Saint-Just-d'Ardèche (précédemment Saint-Just jusqu'en 2011) est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saint-Just-d'Ardèche | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Privas |
Intercommunalité | Communauté de communes du Rhône aux Gorges de l'Ardèche |
Maire Mandat |
Brigitte Pujuguet-Guigue 2020-2026 |
Code postal | 07700 |
Code commune | 07259 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Justois |
Population municipale |
1 688 hab. (2019 ![]() |
Densité | 162 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 18′ 19″ nord, 4° 36′ 42″ est |
Altitude | Min. 38 m Max. 115 m |
Superficie | 10,44 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Pierrelatte (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bourg-Saint-Andéol |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintjustdardeche.fr |
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Elle est à la confluence de l’Ardèche et du Rhône, et est le lieu de rencontre de trois départements et trois régions : Ardèche (région Auvergne-Rhône-Alpes), Gard (Languedoc-Roussillon, région Occitanie) et Vaucluse (PACA).
Les habitants sont les Saint-Justois et les Saint-Justoises.
Saint-Just-d'Ardèche a la particularité d'être proche de quatre départements (Ardèche, Vaucluse, Gard et Drôme) et trois régions (Auvergne-Rhône-Alpes, PACA et Occitanie) : la commune se trouve à l'extrémité sud du département de l'Ardèche (c'est le second village le plus méridional du département, juste derrière Saint-Sauveur-de-Cruzières) ; elle est limitrophe du Gard à 1,5 km côté sud et de Vaucluse côté est ; et la Drôme est à 4,2 km au nord-est[1],[2].
Le village est exposé au sud et est situé en haut d'un coteau de la vallée de l'Ardèche[1]. La limite sud de la commune est marquée par la rive gauche de la rivière Ardèche, et la limite Est par la rive droite du fleuve Rhône[1],[2].
Au nord par la D 86 (ancienne nationale 86) se trouvent Bourg-Saint-Andéol (9 km à vol d'oiseau), Montélimar (34 km, dans la Drôme), Valence (83 km, préfecture de la Drôme) et Lyon (185 km). Au sud-est se trouvent Pont-Saint-Esprit (dans le Gard, 7 km), Orange (dans le Vaucluse, 29 km) et Avignon (dans le Vaucluse, 53 km), Nîmes (72 km par la route, plus long mais plus rapide en empruntant l'autoroute) et enfin Marseille (142 km)
La D 86 (ancienne nationale 86) traverse la commune du nord au sud[1] ; elle longe la rive droite (côté ouest) du Rhône, avec au nord Montélimar (34 km, dans la Drôme), Valence (83 km, préfecture de la Drôme) et Lyon (185 km) ; et vers le sud Pont-Saint-Esprit (7 km au sud-est, dans le Gard) et au-delà à Nîmes par la D6086.
La N 7 passe sur la commune voisine Lapalud, et l'entrée-sortie la plus proche pour la A7 est à 16 km sur Bollène[1],[2].
La ligne de fret SNCF de Givors à Grézan traverse la commune avec un flux quotidien assez important de trains de marchandises.
Jusqu'à 1976, une ligne voyageurs desservait la gare de Saint-Just - Saint-Marcel.
Les deux aéroports internationaux les plus proches de Saint Just d'Ardèche se situent respectivement à 127 km (Marseille Provence) et 128 km (Montpellier Méditerranée) en empruntant les autoroutes A7 (pour Marseille) et l'A7 et A9 (pour Montpellier).
L' aéroport de Nîmes-Alès-Camargue, situé sur la commune de Garons (30) se trouve à 93 km mais n'a qu'un nombre limité de vols et liaisons aériennes.
La rivière Ardèche marque la limite sud de la commune, et le fleuve Rhône marque la limite est ; ces deux cours d'eau importants confluent sur la commune voisine Pont-Saint-Esprit à 7 km au sud-est, dans le département du Gard. Le ruisseau du Merlançon, petit cours d'eau saisonnier affluent de l'Ardèche, prend naissance sur la commune voisine Saint-Marcel-d'Ardèche et sert de limite ouest à la commune de Saint-Just avant de confluer en limite sud de commune[1],[2].
Les plaines du village sont très sujettes aux inondations du fait de leur situation entre l'Ardèche et le Rhône.
Quartier la Favette au nord du pont cassé. Selon des bribes d'histoires, l'origine du nom du quartier viendrait d'une dame qui avait comme nom de famille "La Favet" et qui habitait une ancienne bergerie transformée en mazet.[réf. nécessaire]
Saint-Just-d'Ardèche est limitrophe de huit communes, dont deux dans le Vaucluse et trois dans le Gard[1] :
![]() |
Saint-Marcel-d'Ardèche | ![]() | ||
Saint-Martin-d'Ardèche | N | Lapalud (Vaucluse) Lamotte-du-Rhône (Vaucluse) | ||
O Saint-Just-d'Ardèche E | ||||
S | ||||
Saint-Julien-de-Peyrolas (Gard) |
Saint-Paulet-de-Caisson (Gard) |
Pont-Saint-Esprit (Gard) |
La géologie de Saint-Just-d'Ardèche est constituée majoritairement de terres alluvionnaires (apports de l'Ardèche et du Rhône) Sur les coteaux et le plateau du Plan, ce sont les galets et l'argile qui prônent.
Saint-Just-d'Ardèche est dans une zone de plaines fertiles ou poussent des arbres fruitiers et des céréales formées par d'anciens îlots alluvionnaires maintenant asséchés au fil du temps et du déplacement de l'Ardèche vers le sud. Sur le plateau (70 à 100 mètres d'altitude), la culture viticole est reine.
Saint-Just-d'Ardèche possède des ripisylves le long des berges de l'Ardèche et du Rhône et quelques bois épars de moins d'un hectare pour la plupart.
Climat méditerranéen avec beaucoup de mistral et, pour la rivière Ardèche, des crues d'épisodes cévenols très violentes.
L'été y est sec et chaud avec quelques orages violents. La température la plus élevée fut enregistrée le avec 43 °C.
Saint-Just-d'Ardèche est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (43,8 %), zones agricoles hétérogènes (38 %), eaux continentales[Note 3] (7,5 %), zones urbanisées (6,3 %), forêts (4,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Au lieu-dit les Plantades (1,3 km au sud-ouest du bourg et à 600 m de la rivière Ardèche[10]), des sondages (R. Gilles) et des prospections (F. Perrin , G. Leclère) ont collecté un abondant mobilier de la Tène finale[11].
À l'époque de l'Antiquité romaine, le site de Saint-Just-d'Ardèche (alors appelé Vicaria Lagernatus[12], francisé en « Lagernate »[13]) se trouve dans la partie sud de la civitas des Héduens, proche de la civitas de Nîmes[14]. Il est sur la voie de Valérien[15] et est peut-être un des points de départ de la route de l’étain[13]. On a trouvé sur la commune des vestiges d'habitat romain : des traces de carrelages antiques dans plusieurs maisons en 1930[réf. nécessaire], un atelier de céramique et d'amphores de la fin du Ier siècle av. J.-C.[16] à 1 km au nord-ouest du village[12] et un réseau d'eau[réf. nécessaire]. C'était une colonie romaine, dont les terres ont été données à un centurie (soldat romain).[réf. nécessaire]
L'atelier de poterie antique se trouve à 1 km au nord-ouest de Saint-Just, en rive gauche (côté Est) du Merlançon[17], à la hauteur du Serre de la Font (lieu-dit indiqué sur la commune voisine Saint-Marcel)[18],[n 1]. Il est installé sur des sols bruns calcaires faits de dépôts éoliens constituant un mélange limono-sableux-argileux[17],[19] (un substrat utilisé jusqu'au début du XXe siècle par de nombreuses tuileries des environs)[17]. Saint-Just et les ateliers de Lyon, notamment ceux de la Muette et de la Manutention[20],[21], sont les seuls ateliers connus à produire des amphores de type Dressel 1 en Gaule[22]. L'atelier produit aussi des Dressel 2/4[23].
Au Moyen Âge, le site (qui s'appelait alors Santus Justus) devient un castrum protégé par des remparts et des tours de garde, dont trois subsistent au centre du village. Au XIIIe siècle, les hospitaliers de Saint Jean possèdent un vaste domaine, qui s'étend de Trignan jusqu'au Bordelet et à Baladun ; la construction de l'église romane de Saint-Just commence à cette époque[12].
Vers 1764, un pont fut construit au-dessus de l'Ardèche, sur les terres de Saint-Just (appelé alors Santo Justo)[12] ; il en reste un vestige sur la rive de la commune de Pont Saint-Esprit, appelé actuellement le « Pont cassé »[12]. Ce pont fut terminer en 1786 et détruit par la crue de 1790. Seules les terres « Côte du Rhône » étaient cultivées, et elles appartenaient aux nobles, jusqu'à la Révolution en 1789[12]. Les terres dans les régions inondables étaient confiées soit pour la navigation soit aux habitants de Saint-Just-d'Ardèche avec un droit de passage et bousqueyage. Par la suite, le niveau de l'eau des terres inondables a été maîtrisé par les travaux d'aménagement du Rhône avec baisse de la nappe phréatique de 6 cm. Des forages ont dû être réalisés pour corriger le préjudice qui a été reconnu.
Saint-Just devient Saint-Just-d'Ardèche le [24].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1884 | 1887 | Emile Piollenc | ||
1887 | 1894 | Fernand Piollenc | ||
1894 | 1910 | Auguste Ville | ||
1910 | 1927 | Paul Coulange | ||
1927 | 1944 | Simon Emile Guilhot | ||
1944 | 1945 | Jean Laurent | ||
1945 | 1965 | Auguste Chazel | ||
1965 | 1967 | Robert Plat | ||
1967 | 1977 | Georges Pradier | ||
1977 | 2004 | Max Carriere | PS | Pharmacien, conseiller général |
2004 | mars 2014 | Brigitte Pujuguet | PS | Attachée territoriale |
mars 2014 | juillet 2020 | Pierre-Louis Rivier | DVD | Retraité de l'enseignement |
4 juillet 2020 | En cours (au 4 juillet 2020) |
Brigitte Pujuguet | DVG | Attachée territoriale |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2019, la commune comptait 1 688 habitants[Note 4], en augmentation de 0,66 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
530 | 654 | 654 | 878 | 961 | 978 | 1 003 | 1 039 | 1 065 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 110 | 1 091 | 1 103 | 1 093 | 1 105 | 1 045 | 977 | 935 | 900 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
908 | 872 | 881 | 737 | 749 | 766 | 714 | 716 | 724 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
763 | 833 | 770 | 1 009 | 1 078 | 1 161 | 1 430 | 1 469 | 1 677 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 684 | 1 688 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | Parti : au 1er d'azur à trois rocs d'échecs d'argent, au 2d d'azur au demi-vol d'argent ; le tout sommé d'un chef de gueules chargé d'une croix cléchée, pommetée de douze pièces et vidée d'or, accostée des lettres capitales S et J du même[29]. |
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