Saint-Germain est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Saint-Germinois.
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Saint-Germain | |
Le village de Saint-Germain. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Largentière |
Intercommunalité | Communauté de communes Berg et Coiron |
Maire Mandat |
Joseph Fallot 2020-2026 |
Code postal | 07170 |
Code commune | 07241 |
Démographie | |
Population municipale |
711 hab. (2019 ![]() |
Densité | 75 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 33′ 20″ nord, 4° 27′ 04″ est |
Altitude | Min. 175 m Max. 438 m |
Superficie | 9,5 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Aubenas (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Berg-Helvie |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le village de Saint-Germain est situé en Ardèche méridionale dans la partie "Sources et Volcans" ainsi que du Berg-Helvie depuis 2015. Les communes les plus proches sont Lavilledieu (3 km), Vogüé (5 km) Villeneuve-de-Berg (6 km) Lussas (8 km) ou encore Mirabel (10 km). La commune est proche de la vallée du Rhône par Le Teil ainsi que des gorges de l'Ardèche à seulement 23 km de Vallon-Pont-d'Arc.
Lavilledieu | Mirabel | |
Vogüé | ![]() |
Villeneuve-de-Berg |
Rochecolombe |
Saint-Germain est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,6 %), cultures permanentes (26,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), zones urbanisées (4,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Saint-Germain était à l'origine un village médiéval marqué par les carrières de pierre qui se trouvaient à proximité du hameau des Chaze (ouest du village) où on trouve un vieux four à pain.
La fondation de la paroisse remonte vers 1150 et c'est Geoffroy de Vogüé, évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, qui en était le propriétaire et qui laissera à sa mort une somme d'argent pour construire un escalier d'accès. Le 9 août 1570, durant les guerres de Religion les catholiques se réfugient dans la tour fortifiée qui constitue aujourd'hui le soubassement du clocher actuel.
En 1670 sous le règne de Louis XIV, les conditions de vie très difficiles, poussent certains villageois à participer à une révolte conduite par Anthoine du Roure (seigneur de Lachapelle-sous-Aubenas). Mais face à l'armée royale, cette « jacquerie » prendra fin à Lavilledieu où du Roure sera battu. En guise de représailles le clocher sera écimé (ainsi que ceux de Lavilledieu et de Voguë). Un dimanche, devant les paroissiens rassemblés et encadrés par des soldats, c’est avec humiliation que les chefs de famille sont contraints d’écimer leur clocher qui désormais sera coiffé d’une simple toiture.
Le 27 juillet 1884, éclate un fléau du choléra qui touchera les communes de Vogüé, Rochecolombe et de Lavilledieu. Les Saint-Germinois font le 8 septembre le vœu que si leur village était épargné ils mettront sur leur clocher une statue de Notre-Dame de Lourdes et le village ne connaîtra pas le choléra. En guise de remerciement envers la Vierge, une statue de Notre-Dame sera mise sur le clocher rénové du village le 12 mars 1893.
En 1964, le paroisse et la mairie se sont concertées pour doter le village d’une horloge électrique qui sonnerait automatiquement heures et demi-heures ainsi que les trois angélus. Cette modernisation allait nécessiter une 2e cloche. En 1965 prenait place dans le clocher « Dame Jeanne-Gabrielle » une cloche de 165 kilos qui sonne le mi-bémol. De nombreux clocherons se sont succédé pour actionner les cloches au rythme des offices ou des événements. Grâce à l’électrification, on peut sans peine faire tinter ou carillonner à la volée nos cloches pour les offices, les cérémonies, les glas ou le tocsin.
Mais, dans la nuit noire notre clocher se faisait bien discret malgré ses presque 40 mètres (plus haut clocher de l’Ardèche). Depuis le 30 janvier 2010, le clocher est illuminé le soir.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1789 | 1790 (révoqué) |
Étienne Helly | Royaliste | Rentier |
1790 | 1792 | André Sénéque | Révolutionnaire | Cultivateur |
1792 | 1798 | Jean Baptiste Bolze | ||
1798 | 1801 | Frédéric Fargier | ||
1801 | 1809 | Étienne Helly | Rentier | |
1809 | 1815 | Charles Richard | Propriétaire | |
1815 | 1815 | André Labro | Cultivateur | |
1815 | 1819 | Antoine Lauriol | Cultivateur | |
1819 | 1825 | François Pastré | Cultivateur | |
1825 | 1830 | Félix Helly | Rentier | |
1830 | 1844 | François Sénéque | Propriétaire | |
1844 | 1848 | Antoine Gascon | Propriétaire | |
1848 | 1876 | Germain Sauveur | Propriétaire | |
1876 | 1879 | Benjamin Gascon | Propriétaire | |
1879 | 1888 | Clément Raoulx | Propriétaire | |
1888 | 1892 | Benjamin Gascon | Propriétaire | |
mai 1892 | 17 mars 1907 (décès) |
Frédéric Fargier | Républicain | Propriétaire |
5 mai 1907 | 17 mai 1925 | Firmin Croze | Républicain | Propriétaire |
17 mai 1925 | 18 novembre 1929 (décès) |
Jean-Baptiste Mounier | Républicain-Socialiste | Cultivateur |
5 janvier 1930 | 19 mai 1935 | Auguste Monjal | Radical de gauche | Tailleur de pierres |
19 mai 1935 | 21 juillet 1944 (décès) |
Paul Boyron | Conservateur | Cafetier Paul-Edmond Tardieu assure l'intérim de juillet à septembre 1944 |
19 septembre 1944 | 9 mai 1953 | Ernest Guigon | PCF | Entrepreneur en maçonnerie Président du comité de Libération élu maire le 18 mai 1945 |
9 mai 1953 | 30 décembre 1955 (démission) |
Pierre-Marie Veyrat | DVD | Médecin |
30 décembre 1955 | 9 juillet 1960 (démission) |
Édouard Beaume | DVD | Ingénieur à Lafarge |
9 juillet 1960 | 11 août 1973 (décès) |
Paul-Edmond Tardieu | Agriculteur | |
22 septembre 1973 | 26 mars 1983 | Maurice Fallot | Agriculteur | |
26 mars 1983 | 24 mars 1989 | Denis Boule | Agriculteur | |
24 mars 1989 | 23 juin 1995 | Francis Imbert | Retraité SNCF | |
23 juin 1995 | 30 janvier 2005 | Gérard Martinell | Aide-soignant Le conseil municipal fut dissous par la préfecture à la suite de dissensions | |
30 janvier 2005 | 14 mars 2008 | Francis Imbert | Retraité SNCF | |
14 mars 2008 | En cours (au ) |
Joseph Fallot[8],[9] | Gérant de société Président du SIVOM Olivier de Serres |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2019, la commune comptait 711 habitants[Note 3], en augmentation de 3,34 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
297 | 243 | 291 | 247 | 266 | 327 | 344 | 366 | 376 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
386 | 397 | 422 | 408 | 424 | 410 | 432 | 444 | 428 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
420 | 397 | 414 | 422 | 406 | 372 | 347 | 303 | 282 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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241 | 267 | 212 | 280 | 340 | 505 | 581 | 599 | 635 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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716 | 711 | - | - | - | - | - | - | - |
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