Le territoire de la commune matérialise une fraction sud du Massif central sur les versants caussenards du Larzac. Ils sont à une quinzaine de kilomètres de Saint-Affrique, et à une dizaine de kilomètres du village de Roquefort-sur-Soulzon, où l'on peut visiter les caves de Roquefort.
Accès
La gare de Tournemire-Roquefort (sur la commune de Tournemire) sur la ligne des Causses (ligne Béziers - Neussargues) est la plus proche de la commune (5 km environ).
La commune fait également partie du circuit touristique «Templier & Hospitalier du Larzac».
Le Soulzon, le ruisseau de Rauffenc et le ruisseau des Crozes sont les principaux cours d'eau traversant la commune.
Urbanisme
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Toponymie
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Histoire
Saint-Jean-d'Alcas
Au VIIIesiècle, une première église dédiée à Saint-Jean Baptiste est construite.
1153: Le Mas d'Olcas est cité dans certains textes.
1170: Le village et l'église sont donnés au prieuré de Nonenque[1] par l’évêché de Rodez.
1321: L'abbesse de Nonenque signe un contrat de paréage avec le roi de France Philippe V le Long. L'abbesse reste propriétaire de ses terres et le roi en protège les habitants
1356: L'église est surélevée et fortifiée pour faire face à la guerre de Cent Ans.
1439: Un fort de petite dimension est érigé par les habitants pour se défendre contre les pillards (routiers) qui sévissent dans la région.
1573: Pendant les guerres de religion, l'abbesse de Nonenque fait assassiner deux chefs huguenots. En représailles, les huguenots brûlent l'abbaye de Nonenque et ses religieuses doivent se réfugier à Saint-Jean-d'Alcas. Elles iront ensuite se réfugier dans le château de Saint-Izaire.
Saint-Paul-des-Fonts
Vers 2 500 av. J.-C. les premiers habitants du «village» donnèrent leur nom à une culture néolithique: «la culture des Treilles» - du nom de la grotte située dans la falaise de Saint-Paul-des-Fonts et fouillée par Louis Balsan dans les années trente[2].
Le nom du village a par la suite varié: Saint Paul de la Foz, en 1170, par référence à la résurgence de la rivière Label, puis Saint Paul de la Rocca Trebalo, dans les conforts de 1241, par référence à son château; le village reprend le nom de ses résurgences à partir de 1322 et le nom devient Saint Paul de las Foz. Lorsque la forme de ce nom est latinisée en 1469 en Saint Paulus de Fontibus, une erreur est commise sur le type de source des rivières de l'Adou et de Label et cette erreur se perpétue aujourd'hui avec le nom de Saint Paul-des-Fonts[3].
Ce village fut gagé par le roi Pierre d'Aragon en garantie d'un prêt consenti par le comte de Toulouse. Le prêt n'ayant pas été remboursé, le château et les terres devinrent propriété du comte de Toulouse à la suite du traité de Paris en 1229. Avec l’annexion à la couronne de France du Comté de Toulouse en 1271, le village passa sous suzeraineté royale. À cette même époque, la Commanderie Templière de Sainte Eulalie de Larzac fit sur le territoire du village l’acquisition de terres et de droits. Cela créa certains contentieux entre les Templiers, les villageois et les cisterciens de l’Abbaye voisine de Nonenque[3].
Plus récemment, des scientifiques de renom s’y installèrent: le botaniste Hippolyte Coste y fut curé et le mathématicien et ministre Émile Borel y eut une maison.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[5].
En 2019, la commune comptait 279 habitants[Note 1], en augmentation de 4,1% par rapport à 2013 (Aveyron: +0,67%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
863
977
1 285
1 442
1 418
994
956
954
916
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
851
768
1 034
804
831
794
717
694
706
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
667
617
501
538
454
376
372
342
314
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2019
303
275
242
208
218
257
268
277
279
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[7].)
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Économie
L'économie de la commune est caractérisée par une agriculture traditionnelle extensive fondée sur l'élevage pour la production laitière de brebis destinée à l'élaboration des fromages de roquefort, pérail, tome et pour la production de veaux et agneaux destinés à l'engraissement. Des diversifications existent tournées vers l'apiculture, la production de bois de chauffe, le tourisme rural...
La commune possède plusieurs logements de tourisme (gîtes, locations temporaires, etc.) ainsi qu'un restaurant.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le village fortifié de Saint-Jean-d'Alcas, dont les remparts sont presque intacts, et qui possèdent quatre tours d'angle. Appartenant à l'abbaye cistercienne de Nonenque[1], la cité est fortifiée vers 1439, selon un plan rectangulaire avec des tours rondes aux angles. L'église, plus ancienne et déjà fortifiée, a été intégrée aux fortifications.
Église de la Conversion-de-Saint-Paul de Saint-Paul-de-Fonts.
Église Saint-Jean de Saint-Jean-d'Alcas.
L'espace botanique Hippolyte Coste à Saint-Paul-des-Fonts.
Le causse du Larzac.
Sur la commune, il y a de nombreuses granges monastiques telles celles de Caussanuéjouls, Caussanus, La Fage et Massergues.
La «cabane» de Saint-Paul-des-Fonts, plus connue sous le nom de grotte de la Cabane, est une ancienne cave à fromage des Causses.
Le sanctuaire héroïque des Touriès (VIIIe– Vesiècles av. J.-C.).
Le domaine de la Vialette Inscrit MH(1984)[10]de la 2emoitié du XVesiècle; 1remoitié du XVIesiècle; XVIIesiècle.
Église Saint-Jean de Saint-Jean-d'Alcas
Cul de Lampe, Saint Jean d'Alcas.
Village fortifié de Saint Jean d'Alcas.
Le «grenier de la rente» servait autrefois à entreposer les redevances de l'abbesse de Nonenque.
Cirque de Saint Paul des Fonts.
Siphon de la grotte de la Cabane à Saint Paul des Fonts.
Personnalités liées à la commune
Le chanoine Hippolyte Coste (1858-1924): il fut curé de la paroisse de Saint-Paul-des-Fonts de 1894 à 1924. Comme botaniste, Hippolyte Coste fut l'auteur reconnu internationalement d’une «Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes», publiée de 1900 à 1906, et vice-président de la Société Botanique de France. Il est enterré dans le cimetière du village.
Héraldique
Blason
Parti: au 1er de gueules à la crosse épiscopale d'or et au château du même maçonné de sable, brochant sur la crosse, au 2d d'azur à l'épée versée d'argent surmontée d'un oméga enfermant la poignée de l'épée et accostée en pointe de deux quintefeuilles, le tout du même, à la fasce ondée d'or brochant sur l'épée[11].
Détails
Les partis représentent respectivement les anciennes communes de Saint-Jean-d'Alcas et de Saint-Paul-des-Fonts, avec l'oméga représentant le cirque naturel de cette dernière, l'épée est l'attribut de saint Paul, les quintefeuilles renvoient au chanoine Coste et enfin la fasce ondée représente les rivières de L'Annou et de Label. Adopté par la municipalité en 2015.
Alias
Alias du blason de Saint-Jean-et-Saint-PaulDe sinople aux deux léopards de gueules* passant l'un sur l'autre[12]. * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs: ces armes sont fautives (gueules sur sinople)Ancien blason de la commune.
Bibliographie
André Soutou, La commanderie de Sainte Eulalie de Larzac, C. Lacour ed. 1999 p.69 et s.
Balsan, «l’ossuaire des Treilles, P.V. Soc. Let. Av. XXXII, 1938, p. 312
(oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf.Jean Geniez), Cornus: Lo Clapièr, Fondamenta-Montpao(n), La Panosa, Senta-Aularia, Sent-Baulise, Sent-Jan-Sent-Paul, La Tor-Marn(h)agas, Lo Vialar / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Cornus, Rodez, Mission départementale de la culture, coll.«Al canton», , 239p., ill., couv. ill.; 28 cm (ISBN2-907279-32-7, ISSN1151-8375, BNF36694302)
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
L'abbaye de Nonenque est située dans l'actuelle commune de Marnhagues-et-Latour.
Balsan, «l’ossuaire des Treilles, P.V. Soc. Let. Av. XXXII, 1938, p. 312
André Soutou, La commanderie de Sainte Eulalie de Larzac, C. Lacour ed. 1999 p.69 et s.
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