de Lyon les suzerains temporels de la ville et des territoires adjacents. Frédéric Barberousse, affranchit la ville par la Bulle d'or de 1167 et céda en même temps une grande partie de ses droits suzerains aux archevêques. C'est ainsi qu'entre 1203 et 1226 que Renaud II de Forez, devenu archevêque de Lyon, fit fortifier de nombreux villages ou villes du Comté de Lyon dont Saint-Genis-Terrenoire (Genilac) afin de les protéger de diverses menaces extérieures et montrer sa puissance à ses rivaux et voisins, en particulier, la famille de Roussillon installée à Riverie et Châteauneuf (Loire). Saint-Genis Terrenoire vers 1910: le château féodal
Dès la fin du XIIesiècle, le chapitre de chanoines de Saint-Just de Lyon encourageait l'exploitation du charbon sur le territoire de la paroisse comme le montre un livre terrier daté de 1187[20]. En 1297, la Commanderie des hospitaliers de Chazelles-sur-Lyon avait acquis d'Étienne de Saint-Priest le droit d'exploiter des carrières ou perrières de charbon situées près d'un chemin entre le bourg et le Reclus (hameau situé aujourd'hui sur la commune de Lorette[21]. En 1448, ces droits furent acquis par le Chapitre de Saint-Just puis rattachés à l'obéance de Dargoire[22]. Influencés semble-t-il par Jacques Cœur, qui avait au XVesiècle développé la recherche minière dans les Monts du Lyonnais, les prélats ont compris l'intérêt économique de ce nouveau combustible qui apporte un profit non négligeable malgré des conditions d'exploitation très précaires. En 1540, Guillaume Paradin, doyen de Beaujeu et auteur des Annales du Lyonnais et du Beaujolais avait fait de Saint-Genis-Terrenoire le point de départ de l'extraction de la houille et de la quincaillerie dans la vallée Gier "À Saint Genis Terre-noire et à Saint-Chaumont, sont des mines de bon charbon de pierre…"… Mais le principal profict qui vient est des forges, au moyen de quoi est le Gierest fort fréquenté de certaines races de posvres éstrangiers forgerons. Saint-Genis Terrenoire au début du XXesiècle - Vue générale vers le sud-est.
no1 La rue Saint-Ennemond.
no2 La rue Ravez et la bascule du poids public.
Politique et administration
Situation administrative
Genilac est l'une des 10 communes du canton de Rive-de-Gier qui totalisait 28 855 habitants en 2011. Le canton fait partie de la troisième circonscription de la Loire et de l'arrondissement de Saint-Étienne.
Genilac fait partie de la juridiction d'instance de Rive-de-Gier et de grande instance ainsi que de commerce de Saint-Étienne.
Intercommunalité
La commune de Genilac adhère à Saint-Étienne Métropole, un EPCI. Son organisation se rapproche de celle d'une commune. Chaque collectivité adhérente dispose d'un nombre de sièges proportionnel au nombre des habitants. Ses compétences concernent le développement économique, l'aménagement du territoire, l'enseignement et l'éducation, les équipements sportifs et culturels, l'environnement et le cadre de vie, les transports.
Le Syndicat intercommunal du pays du Gier[23], est l'héritier de la «Conférence intercommunale» organisée par les communes de la Vallée du Gier au cours des années 1980. De 13 adhérents en 1986, la «Conférence» se transforme en Syndicat Intercommunal regroupant 23 communes en 1995. Ses missions concernent la promotion du territoire, la vie sociale et culturelle, l'agriculture, le tourisme, l'environnement…
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Loire.
Blason
D'azur à la barre d'or, au pampre de vigne fruité de gueules, tigé et feuillé de sinople, brochant sur le tout, au chef cousu de sable chargé de trois crézieux (lampes de mineur à huile et à mèche) d’argent[24],[25].
Détails
Le blason rappelle la vigne et la mine qui furent dès le Moyen Âge les activités principales du village de Saint-Genis-Terrenoire (Sanctus in terra nigra).
Administration municipale
Depuis 1973, date du regroupement entre les communes de La Cula et de Saint-Genis-Terrenoire, Genilac a le statut de Commune associée. Lors des élections municipales, chaque village présente une liste de candidats dont le nombre est proportionnel au% d'habitants dans la population totale. La commune est donc dirigée par un maire et un maire délégué.
À l'issue des élections municipales de 2014, le conseil municipal compte vingt-sept élus, dont deux au conseil communautaire[26].
Au premier tour des élections présidentielles de 2002, les électeurs de la commune ont placé le candidat du Front national Jean-Marie Le Pen en tête avec 24% des suffrages exprimés suivi du candidat RPR et président sortant Jacques Chirac. Le candidat socialiste Lionel Jospin a obtenu 12%, voix[56]. Si au second tour Genilac a voté massivement (77%) pour le candidat de la droite parlementaire, le score de Jean-Marie Le Pen (23%) est resté supérieur au score national (17,79%)[56],[57]).
Les élections de 2007
Nicolas Sarkozy est arrivé en tête avec 29% au premier tour de l’élection présidentielle française de 2007, devançant Ségolène Royal (21%) et François Bayrou 21%, Jean-Marie Le Pen 13%, Marie-George Buffet, 5%, Olivier Besancenot 5%.
Au second tour Nicolas Sarkozy a obtenu 55% des suffrages exprimés, devant Ségolène Royal 45%[58].
Au premier tour des élections présidentielles de 2012, les électeurs de la commune ont placé François Hollande, candidat du Parti socialiste en tête avec 25,46% des suffrages exprimés suivi du président sortant Nicolas Sarkozy candidat de l'UMP avec 24,19%, Marine Le Pen du Front national 22,40%, Jean-Luc Mélenchon du Front de gauche avec 11,31%, François Bayrou du MoDem 10,22%, Nicolas Dupont-Aignan 1,92%, Eva Joly 1,88%, Philippe Poutou, 1,53%, Nathalie Arthaud 0,79% et Jacques Cheminade 0,31%.
Au deuxième tour François Hollande a obtenu 50,49% et Nicolas Sarkozy 49,51%.
Les élections législatives
Élections législatives de 2002
Au premier tour l'UDF, François Rochebloine, arrive en tête avec 45,28% des voix exprimées, suivi par le PS, Christiane Farigoule, avec 21,89% des voix exprimées et le FN, Christian Grangis, avec 18,83% des voix.
Au second tour, François Rochebloine, remporte cette élection avec 63,30% des suffrages exprimés, face à 36,7 pour la candidate du PS, Christiane Farigoule.
Élections législatives de 2007
Au premier tour, François Rochebloine, investit par le Nouveau Centre, arrive en tête avec 45,75% des voix exprimées, suivi par Christiane Farigoule (PS), avec 23,84% des voix.
Au second tour, François Rochebloine, remporte l'élection avec 56,20% des voix, contre 43,80% pour Christiane Farigoule.
Les élections européennes
Élections européennes de 2004
Michel Rocard (PS), arrive en tête, avec 26,66% des voix, il est suivi par Françoise Grossetête (UMP) (17,1%), par Jean-Marie Le Pen (FN) (12,15%), Thierry Cornillet (UDF), Jean-Luc Bennahmias (10,24%) (Les Verts) et Patrick Louis (5,96%) (MPF).
Élections européennes de 2009
Françoise Grossetête (UMP), arrive en tête, avec 23,74% des voix, elle est suivie par Michèle Rivasi (Europe Écologie) (15,56%), par Vincent Peillon (PS) (15,05%), Jean-Marie Le Pen (FN) (8,89%), Jean-Luc Bennahmias (MoDem) (8,18%) et Marie-Christine Vergiat (5,76%).
Élections locales
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Les élections cantonales
Élections cantonales de 2004: Jean-Claude Charvin Divers droite a remporté cette élection dès le premier tour avec 53,09% des suffrages, face au candidat du Parti communiste français, Jean Point avec 46,91% des voix.
Avec une participation 48,71% soit 1213 votants sur 2490 inscrits, les électeurs ont placé en tête Robert HEYRAUD candidat du Front national avec 29,30% des suffrages exprimés, puis le conseiller sortant DVD Jean-Claude CHARVIN qui a obtenu 27,30% des suffrages. Ils étaient suivis du candidat socialiste Martial FAUCHET (15,53% - 186 voix), du communiste Jean POINT (14,19% - 170 voix), du candidat écologiste Jacques MINNAERT (12,35% - 148 voix) et du candidat DVD Christian NICOROSI (1,34% - 16 voix)
Résultats du second tour (dimanche )
Avec une participation de 49,88%, 1 100 suffrages exprimés soit 89,37% des votants les habitants de Genilac ont accordé 40,63% des suffrages à Robert HEYRAUD, Front national et 59,37% à Jean-Claude CHARVIN, conseiller général sortant DVD.
Les élections municipales
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans la Loire.
Le maire sortant a été battu aux élections municipales de 2014. Denis Barriol a remporté l'élection avec 65,91% des voix; il acquiert 23 sièges au conseil municipal dont 2 au conseil communautaire. Le taux de participation est de 69,40%[26].
Services publics
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Enseignement
La commune relève de l'Académie de Lyon. Les écoles sont gérées par l'inspection départementale de l’Éducation nationale de la Loire (département) à Saint-Étienne.
L'enseignement primaire est assuré dans quatre établissements publics ou privés sous contrat d'association répartis sur les trois secteurs de la commune: Le Sardon, Saint-Genis et La Cula.
Comme il n' y a pas d'établissement d'enseignement secondaire, les élèves se rendent dans les collèges ou lycées de Rive-de-Gier et des environs par un service de transport scolaire.
Transports publics
Article détaillé: Ligne de bus STAS.
Le , Saint-Étienne Métropole a créé une nouvelle ligne, la ligne 79. Cette ligne relie La Cula, Gelay, Tapigneu, Lachal, Verchères, Montellier à Rive-de-Gier en moins de 15 minutes. La ligne fonctionnait du lundi au vendredi de 6 h 50 à 20 h 35 avec 9 allers-retours.
Le , après une refonte du réseau STAS, la ligne 79 devient la ligne 47 du réseau de Saint-Étienne Métropole. La ligne circule désormais le samedi (jusqu'en 2016).
Depuis le , après une nouvelle refonte du réseau, la ligne 47 (La Cula - Gare Routière Rive-de-Gier) fusionne avec la ligne 46 (Saint-Martin-la-Plaine - Le Plantier > Gare Routière Rive-de-Gier). Elle gardera l'indice 47.
Aujourd'hui, la ligne fonctionne du lundi au vendredi de 6h15 à 19h45 environ.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1975. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[63].
En 2019, la commune comptait 3 894 habitants[Note 3], en diminution de 0,08% par rapport à 2013 (Loire: +1,18%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2019
2 533
2 608
2 860
3 104
3 563
3 763
3 880
3 894
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,2%, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,0%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,0% la même année, alors qu'il est de 28,4% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 987 hommes pour 1 919 femmes, soit un taux de 50,87% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,35%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[65]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
0,7
5,2
75-89 ans
6,3
13,9
60-74 ans
15,4
20,8
45-59 ans
19,3
19,4
30-44 ans
22,2
17,5
15-29 ans
15,1
22,9
0-14 ans
20,9
Pyramide des âges du département de la Loire en 2018 en pourcentage[66]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2,2
7,7
75-89 ans
10,9
17
60-74 ans
17,9
19,6
45-59 ans
18,9
17,8
30-44 ans
16,9
17,8
15-29 ans
16,1
19,3
0-14 ans
17
Économie
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Commerces et services
Le bourg de Genilac possède des commerces de proximité (boucherie, bar-tabac, boulangerie).
Activités industrielles et artisanales
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Agriculture
Située sur les coteaux du Jarez, l'activité agricole est principalement tournée vers l'arboriculture avec de nombreux vergers.
Patrimoine
Patrimoine archéologique: l'aqueduc du Gier
Des vestiges de l'aqueduc du Gier qui alimentait en eau la ville de Lyon (Lugdunum) à partir des eaux du Gier sont visibles en de nombreux points.
En particulier, le hameau de Leymieux abrite un vestige rare, témoin du savoir-faire des ingénieurs romains: le réservoir de chasse de la Durèze[67].
Réservoir de chasse de la Durèze.
Il était le départ d'un ensemble pont-siphon de près de 700 m de longueur et de 80 m de flèche qui permettait à l'eau de traverser la vallée de la Durèze à travers 9 tuyaux de plomb dont il ne reste aujourd'hui que l'emplacement.
Un autre pont-siphon de ce même aqueduc est visible à Soucieu-en-Jarrest. Un autre exemple d'aqueduc à double siphon a été mis au jour sur le site de la ville romaine d'Aspendos près d'Antalya au sud de la Turquie.
Patrimoine architectural
Patrimoine religieux
Église de Genilac.
Église Saint-Genis de Genilac.
L'église de Saint-Genis-Terrenoire
L'église actuelle a été édifiée entre 1841 et 1843. Elle a remplacé une construction qui existait au XVIIesiècle mais démolie malgré plusieurs tentatives de restauration au début du XIXesiècle.
Elle est l'œuvre de l'architecte Chambeyron qui a conçu également l'église Saint-Jean de Rive-de-Gier. C'est un édifice représentatif de l'architecture néoclassique très prisée au début du XIXesiècle. La façade avec son fronton et ses pilastres d'angle auxquels répondent les colonnes doriques et ioniques de l'intérieur rappelle un temple grec. Le chemin de croix en plâtre est l'œuvre du sculpteur Joseph-Hugues Fabisch.
L'église Saint-François-d'Assise de la Cula: elle a été construite entre 1858 et 1867 par l'architecte Granger après la création de la paroisse de La Cula en 1857. Elle est située au hameau du Gelay, carrefour de deux routes départementales en provenance de Saint-Martin-la-Plaine et Saint-Romain-en-JarezetRive-de-Gier. Elle est dédiée à François d'Assise.
La chapelle Notre-Dame-de-PitiéChapelle Notre-Dame-de-Pitié.
Le bâtiment actuel date du début du XVIIesiècle (1627) et remplace une chapelle plus ancienne bâtie au XIVesiècle pendant la Peste noire. Elle est dédiée à Notre-Dame-des-Douleurs. C'est un pèlerinage local encore vivant. Les murs sont recouverts d'ex-voto antérieurs à la Seconde Guerre mondiale; une copie de la statue de Notre-Dame de Pitié remplace l'orignal du XVIIIesiècle dérobé en 1974. La chapelle a servi d'église paroissiale jusqu'à l'achèvement en 1867 de l'église de la Cula.
Les croix.
Architecture civile
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Patrimoine industriel
Les anciennes concessions minières
Elles appartenaient au district central de Rive-de-Gier, sur un territoire délimité approximativement par la Durèze, le Feloin et le Gier. C'est un secteur qui fut exploité dès le XIVesiècle car les couches de charbon affleuraient; le manque de rigueur et d'organisation dans les travaux, jusqu'à la création des concessions, explique la multiplicité des puits foncés et des accidents dus aux éboulements et inondations.
La concession de Gravenand[68] a été créée par Ordonnance royale du sur une surface de 90ha, elle a cessé toute activité en 1944.
La concession de la Montagne du Feu[69] a été créée par Ordonnance royale du . L'exploitation intensive du secteur au XVIIIesiècle a provoqué des inondations dans le secteur proche de la Durèze et dans la partie supérieure à partir de 1760, un incendie qui a duré près de trente ans, d'où le nom qui lui a été attribué.
Lieux de mémoire
Le monument aux morts:
Au lieu-dit le Sardon, une plaque a été apposée en souvenir de Pierre Pouget, responsable du réseau local Ange dirigé par Maurice Buckmaster du Special Operations Executive. Il est mort à la prison Montluc à Lyon le après avoir été arrêté le [70].
Vie culturelle et associative
La vie associative a un rôle important dans l'animation de la commune. Elle est organisée autour de l'OCALE, une association qui fédère les associations locales (Organisme, Culture, Activités sportives, Loisirs et Éducation).
Fêtes et manifestations publiques
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Ouvert depuis , le centre nautique a été réalisé par 17 des communes adhérentes au Syndicat intercommunal du Pays du Gier[71].
Situé sur la commune de Genilac il est proche de l'échangeur autoroutier du Sardon et de la ville de Rive-de-Gier.
Les habitants des communes adhérentes à sa réalisation (Cellieu, Chagnon, Châteauneuf, Dargoire, L'Horme, Genilac, La Grand'Croix, Pavezin, Rive-de-Gier, Saint-Martin-la-Plaine, Sainte-Croix-en-Jarez, Saint-Joseph, Saint-Paul-en-Jarez, Saint-Romain-en-Jarez, La Terrasse-sur-Dorlay, Tartaras, Valfleury), y bénéficient de tarifs préférentiels. Structure de détente et de loisirs, il est aussi largement fréquenté par les scolaires.
Les activités sportives
Les Sport collectifs est pratiqué par plusieurs équipes: le Football club de Genilac, le Handball des Pays du Gier[72].
Le CCLS (Centre culturel laïc et sportif) propose des cours de gymnastique, de sports de boules (pétanque et boules lyonnaise). Les sports de raquette sont bien représentés sur la commune: l'association La Jeanne d'Arc de Genilac anime une équipe de tennis de table[73], le tennis club de Genilac dispose de deux courts près de la salle de sports du Féloin et compte 50 licenciés et une école de tennis. Du badminton est proposé par l'association ABG 42 [74].
Médias
Il n'existe pas de média local traitant uniquement de Genilac, excepté le bulletin municipal édité par la mairie.
Le principal journal régional est le quotidien Le Progrès[75] qui paraît dans le département de la Loire sous le titre La Tribune-Le Progrès; l'édition Gier-Pilat traite régulièrement de Genilac dans les pages locales. Deux hebdomadaires régionaux La Gazette de la Loire et L'Essor[76] traitent ponctuellement de l'actualité de la commune.
L'actualité de la commune est également couverte par le quotidien en ligne Zoom 42[77]. Située face à l'émetteur du Pilat situé au sommet du Crêt de l'Œillon, la commune capte les décrochages régionaux de France 3 Rhône Alpes Auvergne mais ne reçoit pas les émissions de la chaîne locale TL7 Télévision Loire 7[78].
La vie culturelle
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Cultes
La commune dispose de trois lieux de culte (culte catholique): l'église du bourg de Saint-Genis-Terrenoire, l'église de la Cula située au hameau de Tarévieux, la chapelle Notre-Dame-de-Pitié située au bourg de La Cula. Genilac relève de la paroisse catholique de Sainte-Marie-Madeleine en Gier[79] qui est une subdivision du diocèse de Saint-Étienne, lequel relève de la Province ecclésiastique de Lyon. La paroisse de Sainte-Marie-Madeleine en Gier regroupe 10 communes et 15 clochers.
Personnalités liées à la commune
Jean-Baptiste Pitaval (né le 10 février 1858 à Saint-Genis-Terrenoire, mort le 23 mai 1928), archevêque de Santa Fe, au Nouveau-Mexique (États-Unis), du 1er février 1909 au 29 juillet 1918.
Voir aussi
Bibliographie
Chaperon Gérard, Le Bassin minier de la vallée du Gier, Actes graphiques, 2004
Gardes, Gilbert (sous la direction de), Grande Encyclopédie du Forez et des communes de la Loire: la vallée du Gier - le Pilat, Éditions Horvarth, 1986, (ISBN2-7171-0333-3)
Houssel Jean-Pierre, Les Monts du lyonnais, La Taillanderie, 2005, (ISBN2-87629-314-5)
Latreille André (sous la direction de), Histoire de Lyon et du Lyonnais, Éditions Privat, 1988, (ISBN2-7089-4751-6)
Plessy Bernard, La Vie quotidienne en Forez avant 1914, Hachette, (ISBN2-01005672-8)
Plessy Bernard, Le Pays du Gier, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, 1996, (ISBN2 84147 028 8)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: La Culas», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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