Saint-Ferme (Sent Fèrmer en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
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Saint-Ferme
La mairie, dans un bâtiment de l'abbaye (août2010).
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Gironde
Arrondissement
Langon
Intercommunalité
Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers
La commune se trouve dans l'Entre-deux-Mers, à 63 km à l'est-sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 34 km à l'est-nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 7,5 km au sud-sud-ouest de Pellegrue, chef-lieu de canton[2].
Les principales voies de communication routière, toutes traversant le bourg, sont la route départementale D16 mène vers le nord à Pellegrue et vers le sud au Puy et Monségur, la route départementale D127 qui mène vers le nord-ouest à Cazaugitat et vers l'ouest en direction de Sainte-Colombe-de-Duras et la route départementale D139 qui mène vers l'ouest-sud-ouest à Castelmoron-d'Albret.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est celui de 04 La Réole se situe à 26 km vers le sud-sud-est.
L'accès 1Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 44 km vers le sud-sud-ouest.
L’accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89 qui se situe à 39 km vers le nord-ouest. L'accès 12Montpont à cette autoroute se situe à 42 km vers le nord.
La gare SNCF la plus proche est celle de La Réole, distante de 18 km vers le sud-sud-est, sur la ligne Bordeaux - Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 12,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Duras», sur la commune de Duras, mise en service en 1962[9] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4°C et la hauteur de précipitations de 803,8 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 38 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[13], à 13,1°C pour 1981-2010[14], puis à 13,3°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Saint-Ferme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (34%), zones agricoles hétérogènes (28,6%), forêts (21%), terres arables (10,9%), prairies (5,5%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Ferme est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Ferme.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 212 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 212 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2009, par la sécheresse en 2003, 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
Toponymie
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Histoire
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À la Révolution, la paroisse Saint-Ferme forme la commune de Saint-Ferme[25].
Le , la Communauté de communes du Pays de Pellegrue ayant été supprimée, la commune de Saint-Ferme s'est retrouvée intégrée à la Communauté de communes du Sauveterrois siégeant à Sauveterre-de-Guyenne.
Elle intègre ensuite la communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers le .
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2019, la commune comptait 340 habitants[Note 6], en diminution de 5,29% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 011
839
851
988
930
966
956
892
862
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
797
822
807
784
758
672
630
609
633
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
613
647
663
618
603
571
616
608
598
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
548
505
404
382
369
338
346
353
365
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
358
340
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
L'abbaye de Saint-Ferme date du VIesiècle. Il s'agit d'un monastère fondé par des moines noirs qui y vécurent du VIe au VIIIesiècles, et en furent chassés et remplacés par des bénédictins venus de Saint-Florent-de-Saumur par l’un des quatre chemins de Compostelle, la voie de Vézelay dite route de Pologne, et qui fondèrent en 1080 l'abbaye, célèbre pour ses chapiteaux romans. Rattachée à celle de Saint-Florent de Saumur, elle constituait un haut lieu de pèlerinage des adorateurs des reliques de Marie-Madeleine, de saint Fiacre et de saint Ferme. Fortifiée pour la guerre de Cent Ans au XIVesiècle, puis pour les guerres de religion aux XVIesiècle et XVIIesiècle, les bâtiments claustraux sont intacts. L'abbaye a été inscrite monument historique en 1990[31].
Chaque année à l'Épiphanie, une crèche vivante y est jouée en occitan.
Le chevet de l’église abbatiale romane, construite accotée au nord de l'abbaye au début du XIIesiècle, est classée monument historique en 1886[32]; son chevet, objet du classement, fut remanié du XVe au XVIIesiècles.
L’ensemble du monastère est romano-gothique. À l’intérieur des bâtiments claustraux, on peut découvrir des outils de métiers traditionnels du monastère associant la vie des moines à leurs serfs, des paysans et des artisans ainsi que le trésor monétaire de saint Ferme, découvert en 1985 est composé de 1 343 pièces romaines.
Dans l’ancien oustal, sont aménagées des salles voûtées du XVesiècle.
L'église abbatiale et l'abbaye
Église et abbaye (août2008)
L'église abbatiale (août2010)
Chevet de l'église abbatiale (août2008)
Nef de l'église (août2010)
Autel de l'église (août2008)
Cour intérieure de l'abbaye (août2008)
Le village
Vue générale du village (août2010)
Le monument aux morts près de l'église (août2010)
Abbés
Abbés élus
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Personnalités liées à la commune
Emile Caussin de Perceval 1856/1931, propriétaire du château du Parc, membre de l ' Académie de Bordeaux, érudit, auteur d 'ouvrages sur Lainé, Montesquieu, Montaigne..
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Gironde
Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 8 avril 2011.
Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 52,6 km pour Bordeaux, 29 km pour Langon et 5,6 km pour Pellegrue. Données fournies par lion1906.com, consulté le 8 avril 2011.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
«Inscription de l'abbaye», notice noPA00083891, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 4 août 2011.
«Classement de l'église», notice noPA00083740, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 4 août 2011.
Joseph Sandre: " La Maison de Vichy " in Les Annales de l'Académie de Mâcon, t.XX, 1916-1917 & Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles: " Généalogie de la Maison de Vichy " in Histoire des Pairs de France t.IV, Paris 1824.
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