Saint-Genest-Lerpt[sɛ̃ ʒənɛ lɛʁ] est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Cité touchant la ville de Saint-Étienne, elle fut par le passé un berceau de la rubanerie, abritant de nombreux passementiers, nom donné aux tisseurs de ruban.
Elle est aujourd'hui une ville résidentielle dans la banlieue de Saint-Étienne.
À 555 m d'altitude moyenne, Saint-Genest est sur une colline.
Elle est bordée sur son flanc oriental par la rocade est, D 201. Un accès ZAC du Tissot dessert la commune.
Le quartier du Chasseur au nord, route de Saint-Just, se détache nettement du reste de la ville.
Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire.
La superficie de la commune est de 12,68 km2; son altitude varie de 437 à 698mètres[2].
Urbanisme
Typologie
Saint-Genest-Lerpt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes[6] et 374 318 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (54,2%), zones urbanisées (20,8%), forêts (20%), zones agricoles hétérogènes (2,5%), espaces verts artificialisés, non agricoles (2%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5%)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
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Environnement
Parc départemental du Chasseur, d'environ 20 ha, et ses nombreuses essences arboricoles: douglas, pin noir, érable sycomore, chêne rouge, etc. Desserte en bus STAS via ligne 13[12].
Étang Colcombet, aussi appelé «La Mare aux Fées» à quelques minutes à pied du centre-ville.
Divers chemins de randonnée, dont un du côté sud-ouest longeant les vestiges de l’industrie minière[13].
Histoire
Article détaillé: Jarez.
Histoire de la commune
En 1085, le doyen du chapitre de l'Église Métropolitaine de Lyon, nommé Blandin, fit don de sa terre de Saint-Genest-Lerpt à ce chapitre. Or le premier soin des Chanoines, en prenant possession d'un territoire habité, était d'y construire une église et d'y établir un culte religieux[14].
Saint-Genest-Lerpt ("Saint-Genis") est mentionnée en 1173 dans la permutation réalisée lors de la séparation des comtés du Lyonnais et du Forez. À la suite de cet acte, Saint-Genest fit partie d'une enclave directement dépendante du chapitre de Lyon, aux confins du Jarez et du Forez et finalement rendue au Forez en 1278[15].
Le hameau de Landuzière-Cizeron est absorbé en 1828.
Histoire de son nom
Le nom Sanctus Genesius Lerpt est attesté dès le XIesiècle. En découlent les toponymes Genès, Genis[16].
St-Genest-Lerpt tient peut-être son nom de Genesius qui était un évêque lyonnais très révéré pour une vie de sainteté. La typographie Genest n’apparaît qu'au XVIIIesiècle. Lerpt, utilisé dès le XIesiècle serait un dérivé de Lerm qui aurait désigné un sol pauvre avec des pâturages et des forêts[17].
Une autre source historique dit que "Lerpt" est l'abréviation de "le repentant" (Le Rpt). Placée ici après "Saint-Genest", elle peut être l'identification du comédien romain et martyr chrétien, ayant vécu au IIIesiècle et "repenti" de sa vie païenne[18].
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans la Loire.
Article détaillé: Élections à Saint-Genest-Lerpt.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 6 123 habitants[Note 3], en augmentation de 2,19% par rapport à 2013 (Loire: +1,18%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
763
574
751
949
1 308
1 401
1 600
1 693
1 824
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 398
2 515
2 724
2 841
3 632
3 425
3 730
3 959
4 144
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
4 331
4 281
4 128
4 554
4 570
4 239
4 238
4 571
5 115
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
5 147
5 331
5 265
5 308
5 482
5 672
5 566
5 547
5 867
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
6 131
6 123
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Pèlerinage paroissial au XIXesiècle
Église Notre-Dame-de-Pitié de Saint-Genest-Lerpt
Son ancienne église datait du XVesiècle, remplacée en 1902 par une église plus grande. Chaque année a lieu le pèlerinage de Notre-Dame-de-Pitié, avec des marches convergentes au départ de Saint-Étienne et de Roche-la-Molière, suivies d'une procession dans les rues[24].
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune de Saint-Genest-Lerpt bénéficie du label «ville fleurie» avec «2 fleurs» attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[25].
Édifices et sites
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié au nord de l'église, construite par les habitants en 1753 après une épidémie.
Fresques Nicolaï Greschny, peintes en 1973-74; fortement dégradées par le temps, elles sont restaurées en 2009. Fresques peintes suivant une technique al fresco[26].
Un monument aux morts en l'honneur des soldats morts à la guerre, anciennement situé place Jacquard et déplacé à la Verchère, daterait de 1924-1925[27]. Description de ce monument aux morts: sur une base cubique, une colonne en marbre rouge avec chapiteau corinthien portant une tête de poilu en bronze, avec pour seule inscription: 1914-1918.
Un monument aux morts du cimetière de Pierrefois, inauguré le . Le monument est élevé à la «mémoire des enfants de la Commune morts pour la Patrie» par le conseil municipal de l'époque[27].
Châteaux
Château Colcombet.
De nombreux châteaux sont édifiés sur le territoire de cette commune[28]
Château du Minois ou Colcombet (1804), abritant le lycée privé hôtelier «le Renouveau» depuis 1995, jouxtant le parc municipal dit Le parc du Minois. Le domaine appartint aux Neyron, puis, par mariage, aux Colcombet[29],[30].
Château de la Mure au nord du bourg; les derniers héritiers vendent les terres dans les années 1950, des lotissements sont progressivement construits autour.
Domaine de Cizeron: propriété du département, le château est loué à l’État. C'est depuis 1960 la résidence de fonction du préfet.
Château de la Réardière.
Château de Landuzière: perché sur une butte à l'ouest de la commune, à l'origine de l'essor du hameau éponyme qui devient Landuzière-Cizeron, avant son intégration à Saint-Genest courant 19e.
Château dominant la vallée du Cluzel, au lieu-dit le Bois des Sœurs. Le bâtiment est vendu début 20e à la compagnie des Mines de la Loire, qui y loge son personnel.
Personnalités liées à la commune
Antoine Neyron (1738-1807), maire de Saint-Étienne entre 1790 et 1800, a fait construire le château du Minois sur ses terres de Saint-Genest. Son fils André-Antoine Neyron (1772-1854) fut maire de St-Genest-Lerpt en 1808, de St-Etienne en 1809-1813, enfin d'Outre-Furan en 1815-1826 et 1836-1848. Son frère aîné Jacques Neyron (1733-1811), maire de St-Etienne en 1778-1783, fut le dernier seigneur de Roche-la-Molière[31].
Jean-Baptiste Buisson (1813-1874), maire en 1865, a légué par testament 50 000 francs à la commune de Saint-Genest-Lerpt où il est né, pour la canalisation des fontaines et la buanderie. En 1911, la ville, reconnaissante, lui a érigé un monument place Carnot, buste en bronze réalisé par Joseph Lamberton.
Blaise Neyret (1861-1931), homme politique né à Saint-Genest-Lerpt.
André Elbogen (1922-1944), résistant âgé de 22 ans, et Henri Klein (1914-1944), résistant âgé de 29 ans, y sont fusillés par les Allemands le .
Laurent Pinatel (1970), porte-parole de la Confédération paysanne depuis , y est éleveur de bovins bio.
Héraldique
Blason
Parti: au 1er coupé au I de gueules à la coquille d'argent posée en bande, au II d’argent aux ciseaux de tailleur ouverts en sautoir et brochant sur une aiguille à coudre en pal, le tout de sable, au 2e d’azur à la lampe de mineur d’argent[32].
Chaque année, la ville accueille le Printemps de la Photographie. Ce festival est organisé par le club de photographie de la ville, Maraudeurs d'images[34].
Ce festival est ouvert aux membres du club et aux artistes extérieurs. Des expositions se tiennent dans la salle des fêtes, dans la maison de retraite du Chasseur, et chez les commerçants de la ville.
Là où va l’indien
Un festival d'arts de rue se déroule tous les ans depuis 2018: Là où va l’indien[35].
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Archives sur la ville de Saint-Genest-Lerpt, données historiques établies par l'historien Raymond Curtet.
"L'Église de Lyon s'était en outre réservé, dans les terres de Guy II, une enclave qui comprenait Saint-Victor-sur-Loire, Saint-Genest-Lerpt et Villars (n.d.r.: ainsi que Saint-Jean-Bonnefonds). Mais ces paroisses furent assez vite restituées au Forez. En 1278, c'était fait accompli." J.-E. DUFOUR, Dictionnaire topographique du département de la Loire, PUSE, 1946 (rééd. 2006), p. XXII.
Cf. Saint-Genis Laval ou les Ollières, à l'ouest de l'agglomération lyonnaise.
Il est possible que l'ajout de "Lerpt" dut jouer le rôle de le distinguer des autres villages du même nom. Ceci à l'instar de l'historique du nom du village Saint-Genis-Laval pour lequel le qualitatif de «de la vallée» fut rajouté au début du XIIIesiècle, qui au XVesiècle se transforma en «Laval». Cf aussi l'historique de Saint-Genis-Laval.
La lecture de "Lerpt" comme l'abréviation "Le Rpt" est rapportée par Pierre Dubanchet, ayant passé sa vie durant dans cette ville.
Saint-Genest-Lerpt sur le site de l'association des maires de France, consulté le 29 juin 2015.
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