Saint-Hilaire-de-Chaléons [sɛ̃.t‿ilɛʁ də ʃaleɔ̃] Écouter est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
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Saint-Hilaire-de-Chaléons | |
L'église. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Loire-Atlantique |
Arrondissement | Saint-Nazaire |
Intercommunalité | Pornic Agglo Pays de Retz |
Maire Mandat |
Françoise Relandeau 2020-2026 |
Code postal | 44680 |
Code commune | 44164 |
Démographie | |
Gentilé | Chaléonnais |
Population municipale |
2 322 hab. (2019 ![]() |
Densité | 66 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 06′ 14″ nord, 1° 51′ 49″ ouest |
Altitude | Min. 1 m Max. 32 m |
Superficie | 34,98 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Machecoul |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saint-hilaire-de-chaleons.fr |
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Ses habitants s'appellent les Chaléonnais et les Chaléonnaises. La population de Saint-Hilaire-de-Chaléons s'élève à 2 235 habitants pour l'année 2015.
La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais. La commune a aussi fait partie des Marches Communes de Bretagne-Poitou, entre pays de Retz et Vendée historique.
Saint-Hilaire-de-Chaléons est située entre le lac de Grand-Lieu et la baie de Bourgneuf, à 25 km au sud-ouest de Nantes et 3 km à l'ouest de Sainte-Pazanne.
La commune se trouve dans le canton de Bourgneuf-en-Retz et est membre de la Communauté de communes Cœur Pays de Retz avec celles de Sainte-Pazanne, Chaumes-en-Retz, Rouans, Cheix-en-Retz, Vue et Port-Saint-Père.
Chaumes-en-Retz | Rouans Port-Saint-Père | |
Pornic | ![]() |
|
Villeneuve-en-Retz | Sainte-Pazanne |
Le nord de la commune est traversée par un petit cours d'eau, la Blanche, qui se jette ensuite dans l'Acheneau, rivière qui relie le lac de Grand-Lieu à la Loire[1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pornic », sur la commune de Pornic, mise en service en 1919[8] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 738,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à 20 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[14].
Saint-Hilaire-de-Chaléons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,7 %), terres arables (29,5 %), prairies (24,5 %), zones urbanisées (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), forêts (1 %), mines, décharges et chantiers (0,2 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Le nom de la localité est attesté sous les formes San Heliren et Sancti Hylarii au XIIe siècle[22].
Le nom de Saint-Hilaire-de-Chaléons vient de Hilaire de Poitiers, évêque de Poitiers au IVe siècle ; Chaléons viendrait de calma, terme d'origine pré-celtique qui signifiait « espace dénudé » ou « plateau en friche »[23].
La commune de Saint-Hilaire-de-Chaléons possède en effet un plateau qui se poursuit au sud-ouest sur la commune de Villeneuve-en-Retz, jusqu'à dominer le Marais breton et la plaine littorale[24].
Pendant la période révolutionnaire, la commune prit le nom de La Fraternité.
En breton, son nom est Sant-Eler-Kaleon[22].
Saint-Hilaire-de-Chaléons est mentionné pour la première fois en 1079, époque où son église est donnée aux religieuses de Notre-Dame d'Angers[25]. L'église de Saint-Hilaire de Chaléons appartenait alors au prieuré Sainte Marie de Prigny[26].
Durant le Moyen Âge, la paroisse de Saint-Hilaire se développe à proximité du château du Bois-Rouaud.
La période de la Révolution française est une période très difficile pour la commune qui a laissé des traces durables dans les mentalités[27]. Saint-Hilaire est alors un lieu de cantonnement pour l'armée républicaine[25] qui combat les Armées catholiques et royales de Vendée et de Bretagne. En raison de la déchristianisation, la commune est renommée La Fraternité. Il y eut à La Fraternité, entre l’an I et l’an IV, 316 tués et 167 décès par maladie pour une population de 1 150 habitants d'après le recensement de 1789[28]. Les familles les plus éprouvées furent la famille Briand, de la Petite Davière, où il y eut onze décès ; la famille Loquai, de Maubusson, où il y eut six tués et quatre décès par maladie ; et la famille de Louis Guérin, où il y eut trois tués et cinq autres décès[28].
En 1793, le curé de la paroisse, l'abbé Violet, âgé de 24 ans, est blessé au visage alors qu'il sert dans l'armée vendéenne en tant que porte drapeau de François Charette de la Contrie. En 1825, il décide d'ériger un calvaire à Saint Hilaire pour rendre hommage aux victimes de la répression pendant la révolution. Le cimetière actuel situé autour du calvaire est inauguré en 1869 par le maire, le comte Gustave de Juigné[29].
L'église actuelle remplace une ancienne église ruinée à la Révolution française. Lors de la construction de l'église en 1897, trois sarcophages mérovingiens sont découverts[30].
La commune a rénové le clocher en 2000, une équipe de jeunes cinéastes a profité de l'occasion pour refaire l'histoire de ce clocher avec les anciens qui l'avaient vu construire[31].
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Blasonnement :
Écartelé : au premier, d'or aux trois tours de gueules, ouvertes et ajourées du champ, maçonnées de sable ; au deuxième, d'argent aux six mouchetures d'hermine de sable ordonnées 3, 2 et 1 ; au troisième, d'azur aux trois fleurs de lys d'or ; au quatrième, de gueules à la mitre épiscopale d'or posée en bande, soutenue d'une crosse du même posée en barre ; à la croix de sable brochant sur l'écartelé, chargée en cœur d'un écusson d'argent aux trois croix du Calvaire de sable.
Commentaires : La croix de sable est celle du blasonnement du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Saint-Hilaire-de-Chaléons au pays de Retz. Les mouchetures d'hermine évoquent le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par M.-R. Prat en 1946. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1798 | 1799 | Honoré Loquai[33] | Cultivateur | |
1799 | 1801 | Jean Laizin | ||
1801 | 1838 | Honoré Loquai | Cultivateur | |
1838 | 1846 | Jean Boutin | ||
1846 | 1853 | Jean Guitteny | ||
1853 | 1865 | Pierre Sorin | ||
1865 | 1870 | Gustave Le Clerc comte de Juigné | Légitimiste | propriétaire agricole-éleveur conseiller général du canton de Bourgneuf-en-Retz (1865-1900) |
1871 | 1871 | Jean Coignaud | ||
1871 | 1876 | Jean-Pierre Guitteny | ||
1876 | 1886 | Léon Guitteny | ||
1886 | 1892 | Julien Bossy | ||
1892 | 1893 | Michel Loquai | ||
1893 | 1900 | Julien Coignaud | ||
1900 | 1903 | Louis Dupont | ||
1903 | 1908 | Pierre Bâtard | ||
1908 | 1912 | Michel Loquai | ||
1912 | 1919 | Jean-Marie Guitteny | Forgeron-maréchal | |
1919 | 1923 | Jean Bâtard | ||
1923 | 1935 | Julien Chauvet | ||
1935 | 1945 | Armand de Durfort | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1945 | 1947 | Jean-Marie Loquai | ||
1947 | mai 1953 | Pierre Chauvet | ||
mai 1953 | mars 1971 | Pierre Leduc | DVD | Conseiller général (1962-1982) |
mars 1971 | octobre 1974 | Joseph Sorin | DVD | Démissionnaire |
octobre 1974 | octobre 1978 | Ange Rialland | Démissionnaire | |
novembre 1978 | août 1982 | Pierre Leduc | DVD | Directeur de l'hôpital de Nantes Conseiller général (1962-1982) Décédé en fonction |
octobre 1982 | mars 1983 | Camille Recoquillé | Retraité | |
mars 1983 | mars 1989 | Jean Dupont | Artisan mécanicien agricole, ancien adjoint | |
mars 1989 | mars 2008 | François Loquais[Note 6] | UDF | Agriculteur |
mars 2008 | En cours (au 25 octobre 2022) |
Françoise Relandeau[Note 7] | DVD | Attachée de direction |
Selon le classement établi par l'Insee, Saint-Hilaire-de-Chaléons fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Sainte-Pazanne. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[34]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 79 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 21 % dans des zones « très peu denses »[35].
Les données concernant 1793 sont perdues.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].
En 2019, la commune comptait 2 322 habitants[Note 8], en augmentation de 8,71 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
844 | 1 189 | 1 429 | 1 467 | 1 240 | 1 092 | 1 200 | 1 317 | 1 329 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 411 | 1 529 | 1 459 | 1 542 | 1 546 | 1 480 | 1 550 | 1 563 | 1 580 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 568 | 1 508 | 1 362 | 1 315 | 1 269 | 1 249 | 1 215 | 1 242 | 1 304 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 311 | 1 255 | 1 362 | 1 333 | 1 551 | 1 721 | 1 791 | 1 940 | 2 197 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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2 322 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,5 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 133 hommes pour 1 171 femmes, soit un taux de 50,82 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 3,2 |
5,2 | 75-89 ans | 8,1 |
12,3 | 60-74 ans | 11,5 |
21,1 | 45-59 ans | 18,0 |
21,8 | 30-44 ans | 22,3 |
15,7 | 15-29 ans | 14,0 |
23,4 | 0-14 ans | 22,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
5,8 | 75-89 ans | 8,6 |
14,7 | 60-74 ans | 16 |
19,6 | 45-59 ans | 18,9 |
20,1 | 30-44 ans | 19,2 |
19,2 | 15-29 ans | 17,5 |
20 | 0-14 ans | 18 |
En 2010, l'endettement de la commune (encours de la dette) s'élève à 750 euros par habitant. Ce chiffre concerne le budget principal seul[42]. Les ressources et les dépenses de fonctionnement sont dans la moyenne des communes alentour (Cheix, Chéméré, Port-Saint-Père, Rouans, Sainte-Pazanne, Vue), tandis que les emprunts pèsent lourdement sur la commune de Saint-Hilaire-de-Chaléons[43].
L'association « Éoliennes en Retz » milite pour la valorisation des énergies renouvelables et sensibilisation aux économies d'énergie. Son fondateur, Serge Pintout, est un fervent défenseur des projets éoliens sur le pays de Retz[45]. Une association « PEPR » (Protection de l'environnement du pays de Retz), a été créée pour remettre en cause ces projets d'implantations éoliens[46].
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