Périers est une commune française située dans le département de la Manche et la région Normandie. Lors du recensement de 2019[Note 1], la commune comptait 2 256 habitants.
Pour les articles homonymes, voir Périers.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Manche.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Périers
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul un jour de marché.
La commune est au nord du Pays de Coutances. Son bourg est à 10 km au sud-est de Lessay, à 16 km au nord-est de Coutances, à 18 km au sud-ouest de Carentan et à 26 km au nord-ouest de Saint-Lô[1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 11,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Coutances», sur la commune de Coutances, mise en service en 1974[10] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,2°C et la hauteur de précipitations de 1 061,2 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Granville – pointe du Roc», sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 41 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,6°C pour la période 1971-2000[14] à 11,9°C pour 1981-2010[15], puis à 12,4°C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Périers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[17],[18],[19].
Elle appartient à l'unité urbaine de Périers, une agglomération intra-départementale regroupant deux communes[20] et 2 593 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[21],[22].
La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,2% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: zones agricoles hétérogènes (48%), prairies (37,6%), zones urbanisées (7,6%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2%), terres arables (2,6%)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes: Periers en 962 et 996[27]; Perers en 1159 et 1181[27]; de Piris vers 1245[27].
Ce toponyme est le pluriel d'une forme dialectale du français poirier, issu du bas latinpirarius[28].
Le gentilé est Prisiais.
Histoire
En 1256, Raoul de Grosparmy, évêque d'Évreux puis cardinal, accueillit le roi Saint Louis à Périers[29].
L'affaire criminelle Blanche Hébert, un terrible fait divers, s'est déroulée à Périers le [30].
Héraldique
Les armes de la commune de Périers se blasonnent ainsi: D'argent au poirier arraché de sinople et fruité de gueules accompagné de deux lions de sable, l'un en chef à senestre, l'autre contourné en pointe à dextre, à la bande d'azur chargée de trois molettes d'éperon d'or posées à plomb brochant sur le tout et à la trangle de gueules brochant en pointe sur la bande[31].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans la Manche.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Consultant en management et formateur au CNFPT, conseiller départemental (depuis 2015)
Les données manquantes sont à compléter.
Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et cinq adjoints[33].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].
En 2019, la commune comptait 2 256 habitants[Note 8], en diminution de 4,24% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Périers a compté jusqu'à 2 902 habitants en 1806.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 473
2 557
2 902
2 642
2 605
2 640
2 856
2 880
2 901
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 856
2 794
2 704
2 515
2 615
2 652
2 644
2 689
2 720
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 622
2 465
2 453
2 146
2 152
2 202
2 285
1 809
2 543
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2 464
2 586
2 712
2 741
2 566
2 553
2 450
2 437
2 355
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 259
2 256
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (XIIIe, XIVe, XVe – XXesiècle), classée aux monuments historiques par liste de 1862[38]. Elle abrite de nombreux meubles et objets liturgiques classés à titre d'objets.
Hôtel de ville (1875).
Maison Tollemer, en centre-ville.
Les Quatre Braves, sculpture de Patrick Cottencin en l'honneur de la 90edivision d'infanterie américaine, inaugurée en .
La voie de la Liberté 1944: une borne est sur le territoire.
Château de Basmaresq (XVe, XVIIe – XIXesiècle).
Activité et manifestations
Jumelage
Bastogne(Belgique)depuis 2006.
Bad Fallingbostel(Allemagne)depuis 1989.
Vrbovec (Croatie) depuis 2010.
Sport
Périers Sport fait évoluer trois équipes de football en divisions de district[39].
Périers dans les arts
Cinéma: dans le film Il faut sauver le soldat Ryan (1998), une pancarte de direction, visible dans le village fictif de Ramelle, indique que Périers se situe à seulement sept kilomètres à l'ouest dudit village.
Personnalités liées à la commune
Raoul de Grosparmy (1202 à Périers-1270), chancelier de Saint Louis, cardinal, mort de la peste à Tunis avec le roi.
Pierre Le Menuet de La Jugannière (1746 à Vaudrimesnil ou à Périers-1835), magistrat et homme politique.
Jacques-Pierre Avril (1770-1859 à Périers), juge de paix à Périers et homme politique.
Frédéric Rihouet (1795 à Périers-1822), homme politique, député de la Manche de 1831 à 1834 et de 1839 à 1848.
Jules d'Auxais (1818-1881), sénateur de la Manche de 1876 à 1879.
Mère Benjamin Le Noël de Groussy (1821 à Périers-1884 à Saïgon), célèbre supérieure des Sœurs de Saint-Paul de Chartres en Asie.
Eugène d'Halwin de Piennes (1825 à Périers-1911), diplomate, chambellan d'Eugénie de Montijo.
Alfred Regnault (1843 à Périers-1923 à Périers), homme politique.
Maurice Marland (1888-1944), résistant, brièvement professeur/instituteur à Périers.
Robert Schmitt, (1908-1966 à Périers), vice-président de l'Assemblée de l'Union française, conseiller général de la Manche, maire de Périers.
Jacques Lemarinel (1923-1944), officier de la 1re DFL, compagnon de la Libération, mort pour la France le à Fonte Vetriana près de Sienne.
Henry Delisle (né en 1938 à Périers-2022), député du Calvados, maire de Mézidon-Canon.
Alain Cousin (né en 1947 à Périers), député de la Manche.
Jean-Yves Cousin (né en 1949 à Périers), député du Calvados, maire de Vire.
Notes et références
Notes
Population municipale légale en 2022.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur trente ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.2: Formations non romanes; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p.1327.
René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN2-905461-80-2), p.196.
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.457.
Jean-François Miniac, Les Nouvelles Affaires criminelles de la Manche, de Borée, Paris, avril 2012.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии