Auvers (prononcer /ovɛʁ/) est une commune française située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 676 habitants[Note 1].
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Auvers
L'église Saint-Étienne et le château.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Manche
Arrondissement
Saint-Lô
Intercommunalité
Communauté de communes de la Baie du Cotentin
Maire Mandat
Yves Poisson 2020-2026
Code postal
50500
Code commune
50023
Démographie
Gentilé
Auversois
Population municipale
676 hab. (2019 )
Densité
36 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 17′ 46″ nord, 1° 19′ 27″ ouest
Altitude
Min. 0 m Max. 26 m
Superficie
18,76 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Carentan-les-Marais (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Carentan
Législatives
Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Auvers
Géolocalisation sur la carte: France
Auvers
Géolocalisation sur la carte: Manche
Auvers
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Auvers
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Géographie
Auvers est une commune située au cœur des marais du Cotentin à cinq kilomètres de Carentan.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 11,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Ste Marie du Mont», sur la commune de Sainte-Marie-du-Mont, mise en service en 1997[9] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,4°C et la hauteur de précipitations de 913,5 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Cherbourg – Maupertus», sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 44 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[13] à 10,7°C pour 1981-2010[14], puis à 11,1°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Auvers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carentan-les-Marais, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: zones agricoles hétérogènes (49,7%), prairies (29,2%), terres arables (10,9%), zones humides intérieures (10,2%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes: alvers en 1153; de Auverso en 1200; Auvers en 1235 et vers 1280[23].
Le toponyme aurait une origine gauloise, issu d'Arvernus, surnom ethnique (Arvernes, ethnie gauloise), ou composé d'are, «devant», et vern-, «aulne».
Le gentilé est Auversois.
Histoire
Pour la période ducale (Xe – XIIesiècle), nous possédons quatre chartes de donations à l'abbaye de Saint-Sauveur souscrites par quatre familles différentes, toutes dépendantes de l'honneur de Saint-Sauveur et dont l'une, la famille d'Auvers tient le patronage de la dite paroisse, ce qui laisse suggérer que les tenants des trois autres fiefs connus sont vassaux de la famille d'Auvers[24].
Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel et Claude Bieslin[31].
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[30].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2019, la commune comptait 676 habitants[Note 9], en augmentation de 1,5% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Auvers a compté jusqu'à 1 316 habitants en 1806.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 186
1 266
1 316
1 306
1 224
1 215
1 205
1 194
1 212
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 168
1 153
1 141
1 077
1 133
1 122
1 104
1 044
1 014
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
887
884
807
676
664
656
657
663
766
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
675
627
573
563
571
589
644
661
666
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
676
676
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Sports
L'Union sportive auversoise Baupte fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[36].
Économie
Le parc éolien d'Auvers-Méautis comporte quatre turbines[37].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Étienne XIIesiècle, classée monument historique depuis le [38]. Les fonts baptismaux sont classés à titre d'objet[39]. À l'instar de nombreuses églises des marais, remarquables par leurs dimensions, Saint-Étienne d'Auvers incarne bien l'opulence d'une région pourtant perçue comme pauvre. L'édifice remonte aux XIIIeetXIVesiècles[40].
Presbytère d'Auvers: bâti en 1751, sa façade est en bauge à l'exception des encadrements des baies, réalisés en pierre de taille de Valognes. À la symétrie de la façade répond celle de la distribution intérieure, desservie par un escalier central[41].
Château d'Auvers XVIIesiècle: château dont les façades et toitures du pavillon central, et la dépendance du pavillon d'entrée est sont inscrites au titre des monuments historiques depuis le [42].
Points de vue sur les marais du Cotentin.
Le château.
Les fonts baptismaux.
Auvers dans les arts
Un village Auvers est cité dans le poème d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[43].
Sans autre précision de la part du poète, il peut s'agir de deux villages:
Auvers dans la Manche;
Auvers dans la Haute-Loire.
Personnalités liées à la commune
Henri Touzard (1894 à Auvers - 1984), cycliste ayant participé à cinq Tours de France entre 1923 et 1927.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
François de Beaurepaire - 1986 - Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, page 71.
Florence Delacampagne, «Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIesiècle): Étude historique et topographique», dans Archéologie médiévale, t.12, (lire en ligne sur Persée.), p.182
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.65.
«Château», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Louis Aragon, «Le Conscrit des cent villages», publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes: France, 1940-1945, Paris: Seghers, 2004 (2eédition). (ISBN2-232-12242-5), p.373-375.
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