Saint-Paulet-de-Caisson est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Ardèche, le ruisseau de Merlançon, le ruisseau des Crozes, le ruisseau du Moulin et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: deux sites Natura 2000 (la «basse Ardèche urgonienne» et la «forêt de Valbonne») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Paulet-de-Caisson est une commune rurale qui compte 1 830 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Pont-Saint-Esprit et fait partie de l'aire d'attraction de Pont-Saint-Esprit. Ses habitants sont appelés les Saint-Paulétois ou Saint-Paulétoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la chartreuse de Valbonne, inscrite en 1959 puis classée en 1974, et la chapelle Sainte-Agnès de Saint-Paulet-de-Caisson, inscrite en 1974.
Géographie
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Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 13,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 15,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 6,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 3,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Julien-de-Peyrolas», sur la commune de Saint-Julien-de-Peyrolas, mise en service en 1972[6] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,9°C et la hauteur de précipitations de 830,7 mm pour la période 1981-2010[8].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Lanas Syn», sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 34 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 13,6°C pour la période 1971-2000[10], à 13,5°C pour 1981-2010[11], puis à 13,9°C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[14]:
la «forêt de Valbonne», d'une superficie de 5 052ha, un milieu boisé avec des formations forestières remarquables. On y recense plus d'une dizaine d'espèces d'orchidées, de nombreux reptiles et amphibiens, oiseaux etc., ainsi qu'une végétation très diversifiée[15];
la «basse Ardèche urgonienne», d'une superficie de 6 851,3ha[16].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[17]:
le «basse Ardèche» (221ha), couvrant 4 communes du département[18], et
la «forêt de la Valbonne» (1 077ha), couvrant 5 communes du département[19]
et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[17]:
le «basse Ardèche» (1 655ha), couvrant 5 communes du département[20];
le «massif du Bagnolais» (7 716ha), couvrant 18 communes du département[21].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Paulet-de-Caisson.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Paulet-de-Caisson est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[22],[I 1],[23].
Elle appartient à l'unité urbaine de Pont-Saint-Esprit, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 2] et 14 063 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pont-Saint-Esprit, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,2%). L'objectif législatif de Zéro artificialisation nette est désormais un des principes du code de l'urbanisme (article L. 101-2 6°bis) depuis la loi sur le Dérèglement du climat (22 août
2021)[24].
La répartition détaillée sur ce territoire communal était la suivante en 2018:
cultures permanentes (42,5%), zones agricoles hétérogènes (25,5%), forêts (24,8%), zones urbanisées (6%), eaux continentales[Note 9] (1,2%)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Paulet-de-Caisson est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, la rupture d'un barrage et le risque nucléaire[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Avignon – plaine du Tricastin – Basse vallée de la Durance, regroupant 90 communes du bassin de vie d'Avignon, Orange et de la basse vallée de la Durance, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[28]. Il a été retenu au regard des risques de débordements du Rhône, de la Durance, de la Cèze, du Lez (84), de l'Ardèche, de l'Eygues, du Rieu (Foyro), de la Meyne, de l'Ouvèze, des Sorgues, des rivières du Sud-Ouest du mont Ventoux, de la Nesque, du Calavon et de l'Èze. Les crues récentes significatives sont celles d'octobre 1993 (Rhône-Lez), de janvier et novembre 1994 (Rhône, Durance, Calavon, Ouvèze), de décembre 1997, de novembre 2000, de mai 2008 (Durance), de décembre 2003 (Rhône, Calavon), de septembre 1992 (Ouvèze), de septembre 2002 et de 2003 (Aygue, Rieu Foyro), de septembre 1958, de septembre 1992 (Ardèche), de septembre 1993 (Èze). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[29],[30]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1992, 1995, 1998, 2002, 2003 et 2008[31],[26].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Paulet-de-Caisson.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[32]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 798 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 798 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 90% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Villefort, un ouvrage de classe A[Note 10] doté d'un PPI et situé dans la Lozère. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[36].
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre de sûreté autour de la centrale nucléaire du Tricastin, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés d'iode[37].
Histoire
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Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Caisson[38].
Héraldique
Blason
De gueules au pal losangé d'or et de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1803
1808
M. Piollenc
1808
1817
Jacques Christophe de Fages
Page du Prince de Condé, officier au Régiment d'Enghien
1817
1819
M. de Corregio
1819
1825
Louis de Cadoine de Gabriac
Dernier seigneur de Saint-Paulet
1825
1831
M. de Corregio
1831
1831
Auguste Pailhon
1831
1856
Jean Auguste Pailhon
1856
1865
Théodoric Flandin
1865
1874
Jean-Baptiste Frichet
1874
1878
Théodoric Flandin
...
1964
1989
Marc Beissier
1989
1995
Yves Mandin
1995
actuel
Christophe Serre
PS
Président de la communauté de communes de ValCezArd, conseiller général puis départemental du canton de Pont-Saint-Esprit, vice-président du conseil général du Gard, secrétaire général de l'Association des maires du Gard
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].
En 2019, la commune comptait 1 830 habitants[Note 11], en augmentation de 2,64% par rapport à 2013 (Gard: +2,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
950
932
868
1 051
1 152
1 243
1 379
1 385
1 389
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 419
1 467
1 334
1 288
1 285
1 068
1 074
1 107
1 119
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 005
966
952
888
721
780
752
806
851
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
870
930
944
1 141
1 431
1 602
1 782
1 771
1 771
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 793
1 830
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 746 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 1 752 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 570 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 107 personnes, parmi lesquelles on compte 72,4% d'actifs (64,3% ayant un emploi et 8% de chômeurs) et 27,6% d'inactifs[Note 13],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Pont-Saint-Esprit, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 304 emplois en 2018, contre 318 en 2013 et 294 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 718, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,3% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,5%[I 13].
Sur ces 718 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 169 travaillent dans la commune, soit 24% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89,8% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5% les transports en commun, 4,8% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
123 établissements[Note 14] sont implantés à Saint-Paulet-de-Caisson au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
123
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
18
14,6%
(7,9%)
Construction
15
12,2%
(15,5%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
30
24,4%
(30%)
Activités immobilières
2
1,6%
(4,1%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
19
15,4%
(14,9%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
23
18,7%
(13,5%)
Autres activités de services
16
13%
(8,8%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,4 % du nombre total d'établissements de la commune (30 sur les 123 entreprises implantées à Saint-Paulet-de-Caisson), contre 30% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42]:
Aux Pains D'autrefois, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (250 k€)
Mas Chazel, culture de la vigne (145 k€)
SARL Stephane Chapus, activités de soutien aux cultures (129 k€)
Carriere Chapus, extraction de pierres ornementales et de construction, de calcaire industriel, de gypse, de craie et d'ardoise (32 k€)
Agriculture
La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 66 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 54 en 2000 puis à 41 en 2010[45] et enfin à 29 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 56% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61% de ses exploitations[46],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 725ha en 1988 à 620ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 11 à 21ha[45].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Le château de Saint Paulet-de-Caisson: ancienne demeure des comtes de Gabriac, le château fut démembré pendant la Révolution française; quelques traces (une échauguette notamment) témoignent encore de son existence sur quelques maisons près de l'église;
Le château de La Conseillère, construit au XIXesiècle;
Le château de Balazut, construit au XIXesiècle;
La chartreuse de Valbonne;
Le Monument aux Morts;
La Cave Coopérative.
Patrimoine religieux
L'église Saint-Paulet de Saint-Paulet-de-Caisson: bâtie à la fin du XIXesiècle à l'emplacement de l'église précédente devenue trop exiguë, elle abrite des reliques de sainte Placidie; l'une des deux cloches de l'édifice a été fondue en 1597;
La chapelle Sainte-Agnès: située au nord du village, elle est de style roman provençal. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1974[47]. Elle sert de lieu d'exposition;
La chapelle Saint-Joseph;
L'oratoire Saint-Joseph: de style gothique, elle est, lui aussi, issu de la Chartreuse de Valbonne; il date du XIXesiècle;
Un Christ en croix, à l'entrée sud de la ville depuis 1985; il se trouvait initialement dans le village. D'autres croix sont présentes sur le territoire de la commune;
Une statue de la Vierge provenant de la Chartreuse de Valbonne, datée de 1870;
La fontaine Saint-Paul: surmontée par la statue de saint Paul, la fontaine distribue l'eau de la source de Champ-Cauffé.
Église Saint-Paulet de Saint-Paulet-de-Caisson
Chapelle Sainte-Agnès de Saint-Paulet-de-Caisson
Personnalités liées à la commune
Marcel Pouly (1910-1991), agriculteur et adjoint au maire du village de Saint-Nazaire.
Philippe Perrin, spationaute français a été scolarisé à l'école primaire du village qui porte son nom depuis 2018[48].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[35].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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