Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,2 j
La commune bénéficie d’un «climat semi-continental», ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat océanique altéré[1].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[3]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau de la commune[4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7°C pour la période 1971-2000[5], à 10,9°C pour 1981-2010[6], puis à 11,3°C pour 1991-2020[7].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8].
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937ha, s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[9],[10],[11].
Sites Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la «directive Habitats»[13]:
Les «Cirques de Saint-Paul-des-Fonts et de Tournemire», d'une superficie de 676ha, situés bordures sud-ouest du Causse du Larzac, présentent des corniches calcaires et des escarpements rocheux. On y trouve aussi des cavités et des grottes. La cassure avec la bordure du plateau est brutale, le paysage est marqué par un étagement des activités agricoles depuis la vallée jusqu'au plateau: cultures et prairies dans la vallée et l'avant-causse, forêts sur les pentes (chênes pubescents, pins sylvestres), parcours sur le causse[14];
Les «Devèzes de Lapanouse et du Viala-du-Pas-de-Jaux», d'une superficie de 1 585ha, sont situées sur le Causse du Larzac. Les devèzes sont caractérisées par la présence de pelouses calcaires et steppiques (parcours à ovins et bovins) encore bien entretenues. Elles sont réputées pour leur richesse en orchidées et sont accessibles facilement. Les paysages sont un mélange de milieux ouverts (landes à buis et genévriers, pelouses) et de forêts de chêne pubescent[15];
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Viala-du-Pas-de-Jaux comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3],[16],
les «Cirques de Saint-Paul-Des-Fonts et de Tournemire» (1 189ha), couvrant 6 communes du département[17];
et le «Devèze du Viala-du-Pas-de-Jaux et serre de Cougouille» (2 515ha), couvrant 5 communes du département[18]
et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[16],
le «Causse du Larzac» (50 424ha), qui s'étend sur 23 communes dont 21 dans l'Aveyron et 2 dans l'Hérault[19].
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Viala-du-Pas-de-Jaux est une commune rurale[Note 5],[20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Affrique, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
Infrastructures et occupation des sols de la commune de Viala-du-Pas-de-Jaux.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,7% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (68,1%), zones agricoles hétérogènes (14,6%), terres arables (8,6%), forêts (8,6%)[22].
Planification
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes Larzac et Vallées, dont la commune est membre[23].
La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[24]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[25].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Viala-du-Pas-de-Jaux est vulnérable à différents aléas naturels: climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible).
Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[26],[27].
Risques naturels
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept «bassins de risque» et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[28].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune[29],[30].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Viala-du-Pas-de-Jaux est classée à risque moyen à élevé[31]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[32] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[33].
Toponymie
Albert Dauzat, Charles Rostaing[34] et Ernest Nègre[35] ne citent pas de formes anciennes pour ce nom de lieu.
Le premier élément Viala- est la forme occitane, correspondant au mot ville en langue d'oïl, au sens ancien de «domaine rural», puis «village», caractéristique des formations toponymiques médiévales[36]. Ce terme est issu ultimement du gallo-roman VILLA «grand domaine rural». Ernest Nègre[37] considère qu'il s'agit d'une variante de vilar «village, hameau» qui aurait à la fois donné vialar et vialà, caractéristique lui aussi du Moyen Âge. Ce dernier terme étant issu du gallo-roman VILLARE, dérivé tardif du premier.
Le déterminant complémentaire -le-Pas-de-Jaux peut s'analyser en deux parties:
-le-Pas désignerait le lieu le mieux choisi pour franchir l'escarpement abrupt des falaises, desserte la plus directe, la plus facile, du plateau et de la vallée par le col. Il s'agit ici probablement du terme roman «pas», attesté vers 1330 en français au sens de «passage, entrée», puis en 1530 «détroit» et en 1559 «défilé»[38]. Les cirques environnants montrent bien la difficulté de leur accès, réservant la traversée rocheuse à de seul passages naturels de bordure, chemins accidentés ou à des drailhes. La route du XIXesiècle emprunte la pente la plus douce, démontrant si besoin est, que le passage par le Pas-de-Jaux fut toujours le plus aisé, entre les pentes du Viala de Cornus et les Côtes de Roquefort.
-de-Jaux s'avère impossible à déterminer en l'absence de formes anciennes. Le terme se réfère peut-être à Jovis, Jupiter le dieu romain, à qui étaient dédiées certaines élévations du relief. Cf. Montjaux (de Monjuous 1260, Monsjovis 1383[39],[40]); Montjoux (Drôme, castrum Montis Jovis 1278); Jou-sous-Monjou[41]. En ce qui concerne le Viala, le temple desservi par le chemin en le Pas, était non pas Montjaux, mais celui de l'îlot calcaire de Tauran, situé directement à l'ouest de Tournemire[réf.souhaitée]. Il peut s'agir du gallo-roman *JUGU «sommet de montagne», issu du latin jugum. Ces explications restent cependant conjecturelles.
Histoire
Le Viala-du-Pas-de-Jaux fut acquis par donation à l'ordre religieux des Templiers dès 1150. C'était alors un domaine agricole important, au milieu duquel se trouvait un ensemble d'habitations et de défenses rattaché à la Commanderie de Sainte-Eulalie-de-Cernon. L’église est construite vers 1315. Vers 1430, les habitants du village obtiennent le droit d'ériger une tour-grenier pour se protéger des pillards, Sainte-Eulalie-de-Cernon étant trop éloignée.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Viala-du-Pas-de-Jaux est membre de la communauté de communes Larzac et Vallées[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Cornus. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[42].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Causses-Rougiers pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[43].
Viala-du-Pas-de-Jaux dans l'intercommunalité en 2020.
Viala-du-Pas-de-Jaux dans l'arrondissement de Millau en 2020.
Élections municipales et communautaires
Élections de 2020
Le conseil municipal de Viala-du-Pas-de-Jaux, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[44] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[45]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 7. La totalité des sept candidats en lice[46] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 79,07%[47].
Lucien Moulières, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [48].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[49]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Larzac et Vallées[50].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1846. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[54].
En 2019, la commune comptait 98 habitants[Note 7], en augmentation de 2,08% par rapport à 2013 (Aveyron: +0,67%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1846
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
320
320
308
287
285
285
271
304
289
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1891
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
276
273
244
224
222
199
174
171
152
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1946
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
125
124
97
100
80
87
85
74
96
Évolution de la population [modifier], suite (3)
2007
2012
2017
2019
-
-
-
-
-
99
95
99
98
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 50 personnes, parmi lesquelles on compte 68,6% d'actifs (60,8% ayant un emploi et 7,8% de chômeurs) et 31,4% d'inactifs[Note 8],[I 5]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Affrique, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 8]. Elle compte 14 emplois en 2018, contre 15 en 2013 et 10 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 32, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44,2% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,4%[I 9].
Sur ces 32 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 10 travaillent dans la commune, soit 31% des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 71,9% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,1% les transports en commun, 9,4% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,6% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
Activités hors agriculture
6 établissements[Note 9] sont implantés à Viala-du-Pas-de-Jaux au [I 12].
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 66,7% du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 6 entreprises implantées à Viala-du-Pas-de-Jaux), contre 17,7% au niveau départemental[I 13].
La commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron[57]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 2]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (six en 1988). La superficie agricole utilisée est de 1 664ha[59],[Carte 3],[Carte 4].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Jean-Baptiste de Viala-du-Pas-de-Jaux.
Tour hospitalière Inscrit MH(1993)[60] du XVesiècle, la plus haute et la plus importante tour-grenier du Larzac.
(oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf.Jean Geniez), Cornus: Lo Clapièr, Fondamenta-Montpao(n), La Panosa, Senta-Aularia, Sent-Baulise, Sent-Jan-Sent-Paul, La Tor-Marn(h)agas, Lo Vialar / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Cornus, Rodez, Mission départementale de la culture, coll.«Al canton», , 239p., ill., couv. ill.; 28 cm (ISBN2-907279-32-7, ISSN1151-8375, BNF36694302)
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[2].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN2-85023-076-6). p. 718.
Toponymie générale de la France, Volume 1, Librairie Droz. p.1438.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
op. cit.
E. Nègre, op. cit., p.402.
Cependant, A. Dauzat et CH. Rostaing préfèrent y voir un MONS GALLUS «Mont Coq», occitan gal, francisé en jau, ancien français pour «coq». Ils le relient donc à toute une série toponymique en Mon(t)- + nom d'oiseau. cf. Montfaucon, Montpaon, etc.
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