Le Puy (Lo Puèi en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Gironde.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour les articles homonymes, voir Le Puy.
Le Puy | |
![]() La mairie (mars 2012). | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Langon |
Intercommunalité | Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers |
Maire Mandat |
Joël Le Houarner 2020-2026 |
Code postal | 33580 |
Code commune | 33345 |
Démographie | |
Gentilé | Podiens |
Population municipale |
407 hab. (2019 ![]() |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 39′ 43″ nord, 0° 04′ 26″ est |
Altitude | Min. 18 m Max. 115 m |
Superficie | 8,15 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Réolais et des Bastides |
Législatives | Douzième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Podiens[1].
La commune, dont le Dropt constitue la limite sud du territoire communal, se trouve dans l'Entre-deux-Mers à 64 km à l'est-sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 34 km au nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 1,7 km au nord de Monségur, chef-lieu de canton[2].
|
Les communes limitrophes en sont Dieulivol au nord-est, Monségur au sud-est, Saint-Sulpice-de-Guilleragues au sud, Coutures à l'ouest et Saint-Ferme au nord.
Saint-Ferme | Dieulivol | |
Coutures | ![]() |
|
Saint-Sulpice-de-Guilleragues | Monségur |
La commune est traversée, hors du village, par la route départementale D230 qui mène à Monségur au sud-est et à Rimons à l'ouest-nord-ouest. Le village est traversé par la route départementale D16 qui relie Monségur au sud-est à Saint-Ferme au nord et par la route départementale D15 qui relie Coutures au sud-ouest à Pellegrue au nord-nord-est.
L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est celui de 4 La Réole distant de 24 km par la route vers le sud-sud-ouest.
L'accès 1 Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 42 km vers le sud-ouest.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de 12 Montpont-Ménestrol qui se situe à 44 km vers le nord.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 13 km par la route vers le sud, de Lamothe-Landerron sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. Celle de La Réole offrant plus de trafic se trouve à 16 km par la route vers le sud-ouest.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Duras », sur la commune de Duras, mise en service en 1962[9] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 803,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 39 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[15].
Le Puy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,6 %), zones agricoles hétérogènes (32,7 %), cultures permanentes (15,5 %), forêts (9,8 %), zones urbanisées (8,5 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune du Puy est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Dropt. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[24],[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 210 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 210 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].
À la Révolution, la paroisse Sainte-Anne du Puy et son annexe, la chapelle de Coutures, forment la commune du Puy[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | mars 2014 | Éric Fellet | ||
mars 2014 | En cours | Joël Le Houarner | Fonctionnaire | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le , la Communauté de communes du Monségurais ayant été supprimée, la commune du Puy s'est retrouvée intégrée à la Communauté de communes du Sauveterrois siégeant à Sauveterre-de-Guyenne.
Elle intègre ensuite la communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers le .
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2019, la commune comptait 407 habitants[Note 6], en augmentation de 8,53 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
652 | 436 | 446 | 409 | 412 | 410 | 391 | 430 | 412 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
420 | 420 | 450 | 461 | 457 | 446 | 415 | 384 | 379 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
397 | 428 | 380 | 387 | 341 | 378 | 374 | 376 | 389 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
372 | 366 | 309 | 257 | 281 | 290 | 360 | 371 | 398 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
407 | - | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | Parti : au 1er d'azur au lys de jardin d'argent, au 2e d'argent à la grappe de raisin de pourpre tigée et feuillée de deux pièces le tout au naturel ; le tout sommé d'un chef de gueules chargé d'un léopard d'or, armé et lampassé d'azur[33]. |
---|---|---|
Détails | Le lys de jardin représente sainte Anne, le raisin pour le vignoble sur la commune et le léopard pour l'Aquitaine. Création de Jean-François Binon adoptée par la municipalité le 4 février 2015. |
Sur les autres projets Wikimedia :