Saint-Porquier, connu sous la Révolution sous le nom de Mont-Porquier[1], est une commune française située dans le centre du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.
Saint-Porquier
Le bourg de Saint-Porquier.
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Tarn-et-Garonne
Arrondissement
Montauban
Intercommunalité
Communauté de communes Terres des Confluences
Maire Mandat
Xavier Prevedello 2020-2026
Code postal
82700
Code commune
82171
Démographie
Gentilé
Saint-Porquiérains
Population municipale
1 414 hab. (2019 )
Densité
90 hab./km2
Géographie
Coordonnées
44° 00′ 20″ nord, 1° 10′ 41″ est
Altitude
Min. 73 m Max. 101 m
Superficie
15,7 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Montauban (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Beaumont-de-Lomagne
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Porquier
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Porquier
Géolocalisation sur la carte: Tarn-et-Garonne
Saint-Porquier
Géolocalisation sur la carte: Occitanie
Saint-Porquier
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal latéral à la Garonne, la Garonne, le ruisseau de Larone, le ruisseau de Rafié, le ruisseau de Sanguinenc et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: deux sites Natura 2000 («Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste» et la «vallée de la Garonne de Muret à Moissac»), deux espaces protégés (le «bras mort de Cordes-Tolosannes» et le «cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Porquier est une commune rurale qui compte 1 414 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Saint-Porquiérains ou Saint-Porquiéraines.
Géographie
Localisation
La commune est située en Bas-Montauban sur l'ancienne route nationale 113, entre Grisolles et Castelsarrasin.
Communes limitrophes
Saint-Porquier est limitrophe de quatre autres communes.
Carte de la commune de Saint-Porquier et de ses proches communes.
La superficie de la commune est de 1 570 hectares; son altitude varie de 73 à 101mètres[3].
Voies de communication et transports
Accès par la SNCF en gare de Castelsarrasin, par l'autoroute A62 et les ancienne route nationale 113 et route nationale 123.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par la Garonne, le ruisseau de Larone, le ruisseau de Rafié, le ruisseau de Sanguinenc, le ruisseau de Brouzidou, le ruisseau de la Forêt, le ruisseau de Majoureau, le ruisseau des Parcs et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 30 km de longueur totale[5],[Carte 1].
La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[6].
Le ruisseau de Larone, d'une longueur totale de 23,6 km, prend sa source dans la commune de Montech et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Castelsarrasin, après avoir traversé 8 communes[7].
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Porquier.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]
Moyenne annuelle de température: 13,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Castelsarrasin», sur la commune de Castelsarrasin, mise en service en 1990[14] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4°C et la hauteur de précipitations de 691 mm pour la période 1981-2010[16].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Montauban», sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 14 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,6°C pour 1981-2010[18] à 14°C pour 1991-2020[19].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20],[21].
Deux espaces protégés sont présents sur la commune:
le «bras mort de Cordes-Tolosannes», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 79,8ha[22];
le «cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3ha[23].
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[25]:
«Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste», d'une superficie de 9 581ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[26]
la «vallée de la Garonne de Muret à Moissac», d'une superficie de 4 493ha, hébergeant une avifaune bien représentée en diversité, mais en effectifs limités (en particulier, baisse des populations de plusieurs espèces de hérons). Sept espèces de hérons y nichent, dont le héron pourpré, ainsi que le Milan noir (avec des effectifs importants), l'Aigle botté, le Petit gravelot, la Mouette mélanocéphale, la Sterne pierregarin et le Martin-pêcheur[27].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[28]:
la «forêt d'Agre et d'Escatalens, bois de la Moutette, de la Barraque et de Fromissard» (671ha), couvrant 6 communes du département[29], et
«la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère» (5 075ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[30]
et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[28]:
«la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau» (6 874ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[31].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Porquier.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Porquier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[32],[I 1],[33].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (66%), forêts (11,6%), zones agricoles hétérogènes (11,5%), zones urbanisées (6,4%), eaux continentales[Note 10] (2,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7%), prairies (0,4%)[34].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Porquier est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne, le canal latéral à la Garonne, le ruisseau de Rafié et le ruisseau de Larone. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[37]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999, 2000 et 2006[38],[35].
Saint-Porquier est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 11],[39].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Porquier.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[40].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 526 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 526 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 96% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[41],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[42].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1998, 2002, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[35].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[43].
Toponymie
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Mont-Porquier[44].
Ses habitants sont appelés les Saint-Porquiérains[45].
Histoire
Le village de Saint-Porquier était muré en 1359, quand, de concert avec les bourgeois d'Escatalens et les moines gardiens du château abbatial, Jean Ayméric, chef des routiers de Cordes, pilla les maisons bâties en dehors des fossés de la place[46].
Le , le village a été concerné par un violent orage, causant la fermeture du canal du Midi pendant près de deux semaines, sur 7 km entre Montech et Saint-Porquier.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[47],[48].
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de la deuxième circonscription de Tarn-et-Garonne de la communauté de communes Terres des Confluences et du canton de Beaumont-de-Lomagne (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Porquier faisait partie du canton de Montech) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes des Terrasses et Plaines des deux cantons.
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 en Tarn-et-Garonne.
Liste des maires
Mairie de Saint-Porquier.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
juin 1995
mars 2014
Alain Molinié
PS
mars 2014
janvier 2015
André Laborie
14 février 2015
En cours
Xavier Prévedello
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50].
En 2019, la commune comptait 1 414 habitants[Note 12], en diminution de 0,98% par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne: +4,13%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 500
1 497
1 447
1 422
1 421
1 430
1 437
1 461
1 439
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 408
1 354
1 378
1 236
1 224
1 172
1 189
1 101
1 101
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 101
1 051
991
844
2 318
2 271
902
889
894
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
880
878
877
831
897
1 023
1 271
1 410
1 407
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 414
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[51].)
En 2018, la commune compte 514 ménages fiscaux[Note 13], regroupant 1 328 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 010 €[I 4] (20 140 € dans le département[I 5]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 879 personnes, parmi lesquelles on compte 74,2% d'actifs (62,3% ayant un emploi et 11,8% de chômeurs) et 25,8% d'inactifs[Note 14],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 161 emplois en 2018, contre 144 en 2013 et 157 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 562, soit un indicateur de concentration d'emploi de 28,6% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,7%[I 10].
Sur ces 562 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 91 travaillent dans la commune, soit 16% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 91,8% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9% les transports en commun, 2,8% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,5% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
82 établissements[Note 15] sont implantés à Saint-Porquier au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 13].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
82
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
6
7,3%
(9,6%)
Construction
19
23,2%
(14,9%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
21
25,6%
(29,7%)
Information et communication
3
3,7%
(1,9%)
Activités financières et d'assurance
3
3,7%
(3,4%)
Activités immobilières
1
1,2%
(3,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
14
17,1%
(14,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
6
7,3%
(13,6%)
Autres activités de services
9
11%
(9,3%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,6 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 82 entreprises implantées à Saint-Porquier), contre 29,7% au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[56]:
Comptoir Des Affaires - Cda, commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en grandes surfaces (400 m² et plus) (1 247 k€)
Garage Ribeiro, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (932 k€)
Demenagements Bachala, services de déménagement (345 k€)
Abc Christophe Piscines, autres travaux spécialisés de construction (165 k€)
Central Electrique Biomasse - CEB, production d'électricité (28 k€)
Viticulture: Lavilledieu (IGP).
Agriculture
La commune est dans les «Vallées et Terrasses», une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[57]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 61 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 35 en 2000 puis à 30 en 2010[59] et enfin à 18 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 70% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57% de ses exploitations[60],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 853ha en 1988 à 648ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 14 à 36 ha[59].
Enseignement
Saint-Porquier fait partie de l'académie de Toulouse.
Culture et festivités
Activités sportives
Chasse, pétanque,
Écologie et recyclage
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église de Saint-Porquier.
L'église paroissiale Saint-Clair de Saint-Porquier. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1978[61]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[61].
Personnalités liées à la commune
Joseph-Antoine Boullan (1824-1893), prêtre condamné pour satanisme.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France: listes par départements et liste générale alphabétique, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, (BNF35460306), p.67
Carte IGN sous Géoportail
Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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