Saint-Jores est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Montsenelle[1].
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La commune est au sud de la péninsule du Cotentin, au nord du Coutançais. Son bourg est à 9,5 km à l'est de La Haye-du-Puits, à 14 km au nord de Périers, à 15 km à l'ouest de Carentan, à 16 km au nord-est de Lessay et à 17 km au sud-est de Saint-Sauveur-le-Vicomte[2].
Les limites communales sont associées aux rus et rivières. En partant du nord et en suivant le périmètre de la commune dans le sens horaire, la première est la Senelle, puis le ruisseau de la Bonne Eau, la Judée, la Sèves, le Canal (le Mouloir), le ruisseau de l'Issue Courte, le ruisseau du Catelet et enfin le ruisseau Sainte-Suzanne.
Le relief de la commune est une dénivellation générale d'ouest en est d'une altitude d'une quarantaine de mètres jusqu'à moins d'une dizaine. Cette différence d'altitude marque la transition entre les derniers reliefs du bocage et le marais où se situent d'importantes tourbières. Dans ce relief monotone, les vallées des ruisseaux constituent les seuls accidents notables.
Le toponyme est attesté sous les formes: Sancti Georgii en 1186[5]; S. Georgius en 1350 et 1361[6], et Saint Joire en 1499[5].
Jores est une forme du nom de Georges de Lydda, martyr du IVesiècle à qui la paroisse était dédiée, représenté en chevalier par une statue classée en son église.
Le gentilé est Saint-Jorais.
Histoire
Au XIIesiècle, la paroisse relevait de l'honneur de Néhou[7].
En 1796, des chouans de la région se réunirent à Lastelle et dressèrent une liste de personnalités à abattre. Le , un massacre est commis et plusieurs personnalités enlevées dont les curés constitutionnels du Plessis et de Saint-Jores. Tous ces hommes furent emmenés dans l'église, aujourd'hui disparue, du Plessis et fusillés[8].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Jores est libéré le par le 1erbataillon du 358erégiment américain. Une journée a été nécessaire pour chasser la 77edivision d'infanterie allemande après avoir essuyé un assaut de blindés allemands.
La ligne de chemin de fer traversant le territoire communal a été démantelée dans les années 2000 et remplacée par une voie verte[9] réservée aux piétons cycles et animaux. La gare de Saint-Jores qui desservait la commune est désormais une maison d'habitation.
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[11].
Démographie
En 2019, la commune comptait 370 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Saint-Jores[12]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Saint-Jores a compté jusqu'à 950 habitants en 1821.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
865
811
939
950
807
809
846
888
853
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
854
830
815
733
761
731
765
784
742
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
660
674
652
502
507
491
486
501
493
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2007
2011
2016
426
485
514
456
426
462
367
359
366
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
370
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Le bas-relief Le Baiser de Judas.
L'église Saint-Georges abrite six bas-reliefs classés à titre d'objets aux monuments historiques[15], du XVIesiècle, dont un représentant le baiser de Judas et un autre la flagellation du Christ, ainsi qu'une statue à la chaise et à l'enfant, vierge allaitant l'enfant du XIIIesiècle et une statue de pierre peinte du XVesiècle, de 0,90 mètre de haut, représentant saint Georges à cheval également classées. L'église du XIIIesiècle qui a subi d'importants dégâts d' à , a été restaurée à partir de 1949 et ce jusqu'en 1957. L'église avec sa nef imposante du XIIIesiècle, restaurée au XIXesiècle a deux clochers. Le chœur du XVesiècle comprend deux chapelles latérales[16].
Une stèle est érigée près de la mairie en l'honneur des Américains de la 90edivision d'infanterie, libérateurs de la commune le .
Les Belles Croix, croix couplées antérieures au XVIIesiècle.
Pour mémoire
Motte signalée par Renault au lieu-dit la Butte du Castel (Renault, 1857, t. 2, 99). Le lieu-dit n'existe plus, la motte non plus[17].
Activité et manifestations
Fêtes
Fête patronale Saint-Georges dans la deuxième quinzaine d'avril: fête foraine, messe, défilés spectaculaires, vide-greniers, bal populaire sont les événements habituels associés à cette fête.
Fête du quinze août, avec en général un repas «sous la tente».
Sports
L'Association sportive saint-joraise fait évoluer une équipe de football en division de district[18].
Personnalités liées à la commune
Thomas Guillotte qui prit le nom de Franquetot seigneur de Franquetot de Saint-Jores et de Coigny vers 1560.
Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.3: Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, , p.1551
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
Florence Delacampagne, «Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIesiècle): Étude historique et topographique», dans Archéologie médiévale, t.12, (lire en ligne sur Persée.), p.184.
Stéphane William Gondoin, «Balades aux portes des marais du Cotentin: Les petits trésor du Plessis-Lastelle», Patrimoine normand, no119, octobre-novembre-décembre 2021, p.96 (ISSN1271-6006).
René Gautier, 601 communes et lieux de vie de la Manche: et les 46 communes fusionnées ou associées depuis 1960, Marigny, Éditions Eurocibles, , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0)
Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin: Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296p. (ISBN978-2-913920-38-5), p.95.
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