Saint-Céré est une commune française située dans le nord-est du département du Lot en région Occitanie.
Elle est également dans le Limargue, une région naturelle occupant une dépression verdoyante entre les causses du Quercy et le Ségala quercynois.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Bave, le ruisseau d'aygue vieille, le ruisseau de Mellac, le ruisseau des Calmettes et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Céré est une commune rurale qui compte 3 414 habitants en 2019. Elle est ville-centre de l'agglomération de Saint-Céré et fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré. Ses habitants sont appelés les Saint-Céréens ou Saint-Céréennes.
Géographie
Localisation
La commune est située au centre d'une petite Aire urbaine, dans le Quercy au nord-est du causse de Gramat et à l'ouest du Ségala, entre Lacapelle-Marival et Bretenoux, dans la vallée de la Bave, affluent de la Dordogne, et en bordure nord du Limargue. Elle est la ville-centre de l'unité urbaine de Saint-Céré.
Située au carrefour des routes du Limousin, de l'Auvergne et du Quercy, Saint-Céré est à la fois un lieu de séjour recherché pour l'agrément de son site et un excellent point de départ pour de nombreuses promenades et excursions dans le Haut-Quercy.
Communes limitrophes
Saint-Céré est limitrophe de sept autres communes.
Carte de la commune de Saint-Céré et de ses proches communes.
Distance des principales grandes agglomérations françaises
Limoges
Toulouse
Clermont-Ferrand
Bordeaux
Poitiers
Montpellier
Lyon
Orléans
145 km
182 km
196 km
251 km
268 km
281 km
377 km
411 km
Marseille
Nantes
Dijon
Paris
Besançon
Rennes
Caen
Rouen
448 km
490 km
494 km
535 km
555 km
603 km
625 km
655 km
Reims
Nancy
Châlons-en-Champagne
Lille
Metz
Strasbourg
Ajaccio
Bastia
669 km
702 km
709 km
751 km
756 km
792 km
798 km
852 km
Hydrographie
La commune est arrosée par la Bave un affluent de la Dordogne.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1 133 hectares; son altitude varie de 141 à 523mètres[2].
Au niveau de la mairie, l'altitude de Saint-Céré est de 155 mètres. Elle évolue de 141 mètres au niveau de la Bave à 523 mètres dans la partie méridionale de la commune.
Voies de communication et transports
La Bave traverse Saint-Céré.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 13°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 11,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Sousceyrac», sur la commune de Sousceyrac-en-Quercy, mise en service en 1966[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9°C et la hauteur de précipitations de 1 489,3 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Gourdon», sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 42 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,4°C pour la période 1971-2000[12], à 12,7°C pour 1981-2010[13], puis à 13,1°C pour 1991-2020[14].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15],[16].
La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[17],[18].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[19]:
les «bois des Broussiers, de Coste Longue et de Bel Castel» (378ha), couvrant 4 communes du département[20];
le «causse de Lauriol» (103ha), couvrant 3 communes du département[21],
les «prairies humides et rivière de la Bave» (141ha), couvrant 11 communes du département[22];
le «bassin de la Bave» (8 075ha), couvrant 22 communes dont une dans le Cantal et 21 dans le Lot[23];
le «cours inférieur de la Bave» (56ha), couvrant 8 communes du département[24].
Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Céré.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Céré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[25],[I 1],[26].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Céré, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 4 544 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,3% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (35,4%), forêts (27,5%), zones urbanisées (20,7%), zones agricoles hétérogènes (12,9%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5%)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Céré est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Bave. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[30]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1999, 2000 et 2010[31],[28].
Saint-Céré est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature
de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[32].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Céré.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[33]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 47,2% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 567 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 376 sont en en aléa moyen ou fort, soit 24%, à comparer aux 72% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[28].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Céré est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[36].
Toponymie
Le toponyme Saint-Céré est basé sur l'hagiotoponyme chrétien Serenus[37].
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Franc-Céré et Sen Céré[38] (ou Seu-Céré[39]).
L'origine de Saint-Céré remonte à sainte Spérie, née en 740, et morte martyre en l'an 760[40]. Son corps fut enterré dans une forêt, où plus tard fut bâtie une chapelle dotée d'une crypte, pour protéger son tombeau. Cette chapelle fut remplacée au XIesiècle par une église romane, le village s'est constitué autour.
Sur les hauteurs de Saint-Laurent-les-Tours fut construit dès le haut Moyen Âge un castrum, transformé aux XIIeetXIVesiècles, puis abandonné vers le XVIIesiècle, et qui donne son nom au village constitué à ses pieds[réf.nécessaire].
Saint-Céré était une place forte de la vicomté de Turenne.
Un inventeur du nom d'Antoine Lauricesque[41] est né à Saint-Céré, il y est mort le . Il a été l'inventeur de grand nombre de machines dont sa plus connue celle du levier à rocher. Il fut très souvent demandé par le Roi Soleil et d'autres personnes mais il n'aimait guère l'honneur et préférait rester caché dans une impasse qui porte maintenant son nom. Il accepta toutefois de montrer son invention du levier à rocher au Roi Soleil, qui lui donna le titre d'Antoine Lauricesque sieur de Lagarouste. Mais plus tard ses rhumatismes le contraignirent à l'immobilité, et c'est presque ruiné qu'il quitta ce monde.
Saint-Céré fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Y est né Alexandre César de La Panouse.
Saint-Céré a aussi connu un grand inventeur du nom de Charles Bourseul, né à Bruxelles le et décédé le à Saint-Céré. En 1854, il présente un appareil pour converser à distance, le téléphone, mais son rapport n'est pas pris au sérieux par ses supérieurs qui le renvoient et lui conseillent de se consacrer totalement à son travail de télégraphiste.
Seconde Guerre mondiale
Le , la ville de Saint-Céré est envahie par les soldats de la 2edivision SS Das Reich qui recherchent des maquisards. Les hommes sont interrogés. Le pharmacien Dufour et M. Lavergne sont conduits au PC allemand dans une salle de l'hôtel de Paris. Ils sont battus et menacés mais ne donnent aucune information, ils sont conduits vers le cadavre du jeune Nanou tué à la Maynardie. Les agriculteurs sont relâchés vers midi, puis tous les autres hommes vers 17 heures. Seuls Dufour et Lavergne sont conduits par autobus au camp de Caylus, puis le , ils rejoignent les 800 personnes raflées à Figeac dans le manège de l'ancien quartier de cavalerie à Montauban. Lavergne est relâché à son arrivée. Dufour subit le sort de ceux qualifiés de « terroristes », mais le il parvient à sauter du train qui le conduit du camp de Compiègne vers les camps de concentration nazis[42].
Le vers 16 heures, les Waffen-SS occupent à nouveau la ville. Après inspection du contenu du coffre de leur voiture, trois personnes sont fusillées. Au même moment, un camion avec des armes cachées sous un chargement de pommes de terre est fouillé près de l'hôpital, ses trois occupants sont passés par les armes[43]. L'une des victimes est Louis Pélissier, importante personnalité de la Résistance dans le Sud-Ouest.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt sept[44],[45].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de l'arrondissement de Figeac de la communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne et du canton de Saint-Céré.
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Lot.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mai 1964 (décès)
Auguste Salesses
Rad.
Brasseur Conseiller général (1951-1964)
juillet 1964
1971
Gaston Monnerville
Rad.
Avocat Sénateur du Lot (1948-1974)
mars 1983
juin 1995
André Boyer
PRG
Radiologue Sénateur du Lot (1988-2008) Conseiller général (1982-2008) Vice-président du conseil général (1985-1992)
juin 1995
mai 2020
Pierre Destic
DVD
Ancien PDG de la SERMATI Conseiller général (2008-2015)
Saint-Céré est jumelée avec la commune allemande Allersberg depuis 1985[46].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[48].
En 2019, la commune comptait 3 414 habitants[Note 8], en diminution de 3,31% par rapport à 2013 (Lot: +0,19%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
3 709
3 798
3 976
3 817
3 987
4 064
3 902
4 112
4 406
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
4 284
4 302
4 303
4 161
4 027
4 240
3 696
3 552
3 383
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 273
3 261
3 184
2 905
2 922
2 959
3 141
3 057
3 196
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
3 531
3 926
4 089
4 056
3 760
3 515
3 540
3 526
3 449
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
3 414
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[49].)
Équipe de rugby à XV: Saint-Céré Sports, évoluant en championnat de France Honneur.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 788 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 3 388 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 930 €[I 7] (20 740 € dans le département[I 8]). 43% des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (44,9% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 867 personnes, parmi lesquelles on compte 75,4% d'actifs (65,2% ayant un emploi et 10,3% de chômeurs) et 24,6% d'inactifs[Note 11],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie d'un pôle secondaire de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré[Carte 3],[I 12]. Elle compte 2 161 emplois en 2018, contre 2 043 en 2013 et 2 086 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 252, soit un indicateur de concentration d'emploi de 172,6% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,5%[I 13].
Sur ces 1 252 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 684 travaillent dans la commune, soit 55% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 74,3% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7% les transports en commun, 19,9% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
418 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-Céré au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
418
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
37
8,9%
(14%)
Construction
32
7,7%
(13,9%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
149
35,6%
(29,9%)
Information et communication
5
1,2%
(1,8%)
Activités financières et d'assurance
12
2,9%
(2,8%)
Activités immobilières
21
5%
(3,5%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
52
12,4%
(13,5%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
79
18,9%
(12%)
Autres activités de services
31
7,4%
(8,7%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,6 % du nombre total d'établissements de la commune (149 sur les 418 entreprises implantées à Saint-Céré), contre 29,9% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[58]:
Rgi France, fabrication de machines-outils pour le travail des métaux (3 415 k€)
Ugolo, supermarchés (2 872 k€)
TPJ, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (2 193 k€)
FGD, mécanique industrielle (1 242 k€)
EURL Francois Moles, commerce de détail de matériels de télécommunication en magasin spécialisé (946 k€)
Article détaillé: Économie du Lot.
Saint-Céré, ville de commerce et de professions libérales, de services, est caractérisée par le dynamisme qui y règne. La rue de la République accueille de nombreux commerces.
Sermati: Usine d'étude et réalisation d'outillages d'assemblage, notamment pour les industries aéronautique et automobile[59].
Tourisme.
Agriculture
La commune est dans le Segala», une petite région agricole occupant la frange est du département du Lot[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la combinaisons de granivores (porcins, volailles)[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 51 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 45 en 2000 puis à 26 en 2010[62] et enfin à 16 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 69% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60% de ses exploitations[63],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 676 ha en 1988 à 355 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 13 à 22 ha[62].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Statue du maréchal Canrobert.
La place du Mercadial, sa fontaine et la maison des Consuls du XVesiècle, classée monument historique en 1991[64].
L'hôtel de Puymule, du XVesiècle, inscrit monument historique en 1929[65].
Église Sainte-Spérie, datant du Xesiècle, inscrite monument historique en 1979[68]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[68].
Église des Récollets, du XVIIesiècle, inscrite monument historique en 1973[69]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[69].
Statue du maréchal Canrobert.
Statue de Charles Bourseul (1924) par Giovanni Pinotti Cipriani (également sculpteur du monument aux morts dans le square de la place de la République)
Le château de Montal, du XIVesiècle, classé monument historique en 1909[70]. Il est situé sur la commune de Saint-Jean-Lespinasse, distante de deux kilomètres.
Personnalités liées à la commune
François Maynard (1582-1646), juriste et poète, membre de l'Académie française.
Alexandre César de La Panouse (1764-1836), officier de marine, banquier et homme politique.
Jean-Jacques Ambert (1765-1851), général des armées de la République et de l'Empire, né à Saint-Céré.
Jean-Baptiste Paramelle (1790-1875), religieux et «hydroscope» a vécu et fut enterré à Saint-Céré.
Pierre François de Saint-Priest (1801-1851) est un homme politique français.
François Certain de Canrobert (1809-1895), maréchal du Second Empire. Un monument à son effigie se trouve sur la place de la République de la ville.
Charles Bourseul.
Charles Bourseul (1829-1912), inventeur français du principe du téléphone. Une statue à son effigie est visible sur la place qui porte son nom.
Anatole de Monzie (1876-1947), homme politique et écrivain.
Pierre Benoit (1886-1962), romancier; plusieurs fois en résidence à l'hôtel du Touring (place de la République), y a écrit quelques romans.
Jean Lurçat (1892-1966), artiste, peintre, créateur de tapisserie et de céramiques.
Gaston Monnerville (1897-1991), ministre, président du Sénat, maire de Cayenne (Guyane) puis de Saint-Céré.
René de Labarrière (1899-1948), premier soldat de l'ONU mort en mission.
Pierre Poujade (1920-2003), commerçant et homme politique, a donné son nom au poujadisme.
Peter Orlando, (1921-2009), artiste américain, céramiste et peintre, a vécu plus de 20 années à Saint-Céré.
Hugues Souparis, chef d'entreprise né à Saint-Céré en 1955.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Gaston Bazalgues et Jacqueline Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot: Toponymie lotoise, Aubenas, Gourdon: Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 133p. (ISBN2-910540-16-2, BNF40220401), p.53.
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