La Haye-du-Puits est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de La Haye[1].
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La Haye-du-Puits | |
Donjon de La Haye du Puits. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Coutances |
Intercommunalité | Communauté de communes Côte Ouest Centre Manche |
Statut | commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Alain Aubert 2016-2020 |
Code postal | 50250 |
Code commune | 50236 |
Démographie | |
Gentilé | Haytillons |
Population | 1 462 hab. (2019) |
Densité | 278 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 17′ 24″ nord, 1° 32′ 32″ ouest |
Altitude | Min. 29 m Max. 94 m |
Superficie | 5,25 km2 |
Élections | |
Départementales | Créances |
Historique | |
Date de fusion | |
Commune(s) d'intégration | La Haye |
Localisation | |
modifier ![]() |
Elle est peuplée de 1 462 habitants[Note 1] (les Haytillons).
La commune est au sud-ouest de la péninsule du Cotentin, dans l'ouest du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin. L'agglomération est à 24 km à l'ouest de Carentan, à 26 km au sud de Valognes, à 29 km au nord de Coutances et à 43 km au nord-ouest de Saint-Lô[2].
Le point culminant (93/94 m) est le sommet d'une colline à l'est, près du lieu-dit les Lisières. Les points les plus bas (29/31 m) correspondent aux deux sorties des cours d'eau du territoire : le confluent du Vavasseur et du Broquebeuf à l'ouest et la sortie de la Brosse (ou ruisseau de Gerville) au sud.
Saint-Symphorien-le-Valois | Neufmesnil | Lithaire |
Montgardon | ![]() |
Mobecq |
Montgardon, Angoville-sur-Ay |
Mobecq | Mobecq |
Le nom de la localité est attesté sous la forme Haia Putei au XIIe siècle[5], La Haye du Puis en 1299[6], la Haye du Puits en 1562[7].
Les toponymes normands La Haye sont issus du germanique haga qui, s'il a donné le français haie, avait à l'origine le sens d'« orée d'un bois » conservé dans la toponymie[8]. Puits serait notre français puits[9] (puiz en ancien français). On peut se demander s'il ne s'agit pas ici de l'ancien français pui « colline, hauteur, sommet », du latin podium, malmené par l'étymologie populaire. En effet, la commune de La Haye-du-Puits est bordée au nord et à l'est par une série de buttes très prononcées, qui jouèrent d'ailleurs un rôle dans la Bataille des Haies en 1944, et dont la plus célèbre est certainement le Mont Étenclin.
Siège d'une importante baronnie normande, la fondation de la cité remonte au Moyen Âge. Dans la première moitié du XIe siècle, on trouve un certain Thorsten Haldup (ou Turstin Haloup) dit « Richard », seigneur de La Haye-du-Puits et fondateur avec sa femme Emma de l'abbaye de Lessay près de Coutances.
En 1185, un autre Richard de La Haye, descendant du premier Richard, devenu sénéchal du roi d'Angleterre Henri II d'Angleterre et fondateur de l'abbaye de Blanchelande[10], accorda sa fille, Nicole ou Nicolasse de La Haye, au baron anglo-normand membre de la Noblesse anglaise, Gérard de Canville, également châtelain du château de Lincoln dans le Lincolnshire. Les titres ont été confirmés par une charte du roi Richard Cœur de Lion en 1189.
L'histoire de la commune fut notamment marquée par un procès en sorcellerie, dernier du genre, qui commença en 1669 et qui mettait en cause l'abbé Questier, Charlotte Le Vavasseur (sa belle-sœur) et Richard Baude (un berger réputé athée). Trente-quatre autres personnes seront également impliquées, reconnues coupables et, dans un premier temps, condamnées au bûcher. Finalement, ce procès des sorciers de La Haye-du-Puits parvint aux oreilles de Colbert qui demanda à Louis XIV de surseoir aux exécutions[11]. Le roi commua les peines en simples bannissements de la province (). L'ordre arriva à Carentan le jour où les condamnés à mort auraient dû être exécutés. L'abbé Questier s'était éteint la veille dans sa prison. Quant à Charlotte Le Vavasseur, qui souffrait d'une maladie mentale, elle fut recueillie par le maréchal de Bellefonds au château de l'Isle-Marie.
En 1944, la prise de la ville par les forces alliées nécessitent dix jours de combats, provoquant sa destruction pour moitié. Elle a été reconstruite en pierres du pays.
Sa prise se déroule chronologiquement presque en même temps que la fameuse guerre des haies qui précède le lancement de l'opération Cobra, destinée à l'avancée des troupes jusqu'au secteur du Mont-Saint-Michel.
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Les armes de la commune de La Haye-du-Puits se blasonnent ainsi[réf. nécessaire] :
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Ce blason est emprunté aux armoiries de la famille de Magneville (éteinte), anciens seigneurs de la baronnie de la Haye-du-Puits.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1802 | 1826 | Pierre Hotot | ||
- | mars 2001 | Bernard Chenot | ||
mars 2001 | 2005 | Bernard Lair | ||
janvier 2006 | 2008 | Rémy Ruet | ||
2008 | En cours | Alain Aubert[12] | Maître d'œuvre | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et trois adjoints[12].
En 2019, la commune comptait 1 462 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour La Haye-du-Puits[13]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2]. La Haye-du-Puits a compté jusqu'à 1 912 habitants en 1990.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
895 | 986 | 1 034 | 1 059 | 1 082 | 1 207 | 1 312 | 1 356 | 1 550 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 487 | 1 508 | 1 533 | 1 420 | 1 422 | 1 433 | 1 385 | 1 418 | 1 439 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 420 | 1 447 | 1 435 | 1 401 | 1 448 | 1 480 | 1 473 | 1 345 | 1 463 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2009 | 2014 |
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1 637 | 1 632 | 1 714 | 1 779 | 1 912 | 1 882 | 1 819 | 1 685 | 1 498 |
2018 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 468 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La ville est depuis longtemps un bourg commerçant, réputé au XIXe siècle pour le commerce du beurre et des bestiaux.
Un espace public numérique est à la disposition de tous et propose, entre autres, un accès à Internet, des ateliers d'apprentissage et de perfectionnement, des soirées jeux vidéo[20].
Le Stade municipal haytillon fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et trois autres en divisions de district[21].
Les équipes première et B masculines du SMH handball et l'équipe féminine première évoluent en championnat régional. Une autre équipe masculine et une autre féminine sont en divisions départementales[22].
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