Saint-Louis-lès-Bitche (Minzdal en francique rhénan) est une commune française du département de la Moselle en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Louis.
Ne pas confondre avec Saint-Louis, commune du canton de Phalsbourg.
Saint-Louis-lès-Bitche | |
La cristallerie de Saint-Louis-lès-Bitche. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarreguemines |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Bitche |
Maire Mandat |
Charles Schaeffer 2020-2026 |
Code postal | 57620 |
Code commune | 57619 |
Démographie | |
Gentilé | Ludoviciens |
Population municipale |
472 hab. (2019 ![]() |
Densité | 104 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 59′ 20″ nord, 7° 21′ 15″ est |
Altitude | Min. 256 m Max. 403 m |
Superficie | 4,53 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bitche |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintlouislesbitche.info |
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Village rural de Lorraine, du pays de Bitche et du bassin de vie de la Moselle-est, Saint-Louis-lès-Bitche est situé à 53,6 km au nord-ouest de Strasbourg, dans le terroir du parc naturel régional des Vosges du Nord. Au niveau intercommunal, la municipalité est intégrée dans la communauté de communes du Pays de Bitche qui regroupe 46 localités autour de Bitche. En 2019, la population légale est de 472 habitants, appelés les Ludoviciens et Ludoviciennes.
Le village est surtout connu pour sa cristallerie Saint-Louis et son musée du cristal qui peuvent être visités : les fours, la taillerie, la lustrerie, le magasin d'usine.
La verrerie à l'origine du village est fondée en . Dépendante du comté de Bitche, la localité est à l'époque la propriété des ducs de Lorraine. Durant la guerre de Trente Ans, la population souffre des multiples passages de troupes et sort du conflit exsangue et décimée. Le village devient français en sous Louis XV avec le rattachement du duché de Lorraine au royaume de France. Comme le reste de la Moselle, Saint-Louis devient allemand durant la période du Reichsland (-) puis lors de l'occupation nazie (-).
Située à l’est du département de la Moselle, la commune de Saint-Louis-lès-Bitche appartient au canton de Bitche et à l’arrondissement de Sarreguemines.
À vol d'oiseau, Saint-Louis se situe à 53,6 km au nord-ouest de Strasbourg, chef-lieu de région, à 86,1 km à l'est de Metz, chef-lieu de département, à 24,8 km au sud-est de Sarreguemines, chef-lieu d'arrondissement et à 9,6 km au sud-ouest de Bitche, chef-lieu du canton et de la communauté de communes du Pays de Bitche[1].
Enchenberg | Lemberg | |
Montbronn | ![]() |
Goetzenbruck |
Soucht | Meisenthal |
En pays couvert, dans un vallon encaissé creusé par le ruisseau de Saint-Louis et ses affluents, le village est une création récente liée à l'installation de la verrerie et à un défrichement tardif.
Au sortir de la forêt de Dürrenwald, la route venant de Lemberg débouche sur un profond vallon. Ce site exceptionnel est occupé par la cristallerie et les maisons ouvrières, l'église paroissiale surplombant la vallée. Imbriqués les uns dans les autres, les bâtiments industriels, construits tout au long du XIXe siècle, se rattachent à l'architecture régionale plus qu'à l'architecture industrielle, par leurs toits de tuiles à longs pans et croupes et l'emploi de matériaux locaux tels que le moellon crépi et le grès appareillé.
Les cités et les maisons ouvrières ont envahi tout l'espace disponible autour de la cristallerie, jusque dans les vallons adjacents et sur les flancs du coteau au nord-ouest. Dans la rue Didierjean, au nord de l'usine, se font face des immeubles et des dépendances toutes construites sur le même modèle, destinées à abriter les chèvres, le petit matériel agricole, le fourrage et le bois de chauffage[2].
Commune située dans une zone de sismicité faible[3].
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Grentzbach et le Klabach[Carte 1].
Le Grentzbach, d'une longueur totale de 21,2 km, prend sa source dans la commune de Goetzenbruck et se jette dans l'Eichel à Waldhambach, après avoir traversé neuf communes[4].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau le Grentzbach, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Les données météorologiques du tableau ci-dessous sont celles de la station Météo-France de Mouterhouse, située à 7 km à l'est de Saint-Louis.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −2,3 | −2,5 | 0 | 2,1 | 6,4 | 9,4 | 11,3 | 10,8 | 7,6 | 5 | 1,1 | −1 | 4 |
Température moyenne (°C) | 1 | 1,9 | 5,5 | 8,8 | 13,3 | 16,2 | 18,4 | 17,9 | 14 | 10 | 4,8 | 1,9 | 9,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,2 | 6,4 | 11 | 15,5 | 20,1 | 23,1 | 25,5 | 25,1 | 20,5 | 14,9 | 8,4 | 4,8 | 15 |
Record de froid (°C) date du record |
−23 13.1987 |
−21 07.2012 |
−19,5 01.2005 |
−10 08.2003 |
−4,6 07.1979 |
−1 08.2005 |
1,3 16.1977 |
0 29.1978 |
−4,2 18.1977 |
−8 29.2012 |
−15 23.1998 |
−22 24.2001 |
−23 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17 30.2002 |
22 27.2019 |
26,3 31.2021 |
31 28.2012 |
34 28.2017 |
38 26.2019 |
40,4 25.2019 |
40,1 07.2015 |
35 15.2020 |
27,5 13.2018 |
22,9 02.2020 |
17,8 16.1989 |
40,4 2019 |
Précipitations (mm) | 90,3 | 79,5 | 86,3 | 60,4 | 79,2 | 75,6 | 75,8 | 72,4 | 74,8 | 95,1 | 90,1 | 110,3 | 989,8 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm | 13,5 | 11,4 | 12,4 | 11 | 11,7 | 10,6 | 10,5 | 9,7 | 9,6 | 11,9 | 12,7 | 13,8 | 138,9 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm | 6,5 | 5,3 | 6,5 | 4,4 | 5,4 | 5,2 | 5,1 | 5,1 | 4,8 | 5,9 | 6,4 | 7,8 | 68,4 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm | 2,7 | 2,5 | 2,5 | 1,5 | 2,4 | 2,3 | 2,3 | 2,2 | 2,5 | 2,7 | 2,9 | 3,9 | 30,4 |
Le climat qui règne à Saint-Louis est tempéré, froid et de type océanique. Situé au nord du massif montagneux des Vosges, dans le pays couvert, le village est peu exposé aux vents mais des précipitations importantes y sont enregistrées toute l'année. Ainsi, les hivers connaissent des précipitations neigeuses assez fréquentes.
Au sud du Pays de Bitche, Saint-Louis semble isolé des grands axes routiers. Pourtant, la commune se situe bien à proximité d’un réseau dense de voies de communication. En effet, Saint-Louis est au sud du triangle Rohrbach-lès-Bitche (9 km au nord) - Bitche (10 km au nord-est) - Sarre-Union (20 km au sud-ouest). Ces trois bourgs sont très bien desservis par des routes à grande circulation.
Saint-Louis se raccorde à la RN62 (Sarreguemines-Bitche-Haguenau) à Petit-Réderching, via Enchenberg et la route départementale RD36. La liaison vers Bitche s’effectue par la route départementale RD37 via Lemberg et vers Sarre-Union et l’échangeur de l’autoroute A4 (vers Metz ou Strasbourg) par la RD83 à Montbronn. La commune en elle-même est traversée par la RD36A qui relie Montbronn à Lemberg ainsi que par la RD37A qui vient de Goetzenbruck au sud.
Le village disposait autrefois d'une gare, qui fut de 1897 à 1971 le terminus d'une ligne de chemin de fer allant à Wingen-sur-Moder. Elle est aujourd'hui désaffectée. La ligne de chemin de fer Sarreguemines-Bitche desservait de 1869 à 2014 les gares ferroviaires des communes voisines d'Enchenberg et de Lemberg. Cette ligne ferroviaire étant désaffectée depuis 2014, ces gares sont maintenant desservies par une liaison d'autocars TER Lorraine. De nos jours, la gare ferroviaire SNCF la plus proche est la gare de Wingen-sur-Moder, en service depuis 1895 sur la ligne Sarreguemines-Strasbourg[5].
Des ramassages vers le collège de Lemberg[6] et vers les lycées et collège de Bitche sont organisés lors des périodes scolaires.
L’aéroport de Sarrebruck-Ensheim se situe à 47,5 km (liaison avec les grandes villes allemandes), celui de Strasbourg-Entzheim à 71,8 km (liaison avec les grandes villes françaises et européennes). L’aéroport international de Francfort est distant de 202 km du village. L’aéroport de Deux-Ponts (à 37,5 km) qui offrait des liaisons quotidiennes vers Berlin et Majorque n'est plus exploité depuis .
Saint-Louis-lès-Bitche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (78,8 %), terres arables (10,6 %), zones urbanisées (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes).
Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Reflet du long passé linguistique allemand du pays de Bitche, les micro-toponymes ruraux (ou lieux-dits cadastraux) ne sont pas en français mais en allemand. On compte notamment :
L'origine du village de Saint-Louis provient de l'établissement d'une première verrerie au lieu-dit Münzthal (Mönchthal), la vallée des moines, en 1586. Elle s'explique par l'abandon de la verrerie d'Holbach l'année précédente. La guerre de Trente Ans provoque des ravages dans la région et la verrerie cesse ses activités au milieu du XVIIe siècle. En 1767, deux avocats à la Cour souveraine de Lorraine et Barrois, René-François Jolly et Pierre-Étienne Ollivier, obtiennent l'autorisation du roi Louis XV de ressusciter l'ancienne industrie. Elle portera le titre de verrerie royale et sera placée sous le vocable de Saint Louis, en souvenir de Louis IX. Autour des fours s'élèvent au fur et à mesure des années une chapelle, des logements pour les maîtres, les ouvriers et les fermiers, un moulin, une scierie et une platinerie.
En 1781, les nouvelles verreries royales de Saint-Louis sont parmi les premières sur le continent à mettre au point le cristal, dont l'Angleterre détenait le monopole depuis son invention en 1627 à Newcastle et que Sébastien Zoude produisait à Namur dès 1761.
La verrerie devient en 1767 la Compagnie des Cristalleries de Saint Louis, reprise en 1989 par la maison Hermès et toujours en fonction de nos jours[2].
Du point de vue administratif, le village est un écart de Lemberg jusqu'en 1845, date de son érection en commune du canton de Bitche (46 communes pour près de 35 000 habitants depuis le redécoupage cantonal de 2014). Selon le principe de parité, deux conseillers départementaux - une femme, un homme - sont nécessairement issus des suffrages. À la suite des élections départementales des 22 et , les représentants auprès du conseil départemental de la Moselle sont Anne Mazuy-Harter (DVD) et David Suck (UDI), ancien vice-président du conseil général[19].
Depuis , Saint-Louis est rattachée à l'arrondissement de Sarreguemines. La commune dépend de la cinquième circonscription de Moselle.
Dans le ressort de la Cour d'appel de Metz, Saint-Louis relève du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance, du tribunal pour enfants et du bureau foncier de Sarreguemines, de la Cour d'Assises de Moselle, du tribunal administratif de Strasbourg et de la cour administrative d'appel de Nancy[20].
La commune se trouve dans la circonscription de gendarmerie de la communauté de brigades (COB) de Bitche[21].
Saint-Louis-lès-Bitche fait partie de la communauté de communes du Pays de Bitche (CCPB) qui regroupe en son sein trente-sept communes situées autour de Bitche. Depuis , cette institution est présidée par Francis Vogt, conseiller municipal de Bitche. Le délégué de Saint-Louis pour cette structure intercommunale est le conseiller municipal et ancien maire Julien Schilt[22].
Parmi ses nombreuses compétences, la CCPB gère le gymnase et le plateau sportif du collège de Lemberg, le gymnase et le plateau sportif du collège Kieffer de Bitche, La piscine et la médiathèque Rocca de Bitche, le site du Simserhof au Légeret, le site verrier de Meisenthal, le musée du Sabotier de Soucht, le site du moulin d'Eschviller, la collecte des ordures ménagères, l’entretien des cours d’eau et le développement touristique. Le siège administratif et les bureaux de la CCPB se situent à Bitche, au 4 rue du Général Stuhl[23].
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2002, Jacques Chirac, RPR, élu, avait obtenu à Saint-Louis 79,95 % des suffrages et Jean-Marie Le Pen, FN, 20,05 % des suffrages ; le taux de participation était de 78,29 %[24].
Cinq ans plus tard, lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, UMP, élu, avait recueilli 49,71 % des suffrages et Ségolène Royal, PS, 50,29 % des suffrages ; le taux de participation était de 83,41 %[25].
Cinq ans plus tard, lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, PS, élu, avait recueilli 43,49 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 56,51 % des suffrages ; le taux de participation était de 77,60 %[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1995 | mars 2008 | Julien Schilt | Retraité salarié privé | |
mars 2008 | octobre 2017 | Fabien Ledig | PS | Retraité salarié privé |
octobre 2017 | mai 2020 | Philippe Hennequin | Retraité salarié privé | |
mai 2020 | En cours | Charles Schaeffer |
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[27] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 770 €[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1861. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2019, la commune comptait 472 habitants[Note 2], en diminution de 7,81 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1861 | 1866 | 1871 | 1875 | 1880 | 1885 | 1890 | 1895 | 1900 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
784 | 710 | 733 | 865 | 864 | 857 | 697 | 730 | 807 |
1905 | 1910 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
882 | 878 | 805 | 829 | 936 | 864 | 811 | 782 | 743 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
708 | 682 | 677 | 641 | 634 | 576 | 556 | 530 | 505 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
472 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population est restée relativement stable. Elle compte 727 habitants en , 807 en et 677 au recensement de .
La commune de Saint-Louis-lès-Bitche est rattachée à l'académie de Nancy-Metz. Cette académie fait partie de la zone B pour son calendrier de vacances scolaires, et cela depuis le redécoupage des régions françaises de 2015. Avant, elle faisait partie de la zone A.
Le village, qui disposait autrefois de sa propre école[32], est regroupé depuis avec la commune voisine de Goetzenbruck[33],[34]. Ses élèves vont ensuite au collège La Paraison de Lemberg. Pour poursuivre leurs études en lycée, ils se rendent principalement à Bitche ou à Sarreguemines.
Professionnels et établissements de santé[35] :
Le Républicain lorrain est un quotidien régional d’information dont le siège social se situe à Metz. Dans son édition de Sarreguemines-Bitche, il consacre régulièrement des articles à l’actualité communale[36].
Dans le domaine des médias audiovisuels, trois chaînes de télévision sont accessibles aux habitants de Saint-Louis-lès-Bitche et relaient les informations locales : France 3 Lorraine, Mosaïk et TV Cristal. Parmi les nombreuses stations de radio disponibles, on peut citer Radio Studio 1 et Radio Mélodie[37], basées respectivement à Bitche et à Sarreguemines, ainsi que Radio Salü, radio de langue allemande basée à Sarrebruck.
Sur le plan culturel, la seconde moitié du XXe siècle se caractérise par la diffusion de la langue française dans le village et plus largement dans l'ensemble de la population alsacienne et mosellane. Depuis le traumatisme de l'occupation nazie de 1940-1945, la langue allemande et le dialecte francique sont en net recul même si le canton de Bitche comptait encore 80 à 90 % de locuteurs du francique lorrain en [45].
Dans les conversations en français de Moselle germanophone, outre les spécificités de l'accent francique lorrain (non distinction entre le p et le b, le ch et le j, le d et le t), la syntaxe est fréquemment bousculée par celle de l'allemand. Parmi les autres tendances lourdes figurent l'inversion entre le prénom et le nom (Muller Michel), l'usage fréquent d'abréviations pour les noms de localités ('Bronn, Ench', Goetz', Meis', Stras'), et l'emprunts de mots à la langue francique rhénane (Bix, Flammkuche, Schnaps, Scheslon, Kirb).
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Blason | |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Les armes rappellent le comté de Bitche et la célèbre cristallerie[2].
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