Saint-Laurent-en-Grandvaux est une commune française située dans le département du Jura, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
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Saint-Laurent-en-Grandvaux | |
![]() Mairie de Saint-Laurent-en Grandvaux. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Jura |
Arrondissement | Saint-Claude |
Intercommunalité | Communauté de communes la Grandvallière |
Maire Mandat |
Françoise Vespa 2020-2026 |
Code postal | 39150 |
Code commune | 39487 |
Démographie | |
Gentilé | Grandvalliers |
Population municipale |
1 812 hab. (2019 ![]() |
Densité | 103 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 34′ 35″ nord, 5° 57′ 24″ est |
Altitude | Min. 824 m Max. 1 094 m |
Superficie | 17,57 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Hauts de Bienne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Laurent-en-Grandvaux (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.st-laurent39.fr/ |
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Saint-Laurent-en-Grandvaux est un bourg du Haut-Jura, capitale historique du Grandvaux située sur la Route nationale 5 et la Route nationale 78.
Le Grandvaux est aussi le nom du plateau dominé à l'est par la crête de la Joux-Devant (1 094 m), la forêt du Mont-Noir (1 276 m).
La Lemme, affluent de la Saine, et le Ruisseau du Saillet sont les principaux cours d'eau traversant la commune. Les gorges de la Lemme d'une longueur de 7 km se déroulent à proximité de Saint-Laurent.
![]() |
Fort-du-Plasne | ![]() | ||
La Chaumusse Saint-Pierre |
N | Lac-des-Rouges-Truites Morbier | ||
O Saint-Laurent-en-Grandvaux E | ||||
S | ||||
Grande-Rivière |
Saint-Laurent-en-Grandvaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Hauts de Bienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,6 %), prairies (36,1 %), zones urbanisées (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
La particularité des habitants de cette région fut pendant des siècles, la pratique du transport de marchandises : le roulage, qui se transmettait de père en fils dans les familles de Grandvalliers (habitants du Grandvaux). Les rouliers de Grandvalliers étaient connus dans toute la France ; ils étaient en quelque sorte les ancêtres des routiers actuels. Ils partaient sur les routes et chemins, tous les ans, en automne par petits convois de charrettes tirées par un seul cheval. Ils emportaient les produits locaux : bois, grumes de sapins, fromages, articles produits à Saint-Claude. Les produits vendus au fil du voyage étaient remplacés par d'autres achetés dans les bourgades traversées.
Le retour au Grandvaux s'effectuait seulement au printemps et les hommes redevenant des paysans, reprenaient les travaux des champs. Les Grandvalliers étaient plus instruits que le reste des paysans de l'époque, ils savaient lire, écrire et compter. La prospérité des Grandvalliers était certaine ; ils vivaient très confortablement de leurs revenus.
De 1740 à 1750, les routes de Saint-Laurent à Lons-le-Saunier, Champagnole et Besançon furent construites, ce qui contribua largement au développement de l'activité des Grandvalliers.
Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée simplement Saint-Laurent porta provisoirement le nom de Main-Libre[8].
C'est en 1962 que fut ajouté la terminaison distinctive -en-Grandvaux au nom de la commune[8].
Revers du progrès, l'apparition du chemin de fer lors de la 2e moitié du XIXe siècle entraîna rapidement la mort du métier de roulier. Un roman de Bernard Clavel, Meurtre sur le Grandvaux, met en scène un roulier grandvallier[9].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1816 | 1830 | Claude Étienne Besson | Négociant à St-Laurent | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours | Françoise Vespa | UDI | Conseillère départementale depuis 2015 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 1 812 habitants[Note 3], en diminution de 0,88 % par rapport à 2013 (Jura : −0,5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 083 | 1 218 | 1 198 | 1 328 | 1 325 | 1 349 | 1 300 | 1 250 | 1 228 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 183 | 1 258 | 1 204 | 1 085 | 1 166 | 1 136 | 1 267 | 1 128 | 1 175 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 015 | 1 025 | 1 023 | 982 | 968 | 1 027 | 979 | 1 004 | 1 005 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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1 321 | 1 523 | 1 674 | 1 735 | 1 781 | 1 767 | 1 740 | 1 736 | 1 832 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 807 | 1 812 | - | - | - | - | - | - | - |
Le village ne présente pas de monument particulièrement intéressant. Saint-Laurent, entièrement détruit par un grand incendie en 1867, a été reconstruit dans un style banal; les murs des bâtiments ont été recouverts de zinc ou de tôle galvanisée pour protéger les zones les plus exposées à la pluie. L'église elle-même est bardée de la sorte. Le bardage des maisons était autrefois en tavaillons : il nécessitait des milliers de petites lames d'épicéa refendues à la main (ce type de revêtement porte le nom de bardeaux dans d'autres régions).
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Blason | Tranché: au 1er d'azur à l'étoile de huit rais d'argent, au 2e d'or plain; au sapin arraché de sinople brochant à dextre; à la cotice d'argent brochant sur le tout. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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